Famille Courlet de Vregille
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Courlet de Vregille, anciennement Courlet, est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Franche-Comté. La branche aînée Courlet de Boulot étant éteinte depuis 1862, seule subsiste la branche cadette de Vregille.
Famille Courlet de Vregille | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'azur au chevron accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un cœur, le tout d'or. | |
---|---|---|
Devise | « Altius cor laetum. » | |
Période | XVIe – XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Comté de Bourgogne, Franche-Comté | |
Allégeance | Royaume de France | |
Demeures | Château de Boulot Château de Vregille |
|
Charges | Baillis des terres des princes d'Orange en Franche-Comté, conseillers au parlement de Besançon, conseillers-maîtres en la chambre des comptes de Dole | |
Fonctions militaires | Officiers, garde du corps du roi | |
Récompenses militaires | Ordre de Saint-Louis, Ordre de la Légion d'honneur | |
modifier |
Elle compte parmi ses membres des baillis des terres des princes d'Orange en Franche-Comté, des conseillers au parlement de Besançon et des conseillers-maîtres en la chambre des comptes de Dole.
La famille Courlet est originaire du bourg de Liévremont d'où elle vint au XVIe siècle se fixer à Pontarlier. Son premier auteur connu, Hugues Courlet, était en 1527 procureur de la seigneurie de Lièvremont pour les princes d'Orange[1].
La filiation suivie remonte à Claude Courlet, qualifié selon les sources de « bourgeois de Pontarlier en 1579 » et de « noble Claude Courlet, licencié es lois ».
Nicolas-Antoine Labbey de Billy dans son Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne (1815) fait remonter la filiation de cette famille à « noble Claude Courlet, (vivant à la fin du XVIe siècle), licencié ès lois, bailli général des terres du prince d'Orange » en Franche-Comté[2]. La qualification de « noble » est très souvent portée en Franche-Comté par les docteurs ès droit à titre d'honneur sans pour autant qu'ils aient les privilèges de la noblesse[3].
En 1678, la famille Courlet n'avait pas de principe de noblesse reconnu car elle obtint à cette date une autorisation de posséder en fief (autorisation que devaient demander les roturiers pour posséder en fief[4]) pour la seigneurie de Boulot[1],[5] (Permission de tenir bien en fief au sieur Alexandre Courlet, avocat [6]).
Le premier à porter la qualité d'écuyer, réservée à la noblesse, fut Alexandre Courlet, seigneur de Boulot et de Vregille, après avoir acquis la charge anoblissante de conseiller au parlement de Besançon le [1].
Colette Brossault dans Les intendants de Franche-Comté écrit : « Claude François Courlet, seigneur du Boulot, subdélégué de Pontarlier en 1696 et 1697, ne devient noble que par la mort de son père acquéreur d’un office de conseiller au parlement, et par l’achat qu’il fait lui-même d’une charge de conseiller à la chambre des comptes de Dole en 1698. »[7].
Roger de Lurion dans le Nobiliaire de Franche-Comté (1890) fait remonter la filiation de cette famille à Claude Courlet, « bourgeois de Pontarlier en 1579 »[5].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « Ce Claude Courlet peut avoir été le même personnage qu'un Claude Courlet, de Lièvremont, qui dans un acte d' est qualifié notaire, homme sujet et originel mainmortable de Sa Majesté à cause de sa seigneurie de Lievremont. Un tableau généalogique conservé dans le Nouveau d'Hozier ne donne la filiation que depuis noble Claude Courlet, demeurant à Pontarlier, qui obtint des lettres de docteur es droits le »[1].
En 1592 Claude Courlet (1521-1613) est tabellion général (notaire) au Comté de Bourgogne[8].
En 1609 Jean Courlet, procureur postulant au ressort de Pontarlier est également qualifié de « bourgeois de Pontarlier »[9].
F. de Saint-Simon donne pour principe de noblesse à cette famille la charge de conseiller au parlement de Besançon le et indique qu'elle obtint une permission de tenir en fief en 1678[10].
Selon Régis Valette, la famille Courlet de Vregille fut anoblie au XVIIIe siècle par des charges occupées au parlement de Besançon[11].
L'ouvrage Grands notables du Premier Empire (Jura, Haute-Saône, Doubs) (1979) indique également que la famille Courlet de Vregille a été anoblie en 1704 par l'achat d'une charge de conseiller au parlement et précise : « L'anoblissement avait été précédé, à la fin du XVIIe siècle, par l'achat des seigneuries de Boulot et de Vrégille »[12].
La famille Courlet se divisa au début du XVIIIe siècle en deux branches dites « Courlet de Boulot » (ainée, éteinte en 1862) et « Courlet de Vregille » (cadette, subsistante).
Quatre générations de membres de la famille Courlet furent nommés à l'office de bailli général des terres et seigneuries des princes d'Orange au comté de Bourgogne de 1579 à 1668.[réf. nécessaire]
Plusieurs membres de la famille Courlet furent pourvu de charges anoblissantes au parlement de Besançon et en la chambre des comptes de Dole.[réf. nécessaire]
* Auguste Courlet de Vregille (1804-1883) (son fils), fut chevalier de la Légion d’honneur (1869) et président de la Cour d’Appel de Besançon. Ses succès au collège royal de Besançon furent si brillants qu’un rapport fait au roi par le recteur de l’Académie lui fit décerner, à l’âge de 10 ans, la décoration du Lys. Artiste, il garda toute sa vie une activité de peintre ; très vite, ses conseils et ses suffrages comptèrent, dans les expositions, parmi les plus compétents et les plus éclairés de la province. Il fut ainsi membre de la Commission de surveillance de l’école de dessin de Besançon et de l’École des Beaux-Arts, ainsi que du musée de cette ville. Mais la société pour laquelle il manifesta le plus d’intérêt fut la Société de Secours et de Patronage, dont il fut l’administrateur le plus dévoué et le plus actif[19]. Il épousa Marie Valentine de La Chapelle en 1841.
Longtemps avant son arrivée aux charges parlementaires la famille Courlet avait des armoiries. Elles étaient gravées avec la date 1525 sur une maison qu'elle possédait à Lièvremont[2].
En 1696, La famille Courlet fait enregistrer son blason à l'Armorial général de France. Elle porte : D'azur au chevron accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un cœur, le tout d'or.[réf. nécessaire]
Les principales alliances de la famille Courlet de Boulot et de Vregille sont : Cécile, Favrot, Comte, Meillardet, Mareschal de Longeville, d'Agay, de Raymond, de Tabouret de Crespy, Droz, Compagny de Courvières, le Bas du Plessis, de Bancenel, Durand de Gevigney, Castellain de Lispré, Arnoux de Corgeat, Passerat de La Chapelle, Huet de Charmoille, de Beaurepaire, de La Chapelle d'Uxelles, d'Orival de Miserey, Lefebvre de Saint-Germain.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.