Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Solages, autrefois Solatges, d'extraction chevaleresque, originaire du Rouergue, s'éteignit à la fin du XIVe siècle, et son héritière, Judith, dame de Solages, épouse en 1382 Bégon d'Arjac qui releva les noms et armes de Solages et fut l'auteur de la deuxième famille de Solages qui subsiste de nos jours[1]. Celle-ci compte parmi ses membres deux générations de sénéchaux gouverneurs du comté de Rodez au XVIe siècle, dont plusieurs lettres des rois portent témoignage, et de nombreux officiers au service des rois de France. La branche subsistante fut relevée de dérogeance au XVIIe siècle puis maintenue noble en 1700 sur preuves de 1544, au XVIIIe siècle elle obtint un privilège royal pour développer une activité minière et de verrerie dans l'Albigeois qu'elle exploitera durant un siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle.
de Solages | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur au soleil agissant d'or | |
---|---|---|
Devise | « Sol Agens » Soleil agissant | |
Branches | Branche de Tholet Branche de Saint-Jean-d'Alcapiès ou de Robal |
|
Période | XIIIe siècle au XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Rouergue | |
Allégeance | Royaume de France | |
Demeures | Château de Tholet Château de Castelfranc Château de Mézens Château d'Entraygues Château de la Verrerie Château de la Cour Château de Rouffiac Château de Pruines Château de Vailhauzy |
|
Charges | Député, président de Conseil général | |
Fonctions militaires | Sénéchal et gouverneur du comté de Rodez, mestre de camp, maréchal de camp, brigadier, page, ... | |
Fonctions ecclésiastiques | Protonotaire apostolique Recteur de l'Institut catholique de Toulouse |
|
Récompenses militaires | Ordre de Saint-Michel, ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur, ... | |
modifier |
L'historien du Rouergue Hippolyte de Barrau écrit que la première famille de Solages est citée en Rouergue dès l'an 1028[2], puis en 1073[2], 1110[2], 1199[2] et 1217[2]. Il fait débuter la filiation prouvée sur actes de la famille de Solages en 1282[3].
La deuxième famille de Solages est issue de Jean d'Arjac-Solages, fils[2] de Bégon d'Arjac et de Judith de Solages, substitué aux nom et armes de Solages, en exécution du testament de son aïeul maternel Guillaume de Solages daté de 1417[5]. Il est qualifié de noble et puissant seigneur, chevalier, baron de Tholet, seigneur de Pruhines et du Cayla[2]. Il épouse 1) le Marguerite de Gourdon, fille de noble Jean de Gourdon, chevalier, seigneur de Gourdon, en Quercy, et de dame Hélix de Monestier 2) le Rose de Carmain de Négrepelisse, fille de "noble et puissant homme" Arnaud de Carmain, chevalier, seigneur de Négrepelisse, et de Marguerite d'Estaing[2]. Du premier mariage il eut Jean "qui continua la descendance des seigneurs d'Arjac"[2]. Du deuxième mariage, Jean et Antoine qui ne gardèrent que le patronyme de Solages, Jean fut la tige de la branche de Tholet et Antoine la tige de la branche de Saint-Jean-d'Alcapiès ou de Robal[2].
Hippolyte de Barrau écrit que la famille d'Arjac venait du lieu du même nom et résidait au château du Cayla[2]. Il fait débuter la filiation prouvée sur actes de la famille d'Arjac avec Beg ou Bégon d'Arjac, Ier du nom, damoiseau, vivant en 1260 et qualifié chevalier en 1273[6].
Les principales branches sont :
Cette branche[8] commence avec Antoine de Solages, fils cadet de Jean, seigneur du Cayla et de Pruynes et de Rose de Carmain, seigneur de Saint-Jean d'Alcapiès et d'Alzac. Il épouse en 1473 Blanche de Robal. Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle ils ont pour descendants :
Autres personnalités :
En 1724, la famille de Solages se fixe à Carmaux, où elle obtient, en 1752, un privilège royal pour développer une activité minière et de verrerie[17] qu'elle continuera avec l'Entreprise des Mines et de la Verrerie de Carmaux, de Solages père et fils jusqu'en 1856[18]. À cette date la compagnie est vendue et devient société en commandite présidée en 1856 par le duc de Morny[18],[19]. Elle continuera ainsi son existence jusqu'au XXe siècle. Elle sera réquisitionnée à la Libération en septembre 1944 puis nationalisée le 17 avril 1946, le président étant à cette époque Thibaut de Solages. Cette industrie prospère a enrichi cette famille et rendu célèbre Carmaux, ses mines, ses grèves de 1892-1895 et les actions politiques de son député Jean Jaurès.[réf. nécessaire]
Les principales alliances des deux familles de Solages sont : de La Barrière, d'Esparrou, de La Panouse, d'Arjac (1382), de Sévérac (1392), de Penne (1413), de Carmaing (1428), de Bessuéjouls (1459), de Robal (1473), de Montaut, d'Estaing, de Roquefeuil (1520), de Montboissier-Beaufort-Canillac (1532), de Saint-Germain d'Apchon (1567), d'Azémar, de Morlhon, d'Agens, du Rieu, de Lauzières, de Morlhon (1578), de Blanc (1594), de Rodez (1596), de Gozon, de Cahuzac (1609), d'Yzarn de Freissinet (1643), de Moustier (1664), de Mostuéjouls (1698), de Galatrave (1701), de Ciron (1724), de La Roque-Bouillac (1737), de Benoist d'Auriac (1743), de Barrau (1759), de Clary de Vindrac (1772), Jacobé de Naurois (1797), de Berthier de Sauvigny (1802), d'Imbert du Bosc (1812), de Courtarvel (1860), de Pierre de Bernis (1880), Reille, de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut (1892), du Parc de Locmaria (1894 et 1928), Goüin (1927), David-Weill (1932).
Les Solages ont des armes parlantes.
Ces Solages, qu'on ne sait pas rattacher, ont une filiation qui commence au début du XIVe siècle. Ils ont donné plusieurs générations de maires de Villefranche-de-Rouergue :
Par la suite cette famille s'est éteinte au XVIe siècle et fondue dans la famille de Pomayrols.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.