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diocèse catholique en France, nom officiel avant 2006 et version courte depuis 2006 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le diocèse de Grenoble-Vienne (en latin : diocesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum) est un diocèse français suffragant de Lyon.
Diocèse de Grenoble-Vienne (la) Dioecesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum | ||
La cathédrale Notre-Dame de Grenoble. | ||
Informations générales | ||
---|---|---|
Pays | France | |
Rite liturgique | romain | |
Type de juridiction | diocèse | |
Affiliation | Église catholique en France | |
Province ecclésiastique | Lyon | |
Siège | Grenoble | |
Diocèses suffragants | aucun | |
Titulaire actuel | Jean-Marc Eychenne | |
Langue(s) liturgique(s) | français | |
Calendrier | grégorien | |
Statistiques | ||
Paroisses | 46 | |
Religieux | 25 | |
Religieuses | 75 | |
Territoire | Isère | |
Population totale | 1 243 597 hab. | |
Site web | https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/ | |
Localisation du diocèse | ||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Depuis le 14 septembre 2022, Jean-Marc Eychenne en est l'évêque nommé, installé le 22 octobre 2022.
Les 560 paroisses du diocèse ont été regroupées en 1999 en 46 paroisses nouvelles[d 1]. Le site diocésien présente chacune d'elles sur son site à travers une « Carte du diocèse »[d 2], ainsi qu'une « Carte des paroisses et curés »[d 3].
En 2010, 228 prêtres sont incardinés dans le diocèse.
Le diocèse de Grenoble a été fondé vers 380[1],[2], par la décision de l'empereur Gratien, sous la probable influence d'Ambroise de Milan et du pape Damase[3]. L'empereur donne son nom à l’antique Cularo, « Gratianopolis » (Grenoble)[2]. Son territoire est issu en partie de l'ancien diocèse romain de Vienne devenu un archidiocèse de Vienne[1].
Le diocèse de Vienne serait quant à lui le premier évêché fondé en Gaule, par saint Crescent, compagnon de saint Paul, vers 160. Il s'étendait sur l'essentiel du Viennois (Romans, La Tour-du-Pin, etc.) mais aussi sur le nord du Vivarais, sur la rive droite du Rhône (Condrieu, Annonay). Les archevêques étaient comtes de Vienne. Le diocèse a été supprimé en 1790. La titulature archiépiscopale a été relevée à la Restauration par l'archevêque de Lyon.
Le premier évêque connu de Grenoble est Saint Domnin, attesté vers 380[2]. Les évêques étaient princes de Grenoble. Le territoire du diocèse s'étendait sur une grande partie du Haut-Dauphiné, mais une partie de la Combe de Savoie (70 paroisses autour de Chambéry) en relevait également jusqu'au début du XVIIIe siècle. Était soumis à la juridiction de l'archevêque de Vienne les diocèses de Grenoble, Valence, Die, Viviers, Tarentaise, Genève et Maurienne.
Le siège épiscopal de Grenoble est retenu en 1791 pour l'établissement d'un diocèse correspondant au département de l'Isère[d 1]. Sont ainsi placées sous la juridiction de l'évêque de Grenoble des territoires relevant jusqu'alors des diocèses de Vienne (Nord-Isère), mais aussi de Die (Trièves) et de Gap (région de Corps). Douze paroisses de l'archiprêtré de Villeurbanne en sont détachées en 1955 pour rejoindre le diocèse de Lyon.
En 2006, le diocèse devient celui de Grenoble-Vienne-les-Allobroges (diocesis Gratianopolitana-Viennensis Allobrogum), plus communément appelé diocèse de Grenoble-Vienne[4].
Actuellement, le diocèse compte 46 paroisses[d 1].
La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption est une des rares à avoir conservé un groupe cathédral complet (cathédrale XIIIe-XIVe s, église Saint-Hugues, Palais épiscopal, baptistère du IVe siècle, cloître et maisons canoniales).
Liste non exhaustive des possessions historiquement tenues en nom propre ou en fief par les évêques de Grenoble et de Vienne :
En 1161, l'évêque Geoffroy est fait « prince de Grenoble » par l'Empereur[5],[6]. Le titre est conservé par ses successeurs jusqu'à la Révolution française.
Le siège épiscopal a été occupé sur de longues périodes par des familles nobles dauphinoises, donnant lieu à des dynasties épiscopales. Ainsi les Guigonides, dont sont issus les comtes d'Albon, placent quatre évêques entre la fin du Xe siècle et la fin du siècle suivant[7].
Peu de temps après et pendant près d'un siècle, du début du XIIe siècle au début du siècle suivant, ce sont les Chartreux qui occupe le siège épiscopal[8] : Hugues II (1132 — 1148) ; Noël (1148 — 1150) ; Othmar (1150 — 1151) ; Geoffroy (1151 — ap. 1163) ; Jean Ier (1164 — 1220) et Guillaume Ier (1220). Bernard Bligny qualifie cette période d'influence de la Grande Chartreuse d'union de « la bure et la mitre »[8]. Parmi eux deux membres de la famille de Sassenage, auxquels s'ajoute un troisième, Guillaume de Sassenage (1266 — 1281).
À partir de 1337, et pendant près d'un siècle, ce sont cinq membres de la famille de Chissé qui siègent[9], avant de laisser la place à quatre membres de la famille Alleman, entre 1450 et 1561[10].
Depuis 2006, le titre d'évêque de Vienne est relevé par l'évêque de Grenoble, portant désormais le titre de Grenoble-Vienne.
Le site du diocèse présente une liste des « grandes figures du diocèse de Grenoble et Vienne »[d 1].
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