Famille Desjoyeaux

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La famille Desjoyeaux (ou Desjoyaux) est une famille française, originaire de Saint-Étienne (Loire). L'une de ses branches, implantée en Bretagne, a produit plusieurs constructeurs de voiliers et navigateurs à la voile.

Histoire

Citée dès 1394 en Forez[1],[2], la famille Desjoyeaux est établie à Saint-Étienne à la fin du XVIe siècle. Son berceau est un alleu et un petit manoir situé sur la commune de L'Étrat (Loire)[3], toujours existant.

Une branche de la même famille, demeurée à Saint-Étienne (Loire), a fondé l'entreprise Piscines Desjoyaux (Saint-Étienne), qui fabrique et installe des piscines.

Ascendance d'Hubert et Michel Desjoyeaux

  • Jacques-Jules Desjoyeaux (Saint-Étienne, 29 juillet 1826 - idem, 29 septembre 1908), président de la Chambre des Notaires de Saint-Étienne, marié le 19 juillet 1859 avec Marie-Zoé Vachier-Douvreleur (1828 - ?) dont[4] :

Autres personnalités

  • Mathieu Desjoyeaux, greffier de la châtellenie de la Tour-en-Jarez en 1522, notaire de Malleval en 1532, procureur du bailliage de Bourg-Argental en 1537, notaire et lieutenant de Chavanay de 1525 à 1553[3]. L’office de notaire de Chavanay passa ensuite à Charles Desjoyeaux (1553-1573) puis à Claude Desjoyeaux (1573)[26].
  • Claude Desjoyeaux (né en 1735), maître de carrière à La Pareille. Délégué aux Etats provinciaux et électeur du Tiers à l'Assemblée de Montbrison en 1789, il fut écroué en 1794 en raison de l’engagement de ses fils dans l’insurrection de Lyon[27],[28].
  • Barthélémy Desjoyeaux (1766-1834), fils du précédent, maître de carrière. En 1793, pendant la Terreur, il s'engagea aux côtés des Lyonnais du général de Précy contre les troupes de la Convention. Lors du siège de Lyon, il prit part à la défense de la ville comme canonnier, avant de tenter de recruter des volontaires pour la cause lyonnaise en Forez[29]. Il fut à ce titre écroué à Saint-Étienne[28]. En 1814, à la Restauration, il fut décoré du Lys. Propriétaire de carrières de grès au Treuil (Saint-Étienne), il fut maître d'œuvre de plusieurs édifices importants, en particulier l'Hôtel de ville de Saint-Étienne[30]. Il se lança ensuite dans l'exploitation houillère[31],[32].
  • Étienne Desjoyeaux (1781-1858), officier français du Premier Empire, maire d'Outre-Furan de 1833 à 1850.
  • Claude Desjoyeaux (1836-1883), maire de Saint-Étienne de 1871 à 1874.
  • Mathieu-Marie Desjoyaux (1841-1911), frère du précédent, ingénieur civil des mines à la Compagnie des Houillères de Saint-Étienne. Il se distingua lors de la catastrophe du puits Verpilleux en 1889 en portant assistance aux victimes[33],[34]. Chevalier de l'Ordre Impérial de la Rose du Brésil.
  • Joseph Desjoyaux (1862-1935), agriculteur et homme politique. Il fut dans sa jeunesse secrétaire particulier du Comte de Paris (Philippe d'Orléans)[35]. De tendance conservatrice, tenant du catholicisme social, il fut maire de Saint-Galmier pendant 23 ans et conseiller général de la Loire de 1901 à 1919. Fondateur et président de la Société hippique de Saint-Galmier, il créa en 1899 l'hippodrome de Saint-Galmier sur un terrain lui appartenant. Il favorisa la fondation de la compagnie Badoit, dont la source Noël avait été achetée à sa famille en 1893[36].
  • François-Noël Desjoyaux (1893-1918), fils du précédent. Soldat de la classe 1913, incorporé au 14e dragons (classé premier au brevet d'aptitude pour la cavalerie), brigadier en 1914, blessé au cours de la campagne de Lorraine (1914). Sous-lieutenant en 1917, détaché à sa demande dans l'infanterie (15ème régiment d'infanterie), il fut tué par un obus aux Abris-Brûlés, près de Coucy-le-Château, le 26 septembre 1918. Inhumé au cimetière de la ferme Loire, commune de Trosly-Loire (Aisne). Chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre (2 citations)[37]. A épousé en 1918 Emma Ruffier (1896-1980), remariée en 1923 au docteur Maurice Thiollier, fils de l'industriel et photographe Félix Thiollier.
  • Claude-Jean-Noël Desjoyeaux (1885-1923), historien français. Formé à l'École libre des sciences politiques et à l'École des hautes études, il fut auteur d'une étude sur le Projet de Chambre haute du Duc de Broglie[38], de La fusion monarchique[39], sur la campagne monarchique de 1873 et la négociation entre les deux branches de la Maison de France, ainsi que de divers articles sur des sujets historiques ou culturels. Il collabora en particulier à la revue Le Correspondant et fut membre de plusieurs sociétés savantes. Ses rechercher relatives au sacre des rois de France furent utilisées par son ami Jean de Pange pour la rédaction de son ouvrage : Le Roi très-chrétien [40],[41],[42].

Postérité

Notes et références

Voir aussi

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