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famille française, aujourd'hui éteinte, issue de la noblesse blésoise d'Ancien Régime De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Morvillier (ou de Morvilliers) est une ancienne famille française de noblesse originaire de la Beauce et du comté de Blois, ayant fait fortune au XVe siècle dans l'industrie des draps[4] (croissante à cette époque avec l'arrivée de la cour royale à Blois).
Famille de Morvillier | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'argent à une laie de sable.[1] | |
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Période | XIVe siècle – XVIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Comté de Blois ( Orléanais) | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | Morvilliers, Lignières, Saint-Lubin-en-Vergonnois. | |
Demeures | hôtel de Morvilliers (Blois) | |
Charges | Garde des sceaux de France Procureur du roi |
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Fonctions ecclésiastiques | Évêque d'Orléans | |
Preuves de noblesse | ||
Montres | anoblissement par lettres patentes en 1472[2],[3], à Blois | |
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Le fief principal des Morvilliers se trouve en un hameau homonyme de l'actuelle commune de la Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine (Loir-et-Cher), mais des membres de la famille ont possédé d'autres seigneuries en pays blésois.
La famille de Morvilliers s'est éteinte au XVIe siècle dans les familles Bochetel, de La Saussaye et Miron[5].
Les plus anciens membres de cette famille, et leurs liens de parenté, sont mal connus.
Lorsqu'un Étienne de Morvillier est mentionné à Blois en 1319, la famille possède déjà une fortune grâce au commerce de drap[6].
Un Pierre de Morvillier († 1383)[Note 1] est cité comme seigneur de Cormeray, bourgeois de Blois, inhumé à l'abbaye Saint-Laumer[6], mais il portait des armes « d'argent à trois saules de sinople et à une laie de sable brochant sur le fût de celui en pointe », rappelant les saules de la famille de La Saussaye[7]. Son tombeau mentionne également ses proches : un premier Jean (ou Jehan) et une Gile apparaissent comme ses grands-parents paternels, un deuxième Jean comme son père, et une Jeannette comme sa sœur[8].
Une autre Jeanne de Morvillier est cité comme première épouse de Philippeau Ier Le Picard († 1399), et se remaria en 1415 à Guillaume de Mâcon[9].
Un autre Étienne de Morvillier, alors auditeur des comptes à Blois puis procureur général de cette même ville, fut anobli par Louis XI en 1472[2],[3]. Son fils, Philippe Ier, était en 1458 clerc au service du général d'Outre-Seine et Yonne, Pierre de Refuge[10], établi en son château de Fougères-sur-Bièvre.
Cette famille est néanmoins distincte de la famille éponyme active aux alentours d'Amiens, en Picardie, dont le chancelier Pierre de Morvilliers était notamment membre[11].
Portrait | Nom | Règne | Titres | Notes | Jean de Morvillier († ???) | ??? – ??? | |||
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Jean de Morvillier (1507 – † 1577) | 1552 – 1564 | Évêque d'Orléans | Fils du précédent, il fut élu évêque d'Orléans puis nommé garde des sceaux de France sous François II puis Charles IX[5]. Après avoir reçu le château de la Sourdière et la seigneurie de Saint-Lubin de son oncle Jacques II, il les céda à son tour en héritage à son neveu, Jacques Bochetel[12]. |
Jean III († ???) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques Ier († 1518) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie Gaillard († ???) | Étienne III (1460–av. 1518) | Jacques II († ???) | Philippe II († ???) | François († 1520) | Jeanne Hurault († ???) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Guillaume Bochetel († 1558) | Marie († ???) | Jean (1507–1577) | Jeanne (1495–1538) | Jean de La Saussaye († ???) | Jacques III († ???) | Claude († ???) | Marie († ???) | Geneviève († ???) | François II Miron († 1566) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
famille Bochetel | famille de La Saussaye | famille Miron | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La famille de Morvilliers portait « d’argent à une laie de sable »[1],[11].
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