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Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille Zuccarelli.
La famille Zuccarelli est une famille notable corse, ayant compté en son sein plusieurs hommes politiques de gauche entre autres, notamment plusieurs maires de Bastia. Au niveau national les Bastiais se rattachent au radicalisme et plus particulièrement aujourd'hui au Parti radical de gauche (PRG).
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Le fondateur de la « dynastie », bien que par alliance, est Émile Sari, sénateur maire de Bastia de 1919 à sa mort en 1937[réf. nécessaire]. Son gendre, Jean Zuccarelli, conquerra la mairie de Bastia trente ans plus tard, en 1967. Emile Sari était lui-même neveu d'un maire de Bastia, Auguste Gaudin.
Maire de Bastia de 1968 à 1989, il est également député à plusieurs reprises.
Fils du précédent. Il est député de Haute-Corse de 1986 à 2007 et maire de Bastia de 1989 (en succédant à son père) à 1997, puis entre 2000 et 2014. Au niveau national, il est ministre des postes et télécommunications de 1992 a 1993 dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy puis ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation de 1997 à 2000, dans le gouvernement de Lionel Jospin, et est actuellement président d'honneur du Parti radical de gauche.
Henri Zuccarelli exerce la profession de directeur d'établissements de santé dans la région bastiaise. Membre du PRG, il est successivement adjoint au maire Bastia (1977-2008), conseiller général du canton de Bastia-2 (1982-2015), vice-président du Conseil général de la Haute-Corse et président de l'Office HLM de Haute-Corse[1],[2].
Fils du précédent, né le à Bastia[3], il est diplômé de l'ENSAE/Paris Tech et a fait carrière dans le secteur de l'assurance comme son père. Il est depuis 2008 conseiller municipal de la Ville de Bastia. Entre mars 2010 et décembre 2015, il a été conseiller exécutif de l'Assemblée de Corse et président de l'Agence de développement économique de la Corse (ADEC). Il était également vice-président de la fédération départementale de Haute-Corse du PRG jusqu'en juin 2016[4].
En mars 2014, Jean Zuccarelli qui ambitionnait de succéder à son père a perdu face à une liste emmenée par les nationalistes modérés de Femu a Corsica[5] dans laquelle se trouvait notamment François Tatti, ancien dauphin d'Emile Zuccarelli et exclu du PRG, ainsi que Jean-Louis Milani candidat de l'UMP au premier tour et Emmanuelle de Gentili, conseillère exécutive et présidente de la fédération PS de Haute-Corse.
En décembre 2015, Jean Zuccarelli a décidé de conduire une liste qu'il a nommée "la garantie républicaine" avec notamment François Casasoprana, ancien adjoint au Maire d'Ajaccio[6]. Sa démarche ne lui a pas permis de franchir le seuil de 5 % lui donnant la possibilité de fusionner avec une autre liste et donc de conserver son siège.
Consécutivement à l'annulation des élections départementales de mars 2015 dans le canton de Bastia III où le binôme PRG avait échoué de peu face à celui représentant la majorité municipale d'alors, Jean Zuccarelli se déclare ouvertement pour le binôme qui s'était présenté en mars 2015[6]. Or les instances du PRG, par le biais du nouveau président de la fédération de Haute-Corse, Anthony Alessandrini, souhaite s'allier avec le MCD de François Tatti et prônent un discours ouvertement autonomiste.
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