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titre de noblesse français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le titre de duc Decazes a été créé par Louis XVIII, roi de France et de Navarre, le au profit de son ministre d'État, Élie Decazes (1780-1860).
Duc Decazes | ||
Armes des ducs Decazes : D'argent à trois têtes de corbeau arrachées de sable.[1],[2],[3],[4] | ||
Création | ||
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Titre | Duc Decazes ( Royaume de France) Duc de Glücksbierg ( Royaume de Danemark) |
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Premier titulaire | Élie Decazes | |
Résidence officielle | Château de Malfard, Saint-Martin-de-Laye Château de La Grave (Bonzac) |
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Immédiatement après la chute de l’Empire, Élie Decazes, fils d'un lieutenant particulier au présidial de Libourne (sous l'Ancien Régime) et juge au tribunal de la Seine (sous l'Empire), accueillit la Restauration avec empressement, refusa de signer une adresse de félicitations à Napoléon Ier après son retour de l’île d'Elbe et se déclara royaliste (« modéré »), étant resté fidèle aux Bourbons pendant les Cent-Jours. Par l’entremise du baron Joseph-Dominique Louis, il peut rencontrer le roi Louis XVIII pendant cette période, qui le récompense pour sa fidélité en le nommant préfet de police de Paris le [4] et en le créant comte le [5].
Préfet de police de Paris ( - ), il fut rapidement nommé ministre de la Police ( - ). Il fut « pair de France » (membre de la Chambre des pairs) depuis le (lettres patentes du [1] et grand référendaire de la Chambre en 1836, majorat dissous le [4]).
Après avoir été ministre de l'Intérieur ( - ) et président du Conseil des ministres français (-), Élie Decazes fut, par la même ordonnance du qui mettait fin à ses précédentes fonctions, élevé au rang de ministre d'État et titré « duc Decazes » par le roi Louis XVIII[6].
Élie Decazes, veuf de la fille du comte Muraire, a épousé le mademoiselle Wilhelmine de Beaupoil de Saint-Aulaire (12 avril 1802 † 8 août 1873 - Versailles), fille de Louis-Clair de Beaupoil de Saint-Aulaire, comte de Saint-Aulaire, et d’Henriette de Seiglières de Belleforière.
Henriette de Seiglières de Belleforière (1784-1802) était la fille de Louis Armand de Seiglières de Belleforière, marquis de Soyecourt-Feuquières, et de la princesse Wilhelmine de Nassau-Sarrebrück, et la petite-fille de Guillaume Henri II (nl), prince régnant de Nassau-Sarrebrück.
La princesse Wilhelmine de Nassau-Sarrebrück était la sœur de la princesse Anna Karoline (1751–1824), duchesse de Schleswig-Holstein-Glücksburg, qui vivait clouée dans son fauteuil au Château de Glücksburg, résidence dont elle avait l'usufruit. Veuve du duc Frédéric-Henri-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg en 1779, elle avait épousé en secondes noces (en 1782) Frédéric-Charles-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, duc de Brunswick-Bevern, mort à son tour en 1809. Sans postérité de ses deux alliances, Anna Karoline avait pris sa petite-nièce Wilhelmine de Saint-Aulaire sous sa protection et désirait pour elle une belle alliance. Elle jeta son dévolu sur le célèbre homme politique français Decazes qui n’était alors que comte et pair de France, mais promis au plus bel avenir puisque principal favori du roi de France Louis XVIII. Elle sollicita donc son parent, Frédéric VI, roi de Danemark, pour qu’il confère au futur époux de sa petite-nièce et protégée le titre de « duc de Glücksbierg ».
En considération de ce mariage, Decazes reçut du roi de Danemark, le titre ducal et le fief danois de Glücksbierg le .
L'hôtel de la légation française à Copenhague appartenait au comte Élie Decazes, du chef de sa femme, et c'était sur cet immeuble que le majorat qui devait accompagner le titre de duc avait été établi[7].
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