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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Félix Bourquelot est un historien français, né à Provins le , mort à Paris le [1], à 53 ans.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Provins - ville basse (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Universitaire (à partir du ), expert judiciaire, historien, diplôme d'archiviste-paléographe |
Membre de |
Société bibliophile-historique (d) (jusqu'en ) Société nationale des antiquaires de France (- Comité des travaux historiques et scientifiques (- École nationale des chartes Société d'archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne |
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Distinction |
Il est né le 19 août 1815 à Provins d'un père avoué au tribunal et maire de la ville de 1831 à 1842. Il poursuit ses études à Paris au collège Louis-le-Grand, puis suit à l'École de droit des cours qui ne l'intéressent guère[2]. Il achève néanmoins ces études en 1838, année où il est reçu avocat[3].
Plus intéressé par la littérature et par l'histoire, il prend à la Société bibliophile-historique[4] et publie en 1839, puis le second volume en 1840, une Histoire de Provins en deux volumes. En 1839, il est admis élève pensionnaire à l'École royale des chartes[5], dont il sort en 1841 avec le titre d'archiviste paléographe[6]. Cette même année, il présente son Histoire de Provins au « Concours des antiquités nationales », obtenant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres une des trois médailles de 500 francs, récompensant chaque année les trois meilleurs travaux qui lui sont soumis[7].
Auparavant, dans le courant de l'année 1840, le ministre de l'Instruction publique, Victor Cousin, l'adjoint par arrêté au groupe des jeunes érudits chargé d'aider Augustin Thierry, devenu aveugle et paralytique, à rédiger la Collection des monuments de l'histoire du Tiers-État. Pendant quatre ans, il travaille dans l'ombre aux côtés de Charles Louandre et de Ludovic Lalanne, mais, à partir de 1844, il devient l'assistant personnel de Thierry jusqu'à la mort de celui-ci en 1856[8]. Il poursuit ensuite ce travail avec Louandre, tout en se consacrant à de multiples études et notices sur l'histoire de sa province, qui lui fournissent la matière à deux ouvrages plus importants : les Mémoires de Claude Haton (1857), et les Foires de Champagne (1865)[9].
Entretemps, Quérard, après avoir publié en 1842 la France littéraire, entreprend la rédaction de la France littéraire contemporaine ; XIXe siècle, mais il abandonne en cours. Son éditeur, Félix Daguin, charge Louandre et Bourquelot de finir ce travail. Ils achèvent ensemble les tomes II, III et IV, Bourquelot et Alfred Maury le tome V, et enfin Maury seul termine le tome VI, le dernier[10].
En 1845, il épouse Claire Fabreguettes, fille d'un consul de France en Crète, ce qui lui donne l'occasion de voyager soit en France (les îles de Lérins, Nice, Lodève, Auxerre, etc.) soit à l'étranger (Milan, la Sicile, l'île de Candie, Constantinople, etc.). Il rapporte immanquablement de ces voyages des mémoires historiques ou archéologiques[11], malgré les conseils d'amis qui lui reprochent de trop se disperser, ainsi que le montre la liste non exhaustive de ses travaux[12].
Libri est un mathématicien et un bibliophile italien, qui parvient en 1841 à se faire nommer secrétaire de la Commission du Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Il profite de ses fonctions pour subtiliser dans de nombreuses bibliothèques une énorme quantité de livres rares et d'autographes. Le scandale n'éclate qu'au bout de plusieurs années. Libri parvient à s'enfuir avec une partie de son butin avant d'être inculpé, grâce à la complicité de son collègue de la Commission des monuments historiques, Prosper Mérimée. Au moment de l'instruction, Bourquelot est appelé en tant qu'expert pour identifier et répertorier des milliers de lettres et autres pièces en italien trouvées chez l'accusé. Son expertise joue un rôle important dans cette affaire[13]. Bourquelot répond à Mérimée au sujet de cette affaire dans la Revue des deux Mondes du 1er mai 1852.
Le 13 février 1852, il est nommé membre de la Commission des archives départementales et communales au ministère de l'intérieur. Le 29 juin 1854, il est nommé tout d'abord répétiteur, puis professeur-adjoint à l'École impériale des chartes, chargé d'enseigner l'histoire, les institutions et la géographie de la Gaule. Le 15 août 1858, il reçoit la Légion d'honneur. Les années suivantes, il souffre de douleurs cardiaques, mal qui l'emporte subitement la nuit du 14 au 15 décembre 1868 (alors qu'il se met au lit) en son domicile [14]dans le 9e arrondissement de Paris[15].
La ville de Provins a donné son nom à l'une de ses rues.
Il a fait partie des sociétés suivantes :
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