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évêque de Meaux, traducteur du Cathéchisme du Concile de Trente De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Emmanuel-Jules-Marie Marbeau, né le à Paris et mort le à Meaux[1], est un prélat français, évêque de Meaux de 1910 à 1921.
Emmanuel Jules Marie Marbeau | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Ancien 4e arrondissement de Paris |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 76 ans) Meaux |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Léon-Adolphe Amette | |||||||
Évêque de Meaux | ||||||||
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Venite ad me omnes. Sinite parvulos venire | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Emmanuel Marbeau naît dans une famille d'industriels[2]. Il fait des études de droit avant d'entrer au séminaire[2].
Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris le . D’abord à Saint-Germain de Charonne, puis vicaire à Saint-Roch dès , il passe à Saint-Pierre de Chaillot en . Nommé curé de Saint-Honoré d'Eylau[3] en [2], il est attentif aux organisations charitables. Il est nommé chanoine honoraire de Paris à partir du [2]. Il se consacre à l'édition d'un missel pour les fidèles, qui sera ensuite réédité plusieurs fois[4]. Il traduit du latin le Catéchisme du Concile de Trente[5].
Il est nommé évêque de Meaux le , consacré évêque le par Léon-Adolphe Amette, archevêque de Paris.
Après la Catastrophe ferroviaire de Melun du 4 novembre 1913, on le voit sur les lieux pour encourager les blessés et bénir les cadavres des défunts[6].
En 1914, il se montre très présent lors des mobilisations[7] et attentif aux réfugiés[2]. Pendant la Première Bataille de la Marne, en tant qu'évêque de Meaux, Emmanuel Marbeau contribue aux secours à la population, et fait un vœu pour que la ville soit épargnée. En septembre 1915, il organise un pèlerinage dans la commune de Barcy pour célébrer le « Miracle de la Marne » et décide d'y élever un monument commémoratif[8].
Le , en reconnaissance de son action, Emmanuel Marbeau est fait Chevalier de la Légion d’Honneur[2]. Sa médaille lui est remise le par son frère Edouard Marbeau[7],[9].
Affaibli par la maladie, il meurt le [2]. Il est enterré, selon l'usage, dans la cathédrale de Meaux[10]. Dans le sanctuaire, sur la gauche, une plaque de marbre noir porte son nom ainsi que celui des quatre autres évêques enterrés dans le caveau[11].
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