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journaliste et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Benjamin Jamet, dit Dominique Jamet, né le à Poitiers, est un journaliste, écrivain et homme politique français.
Vice-président Debout la France | |
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Président de la Bibliothèque nationale de France | |
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Conseiller municipal de Châtellerault | |
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Françoise Jamet (d) (jusqu'en ) |
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France Jamet (nièce par le frère) |
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Debout la France ( - |
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Né le à Poitiers[1], il est le fils de l'écrivain Claude Jamet[2], le frère d'Alain Jamet (ancien vice-président du Front national), l'oncle de la députée européenne France Jamet et le père de Marc-Antoine Jamet[3] (maire PS de Val-de-Reuil).
Sa mère meurt d'un cancer le 10 septembre 1941, alors qu'il n'a que cinq ans et que sa famille a quitté le Poitou pour Paris[4].
Élève des lycées Montaigne, Marcellin-Berthelot et Louis-le-Grand (en khâgne), il obtient ensuite une licence ès lettres classiques à la Sorbonne, et passe quelque temps à l'Institut d'études politiques de Paris, sans toutefois en obtenir le diplôme[5].
Il commence sa carrière de journaliste en tant que rédacteur à Combat (1958-1959), puis au journal Arts. À son retour de l'armée, il devient secrétaire de rédaction à France-Soir (1961), puis chroniqueur et éditorialiste au Figaro littéraire (1962-1973).
En 1973, il est grand reporter à L'Aurore (1973-1979), avant de suivre Philippe Tesson[6] comme rédacteur en chef[7] au Quotidien de Paris (1979-1987)[8].
Du 14 septembre 1981 au 16 juillet 1982, à la demande de Michèle Cotta, il tient une chronique politique quotidienne de deux minutes trente secondes sur France Inter, diffusée à 7h 10. L'ensemble de ses chroniques est réuni dans un livre publié en 1983 intitulé Une parole étouffée. Une saison sur France-Inter[9]. De mars à juin 1988, il participe à Bienvenue au Paradis de Claude Villers dans le rôle de l'archange.
Il collabora à la revue L'Esprit libre (1994). Il fut enfin éditorialiste au quotidien France-Soir puis son directeur de la rédaction de février à .
Il fut également directeur du Journal des présidentielles (1995)[10], il participe à l'émission Droit de réponse de Michel Polac sur TF1 (1981-1987), est animateur sur RMC, chroniqueur sur Paris Première et à L'Événement du jeudi (1997).
Il est rédacteur au service culture de l'hebdomadaire Marianne de 1997 à 2010, chroniqueur à Bakchich Hebdo en 2007, et de 2010 à 2012, chroniqueur au quotidien Le Bien public ainsi qu'invité régulier comme débatteur de l'émission Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddeï sur France 3 et chroniqueur sur la chaîne Histoire de 2013 à 2017.
Le il est l'un des cofondateurs, avec le journaliste Robert Ménard, du site d'information Boulevard Voltaire, dont il est en 2013 directeur de publication[11]. Il démissionne de sa fonction de directeur de publication début se disant en désaccord avec l’évolution de la ligne éditoriale du site[12],[13].
De 2017 à 2021 il fut invité comme chroniqueur sur la chaine LCI. Il écrit pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles depuis et intervient régulièrement sur Europe 1 et CNews[14],[15],[16].
Il fut chargé par François Mitterrand de coordonner le projet de la Bibliothèque nationale de France à partir de 1988. Il a ainsi été président[17], à partir de 1988, de l'Association pour la Bibliothèque de France[18] puis, de 1989 à 1994, de l’établissement public de la Bibliothèque de France[19],[20]. Il a aussi été membre du Conseil supérieur de la langue française (1989-1994).
Jean-Yves Camus et René Monzat relèvent qu'il a été un « compagnon de route des solidaristes », et qu'il a écrit dans Impact, la revue du Groupe action jeunesse[21]. En , il accorde son soutien au comité Sauvez Rolf Steiner créé par des solidaristes[22].
En 1981, il appelle publiquement à voter pour François Mitterrand au second tour de l'élection présidentielle[23].
Dans les années 1980, il est membre des Comités d'action républicaine de Bruno Mégret[24]. Le , il quitte le mouvement lors du rapprochement de l'association avec le Front national[25].
En 1983, la liste qu'il conduit aux élections municipales de Châtellerault, dans la Vienne, est battue par celle d'Édith Cresson[26]. Il devient conseiller municipal d'opposition jusqu'en 1989[27].
En , il fait partie des personnalités qui, dans Globe, invitent François Mitterrand à se représenter lors de l'élection présidentielle de l'année suivante, ce qui lui vaut d'être évincé du Quotidien de Paris, cet engagement étant jugé « contradictoire avec celui du journal[28] ».
Il fonde en 1989 l'éphémère Club 92, qu'il préside[29], et qui soutient le droit de vote des Européens aux élections françaises[30]. La même année, il fait partie du comité de soutien de Laurent Fabius, tête de la liste du Parti socialiste aux élections européennes[31].
En , il est à l'initiative de « l'appel des Trente » contre la guerre du Golfe[32].
À l'occasion du référendum sur le traité de Maastricht, en 1992, il participe au Comité civil pour le « oui » à l'Europe[33].
En 1994, il fonde le club Camille-Desmoulins[34],[35]. Pierre-André Taguieff y voit « un des signes que l'esprit de tolérance méprise les campagnes d'intimidation[36]. »
Il signe en 1999 le manifeste « Non à la guerre » lancé par la Nouvelle droite, opposé aux frappes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord en Yougoslavie[37],[38].
Lors de l'élection présidentielle de 2002, il soutient au premier tour la candidature de Jean-Pierre Chevènement[39].
En , il signe la pétition de Paul-Éric Blanrue en faveur de l'abrogation de la loi Gayssot[40].
En juillet 2012, il rejoint le parti politique Debout la République (qui deviendra Debout la France deux ans plus tard) et en est élu vice-président le 16 novembre 2013[41]. Il est à la tête de la liste présentée par ce parti aux élections européennes en Île-de-France en 2014 ; cette liste obtient 3,82 % des voix.
Comme Éric Anceau et François Morvan, il quitte Debout la France le 28 avril 2017 pour contester la décision de Nicolas Dupont-Aignan de s'allier à Marine Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017[42],[43]. En juin, il cofonde avec eux « l'Unité nationale citoyenne »[44].
Dominique Jamet a interprété le rôle d'un juge pour enfants dans l'épisode « Hallali » (1990) réalisé par Patrick Bureau pour la série Les Cinq Dernières Minutes[52].
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