famille de la noblesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Le Jolis de Villiers ou Le Jolis de Villers est une famille subsistante de la noblesse française originaire du Cotentin en Normandie où elle a été anoblie en 1595.
Le Jolis de Villiers | |
Armes. | |
Blasonnement | D'azur au chevron d'or accompagné de trois aigles d'argent, les vols abaissés. |
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Période | XVIe siècle - à nos jours |
Pays ou province d’origine | Normandie |
Allégeance | Royaume de France France |
Charges | Secrétaire d'État, député, conseiller général, maire, sous-préfet, conseiller de préfecture |
Fonctions militaires | Gouverneur du château de Saint-Lô, général d'armée, officiers |
Fonctions ecclésiastiques | Curé |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur, ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, croix du combattant volontaire, médaille des évadés, médaille de la Résistance, ... |
Preuves de noblesse | |
Autres | Anoblissement en 1595 |
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Elle compte parmi ses membres le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées de 2014 à 2017, le député de la Vendée Philippe de Villiers, secrétaire d'État à la Culture de 1986 à 1987 et fondateur du Puy du Fou et le sculpteur Jephan de Villiers.
La famille Le Jolis de Villiers ou Le Jolis de Villers[1] est originaire de Brucheville dans le Cotentin en Normandie[2].
Si loin que l'on ait recherché, on rencontre pour la première fois un personnage nommé Pierre Le Jolis, exerçant les fonctions de tabellion[Note 1] en 1536 à Sainte-Marie-du-Mont dans l’arrondissement de Cherbourg[Note 2],[3].
Guillaume Le Jolis est le premier personnage formellement recensé de la famille Le Jolis. Il est natif vers 1550 du fief de Rochefort[4] dans la paroisse de Brucheville (arrondissement de Cherbourg), où sa famille possède un manoir[5],[6]. Il est seigneur du Jonquay. Il occupe les fonctions de gouverneur du château-fort de Saint-Lô de 1589 à 1593 en succédant à Jean d'Estouteville[7]. Sur la recommandation du marquis d'O, il avait été décidé de démanteler le château-fort, mais devant l'opposition des officiers du roi, leur capitaine-gouverneur mit tout en œuvre pour en renforcer les défenses. En remerciement pour les services ainsi rendus au royaume de France, le roi Henri IV anoblit Guillaume Le Jolis par lettres patentes de [8],[2], enregistrées à la Cour des comptes le , puis à la Cour des aides de Normandie le [9]. Conjointement avec son épouse, Marie du Buisson, dame du Bouillon[Note 3] (de La Lissondière)[11], Guillaume participe en 1602 à la fondation de la chapelle Saint-Éloi, annexée à l'ancienne collégiale Notre-Dame de Saint-Lô qui dépendait du château, sous l'autorité religieuse de Mgr de Briroy, évêque de Coutances[12].
Pierre Le Jolis, personnalité religieuse de la Manche, est l'un des fils de Guillaume Le Jolis. Il est nommé curé de Brucheville de 1647 jusqu'à sa mort survenue en 1670[13].
La famille Le Jolis était également titulaire du fief de la Ponterie à Villiers-Fossard, dans l'arrondissement de Saint-Lô. Elle sera connue sous le nom de Le Jolis de Villiers. La commune de Villiers-Fossard a adopté les armoiries de la famille — en y ajoutant une bordure d'or — en souvenir de sa présence dans la seigneurie et du manoir de la Ponterie édifié à la fin du XVIe siècle. Ce domaine a été vendu au XIXe siècle.
Puis, au XXe siècle, les enfants, orphelins de Louis Le Jolis de Villiers, capitaine au 79e régiment d'infanterie, mort pour la France en 1914 au cours d'un combat dans la forêt de Saint-Paul à Champenoux en Meurthe-et-Moselle, sont inscrits comme pupilles de la nation. Ils seront adoptés ultérieurement par leur tante maternelle de Saintignon, originaire de Lorraine. La famille sera désormais connue sous le nom de Le Jolis de Villiers de Saintignon.
C'est au cours de ce siècle que Jacques de Villiers (1913-2000) s'installe dans le département de la Vendée. Parmi ses enfants deux personnalités s'illustrent sur le plan national : Philippe de Villiers, personnalité politique française, qui a été durant de nombreuses années président du Conseil départemental de la Vendée et ses descendants qui vivent toujours en Vendée où ils ont créé un parc d'attraction touristique, Le Puy du Fou. Pierre de Villiers, général d'armée, qui fut chef d'état-major des armées françaises de 2014 à 2017.
La famille Le Jolis de Villiers a adhéré à l'ANF en 1973[14],[Note 4].
L'ascendance connue remonte au milieu du XVIe siècle à partir de Guillaume Le Jolis de Villiers, né en 1540[10].
Les armes de la famille Le Jolis de Villiers sont : D'azur au chevron d'or accompagné de trois aigles d'argent, les vols abaissés[21] ou d'azur au chevron d'or accompagné de trois aigles de sable, 2 en chef et 1 en pointe[22] ou d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois aiglettes éployées d'argent[23].
Titre de noblesse : vicomte (titre de courtoisie)[réf. nécessaire]
Les principales alliances de la famille Le Jolis de Villiers sont : du Bouillon, Alexandre, d'Escaguel (1658), de Prye (1693), Germain de La Conté (1756), de Géraldin (1787), de Lentaigne de Logivière (1822), Langlois (1830), Chauvel (1871), de Saintignon (1904), d'Arexy, de Buor de Villeneuve, de Dieuleveult, de Buttet, Griffon du Bellay, d'Alès, Tyczynski, Touvet.
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