En 2017, le diocèse de Trois-Rivières comprend une population de 263 780 catholiques, soit plus de 96% de la population totale de son territoire, desservie par un total de 138 prêtres et 30 diacres permanents[3].
La première messe sur le territoire de Trois-Rivières fut célébrée le par le père récolletDenys Jamet. La paroisse de Trois-Rivières a été érigée canoniquement le et la construction d'une première église, mesurant 27 m de longueur et 8 m de largeur, fut alors entreprise par François Boivin, maître charpentier. Lorsque le père Sixe Le Tac prit la relève des travaux, cette église fut détruite pour faire place à une construction plus modeste, soit une église de 18 m par 8 m. Cette dernière fut inaugurée en 1692. En 1709, puisque l'ancienne église en bois tombait en ruine, une nouvelle église en pierre fut construite au même emplacement. Cette dernière fut terminée en 1713. En 1908, celle-ci fut détruite par les flammes lors du grand incendie de 1908 en même temps que plusieurs autres bâtiments de la vieille ville.
Le diocèse de Trois-Rivières a été érigé canoniquement le par le papePie IX[1],[3],[10]. Le même jour, le pape désigna l'abbé Thomas Cooke comme premier évêque, qui était curé de Trois-Rivières et grand-vicaire depuis 1835[1],[3],[11],[12],[10]. Le , MgrPierre-Flavien Turgeon, archevêque de Québec, adressa une lettre pastorale aux nouveaux diocésains annonçant la bonne nouvelle[10]. Deux semaines plus tard, dans l'église paroissiale, Thomas Cooke était consacré évêque par MgrTurgeon[11],[10]. Le nouvel évêque demeura curé de Trois-Rivières encore sept ans, jusqu'en 1859, à cause du manque de prêtres[10]. À cette époque, le territoire du diocèse de Trois-Rivières s'étendait jusqu'aux Cantons-de-l'Est. À sa création, le diocèse de Trois-Rivières comptait 39 paroisses, 51 prêtres et environ 90 000 catholiques[10]. Le , MgrThomas Cooke lança le projet de construction d'une cathédrale. Celle-ci fut inaugurée le et comprenait un jeu d'orgue réalisé par Ovide Paradis et une cloche qui a été donnée par messieurs Turcotte et Larue.
Par la suite, le diocèse de Trois-Rivières perdit des parties de son territoire à trois reprises lors de l'érection de nouveaux diocèses: le diocèse de Sherbrooke le , le vicariat apostolique de Pontiac, de nos jours le diocèse de Pembroke, le et le diocèse de Nicolet le [3].
En septembre 1984, le diocèse de Trois-Rivières a reçu la visite du pape Jean-Paul II[1].
Le , le secteur de Parent, qui faisait appartenait auparavant au diocèse d'Amos, a été transféré au diocèse de Trois-Rivières[3].
Depuis le régime français jusqu'à la fondation du diocèse de Trois-Rivières en 1852, des vicaires généraux, dit des «grands vicaires», représentaient l'évêque de Québec dans les paroisses de la région trifluvienne.[réf.nécessaire]
Au plan du droit canonique, le diocèse de Trois-Rivières a été créé en vertu de la Bulle d'érection canonique proclamée par le pape Pie IX le [1],[3].
Au plan civil, le diocèse a été constitué le en corporation à but non lucratif en vertu d'une loi du Canada à caractère privé (12 Victoria, chapitre 136, 1849)[16] sous le nom de La Corporation épiscopale catholique romaine de Trois-Rivières, présidée par l'évêque et dont le secrétaire, en 2018, est l'économe diocésain. Son principal dirigeant en 2018 est le vicaire général. La corporation est inscrite au registre des entreprises du Québec, conformément à la Loi sur la publicité légale des entreprises (chapitre P-44.1). Quatre autres noms peuvent désigner cette corporation sur le plan légal: C.E.C.R. de T-R, Diocèse de Trois-Rivières, Évêché de Trois-Rivières et Évêque de Trois-Rivières. Cette corporation est la propriétaire, entre autres, de la cathédrale et de l'évêché de Trois-Rivières, ainsi que du mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières situé au cimetière Saint-Michel. Elle est aussi l'employeur d'une partie du personnel diocésain, celui affecté à l'administration générale du diocèse, comme ceux qui exercent des fonctions dans les services du droit (chancellerie et archives), de l'administration (économat, vérification comptable) et des ressources humaines.
Pour sa part, la fonction de l'évêque a aussi été constituée le en corporation à membre unique en vertu de la Loi sur les évêques catholiques romains (RLRQ, C. E-17), sous le nom de L'Évêque catholique romain de Trois-Rivières. Son président est l'évêque et son principal dirigeant. en 2018. est le vicaire général. La corporation est aussi inscrite au registre des entreprises du Québec, conformément à la Loi sur la publicité légale des entreprises (chapitre P-44.1).
Par ailleurs, en vertu de la Loi sur les évêques catholiques romains (RLRQ, C. E-17), l'évêque a créé une corporation à but non lucratif chargée de la pastorale diocésaine sous le nom de L'Office diocésain de pastorale de Trois-Rivières, fondée en 1937 et incorporé en février 1941, et dirigée par un conseil d'administration composé de sept personnes. La corporation est inscrite au registre des entreprises du Québec, conformément à la Loi sur la publicité légale des entreprises (chapitre P-44.1). Elle est l'employeur d'une partie du personnel diocésain, celui affecté à la pastorale diocésaine, aux communications et aux services techniques.
Aucune de ces trois corporations n'est propriétaire d'une égliseparoissiale. Les églises et les presbytères paroissiaux sont la propriété des fabriques constituées en vertu du droit canonique et de la Loi sur les Fabriques.
Outre la corporation de l'Office diocésain de pastorale, dont il est parlé plus haut, constituée en 1941 (fondée en 1937) en vertu de la Loi sur les évêques catholiques romains (RLRQ, C. E-17) pour assumer une fonction d'animation du diocèse, d'autres corporations sont placées sous l'autorité de l'évêque[17]:
Séminaire de Trois-Rivières, corporation constituée le 19 mai 1860 en vertu de la Loi sur le Collège des Trois-Rivières (23 Victoria, chapitre 133)
Grand Séminaire de Trois-Rivières (Séminaire Saint-Pie-X), constituée le 6 février 1961 en vertu de la Loi sur les évêques catholiques romains (RLRQ, C. E-17)
Le Séminaire Sainte-Marie de Shawinigan, corporation constituée le 29 mars 1950 en vertu d'une loi du Québec à caractère privé
Centre interdiocésain de formation en théologie et en pastorale pour les diocèses de Nicolet et Trois-Rivières (CIFO), corporation constituée le 7 octobre 2002 en vertu de la troisième partie de la Loi sur les compagnies (RLRQ, C. C-38)
Le territoire du diocèse de Trois-Rivières comprend le même territoire que la région de la Mauricie.
Le diocèse est subdivisé en paroisses et en unités pastorales. Les unités pastorales sont divisées en paroisses. Selon les orientations diocésaines présentées le 5 février 2017 dans le cadre du tournant missionnaire, les paroisses sont des «communautés de communautés», c'est-à-dire composées de communautés chrétiennes de proximité. Ce sont des communautés locales dont le territoire et les biens correspondent à ceux des anciennes paroisses qui existaient avant la fusion de 2018.
À compter du 1er janvier 2018, les 62 paroisses et cinq dessertes que comportait le diocèse de Trois-Rivières jusqu'en 2017 ont été regroupées pour former 14 paroisses, dont douze nouvelles paroisses.
Paroisse Du-Bon-Pasteur, à Trois-Rivières, formée de la fusion des anciennes paroisses Immaculée-Conception, Jean-XIII, Saint-Vincent-de-Paul, Sainte-Catherine-de-Sienne et Saints-Martyrs-Canadiens.
L'ancienne paroisse de l'Immaculée-Conception avait été agrandie le 9 janvier 2002 par la fusion avec les anciennes paroisses Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, Saint-François-d'Assise, Saint-Philippe et Sainte-Cécile. Depuis 2014, elle n'occupe plus la cathédrale de Trois-Rivières et les locaux adjacents à l'évêché qu'elle louait à la Corporation épiscopale catholique romaine de Trois-Rivières (CÉCR).
L'ancienne paroisse Saint-Vincent-de-Paul avait été créée le 9 janvier 2002 de la fusion des anciennes paroisses Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, Saint-Laurent, Saint-Michel-des-Forges et Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus.
L'ancienne paroisse Saints-Martyrs-Canadiens avait été créée le 9 janvier 2002 de la fusion des anciennes paroisses Saint-Jean-de-Brébeuf, Saint-Pie-X, Sainte-Marguerite-de-Cortone et Très-Saint-Sacrement.
La paroisse Du-Bon-Pasteur est propriétaire de cinq églises: Saint-Laurent, Saint-Michel-Archange (1931), Saint-Pie-X (1964), Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (1954) et Sainte-Catherine-de-Sienne (1963).
Les églises Saint-Philippe, Sainte-Cécile, Saint-François-d'Assise, Saint-Jean-Brébeuf, Sainte-Marguerite, Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, Jean-XXIII et Saint-Sacrement ont été fermées, la première le 16 décembre 2007, la seconde le 1er juin 2008, la troisième le 8 juin 2008 et les cinq autres en 2020.
Située sur le territoire de cette paroisse, la Cathédrale appartient à la Corporation épiscopale catholique romaine de Trois-Rivières. Occupée conjointement par la paroisse Immaculée-Conception de 1862 à 2014, elle est redevenue une église sans paroisse en 2014.
Paroisse Père-Frédéric, à Trois-Rivières, formée de la fusion des anciennes paroisses Père-Frédéric-Janssoone, Saint-Eugène, Saint-Odilon, Sainte-Famille et Sainte-Marie-Madeleine.
L'ancienne paroisse Père-Frédéric-Janssoone avait été créée le 21 novembre 2004 de la fusion des anciennes paroisses Saint-Louis-de-France et Sainte-Bernadette.
L'ancienne paroisse Sainte-Marie-Madeleine avait été agrandie le 21 novembre 2004 par la fusion avec les anciennes paroisses Saint-Gabriel-Archange et Saint-Lazare.
La paroisse Père-Frédéric est propriétaire de six églises: Saint-Gabriel-Archange (1973), Saint-Lazare (1929), Saint-Odilon (1957), Sainte-Bernadette (1970), Sainte-Famille (1967) et Saint-Louis-de-France (1902).
Les églises Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Eugène ont été fermées, la première en 2012 et la seconde en 2017.
Situés sur le territoire de cette paroisse, la Basilique Notre-Dame-du-Cap et le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap appartiennent à la corporation Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Formant un lieu de pèlerinage, elles ne sont pas des églises paroissiales.
Paroisse Sainte-Marguerite-d‘Youville, à Shawinigan, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Gérard-des-Laurentides et Sainte-Marguerite-d’Youville.
Avant 2000, il existait neuf paroisses dans l'ancienne ville de Shawinigan. Le 14 juillet 2000, elles ont été remplacées par deux paroisses: la paroisse Sainte-Marguerite-d'Youville regroupait les anciennes paroisses Assomption, Christ-Roi, Saint-Charles-Garnier, Saint-Marc, Sainte-Croix et Sainte-Hélène, tandis que la paroisse Jacques-Buteux regroupait les anciennes paroisses Saint-Bernard, Saint-Pierre et Sacré-Cœur. Le 16 octobre 2009, les deux paroisses Sainte-Marguerite-d'Youville et Jacques-Buteux ont été unifiées sous le vocable Sainte-Marguerite-d'Youville. Les églises Christ-Roi, Sainte-Croix, Sainte-Hélène ont été fermées le 18 avril 2004[18] et l'église Saint-Bernard a été fermée le 30 décembre 2005[19].
Paroisse Notre-Dame-de-la-Joie, à Shawinigan et à Mont-Carmel, formée de la fusion des anciennes paroisses Notre-Dame-de-la-Présentation, Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-André, Saint-Sauveur et Sainte-Jeanne-d’Arc.
Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation, à Shawinigan et à Grandes-Piles, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Georges de Champlain, Saint-Jacques-des-Piles (Grandes-Piles), Saint-Jean-Baptiste-de-Grand-Mère, Saint-Jean-des-Piles, Saint-Paul, Saint-Théophile du Lac-à-la-Tortue et Sainte-Flore.
Paroisse Saint-Martin-de-Tour, à La Tuque, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Théodore (Trois-Rives, secteur Grande-Anse), Saint-Jean-Bosco (La Bostonnais), Saint-Hippolyte (La Tuque, secteur La Croche), Saint-Éphrem (La Tuque, secteur Lac-à-Beauce), Notre-Dame-des-Neiges (Lac-Édouard), Saint-Martin-de-Tours (La Tuque) et Saint-Zéphirin (La Tuque)
La paroisse Saint-Martin-de-Tours a été créée le 26 mars 2001 de la fusion des anciennes paroisses Saint-Jean-Bosco (La Bostonnais), Saint-Hippolyte (La Croche), Notre-Dame-des-Neiges (Lac-Édouard), Saint-Éphrem (Lac-à-Beauce), Marie-Médiatrice et Saint-Zéphirin.
Dessertes:
Saint-Thomas de Parent
Wemotaci
Paroisse Sainte-Élisabeth, dans la MRC des Chenaux, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Prosper, Saint-Stanislas, Sainte-Anne-de-la-Pérade et Sainte-Geneviève-de-Batiscan.
Paroisse Saint-Laurent-de-la-Moraine, dans la MRC des Chenaux, formée de la fusion des anciennes paroisses Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain, Saint-François-Xavier de Batiscan, Saint-Luc, Saint-Maurice et Saint-Narcisse.
Paroisse Saint-François, dans la MRC de Mékinac, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Joseph de Mékinac, Saint-Roch, Saint-Séverin, Saint-Timothée et Saint-Tite.
Paroisse Saint-Cœur-de-Marie, dans la MRC de Mékinac, formée de la fusion des anciennes paroisses Notre-Dame-des-Anges, Saint-Adelphe, Saint-Éloi-les-Mines, Saint-Rémi du Lac-aux-Sables et Sainte-Thècle.
Paroisse Saint-Frère-André, dans la MRC de Maskinongé, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Antoine-de-Padoue de Louiseville, Saint-Joseph de Maskinongé, Saint-Édouard, Saint-Justin, Saint-Léon-le-Grand, Sainte-Angèle-de-Prémont et Sainte-Ursule.
Paroisse Saint-Christophe, dans la MRC de Maskinongé, formée de la fusion des anciennes paroisses Saint-Alexis-des-Monts, Saint-Barnabé, Saint-Paulin, Saint-Sévère et Sainte-Anne-d’Yamachiche
Paroisse Notre-Dame-de-l’Alliance, dans la MRC de Maskinongé et à Trois-Rivières, formée de la fusion des anciennes paroisses La visitation-de-la-Sainte-Vierge de Pointe-du-Lac (Trois-Rivières), Notre-Dame-des-Neiges de Charette, Saint-Boniface, Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Mathieu et Saint-Thomas-de-Caxton.
L'évêque est assisté par les conseils et comités suivants[17]:
Bureau de coordination pastorale, composé de l'évêque, du vicaire général et de la personne coordonnatrice de la pastorale d'ensemble
Table de concertation des services diocésains, qui regroupe l'évêque, le vicaire général, la personne directrice du Service de l'animation pastorale, le directeur du Service des ministères, le directeur du Service des ressources humaines, la directrice du Service des communications, le chancelier et l'économe diocésain
Conseil presbytéral
Collège des consulteurs
Conseil diocésain de pastorale
Conseil pour les affaires économiques
Conseil de l'évêque sur les immobilisations des fabriques
Comité des nominations
Comité de l'Ordonnance sur les tarifs
Comité de traitement des plaintes contre le harcèlement psychologique
Comité de révision et de mise à jour de l'Ordonnance concernant le statut et les conditions de travail des agentes et agent de pastorale laïques en paroisse
Comité de révision et de mise à jour du Règlement sur les mandats pastoraux
Cas d'abus sexuels
Congrégations actuelles
En 2020, le diocèse de Trois-Rivières compte 19 instituts de vie consacrée et sociétés de vie apostolique (congrégations religieuses)[20].
Son acte de sépulture date du 24 septembre 1795. Il y est qualifié de «grand vicaire du diocèse». Dans son article du Dictionnaire biographique du Canada, Raymond Douville rapporte qu'il aurait cessé sa charge en 1788.
La loi date de 1849, soit trois ans avant l'érection canonique. Un Acte de la législature de Québec, en 1869, a confirmé la légalité de la corporation trifluvienne de 1852 créée en vertu de cette loi de 1849. Source: Siméon Pagnuelo, Études historiques et légales sur la liberté religieuse en Canada, Montréal, Éditions C.O. Beauchemin & Valois, 1872, pages 248-249.
Louise Plante. «De neuf à une seule paroisse à Shawinigan, On célèbre la création de la nouvelle paroisse Ste-Marguerite-d'Youville», Le Nouvelliste, 9 septembre 2009, p.6Sur Cyberpresse. Selon cet article, quatre églises et sept presbytères ont été vendus. En 2009, la Société Saint-Vincent-de-Paul, organisme de bienfaisance, occupe l'ancienne église Christ-Roi (la première, construite en 1938 et vendue 55 000 $), le Centre de formation et de réinsertion Yves-Marcil occupe l'ancienne église Sainte-Croix depuis 2008, et le Pavillon de l'assuétude, centre de désintoxication, occupe le presbytère Saint-Marc (vendu 490 000 $). L'ancienne église Christ-Roi (la deuxième, construite en 1963-1965) était devenue un restaurant en 1994 puis fut démolie en 2002 pour faire place à une pharmacie. L'ancienne église Saint-Bernard (1914) est inoccupée (vendue 50 000 $ en 2006). L'église Saint-Marc est la plus fréquentée des cinq églises de la nouvelle paroisse. L'église Saint-Pierre, la doyenne, est la seule à posséder un caractère patrimonial reconnu. Ajoutons aussi que l'église Immaculate Heart of Mary, de Shawinigan, a été vendue en 1990 (75 000 $).
Disparition le 16 octobre 2009 de la paroisse Jacques-Buteux, à Shawinigan, fondée le 14 juillet 2000 par la fusion des paroisses Sacré-Cœur, Saint-Bernard et Saint-Pierre. Le territoire de la paroisse Jacques-Buteux a été fusionné à la paroisse Sainte-Marguerite-d'Youville, à Shawinigan.
Ce chiffre, inscrit tel quel dans l'annuaire diocésain de 2018, devrait être pris avec précaution, à cause de l'écart important qu'il présente avec les chiffres précédents et suivants.
Deux prêtres ont été ordonnés en 2009: Dany Dubois et Guy Bossé. Quatre prêtres sont décédés en 2009: MgrPaul Guay, Jean-Paul Berthiaume, Claude Lacombe sénior et Marcel Lambert.
Quatre prêtres sont décédés en 2008: Jean-Paul Foley, Grégoire Lachance, Henri-Paul Massicotte et Maurice Dumas, portant ainsi le nombre de prêtres à 96.
En 2009, les Carmes Déchaux comptent sept membres au lieu de huit, la Fraternité sacerdotale cinq membres au lieu de six, les Jésuites un membre au lieu de quatre, et les Oblats de Marie-Immaculée 28 membres au lieu de 31. Cette diminution totale de huit est compensée par l'arrivée des Pères Montfortains qui comptent neuf membres.
Ce chiffre inclut les frères profès enseignants (367) et les frères profès convers (67). Les statistiques de 1961 donnent aussi 8 scolastiques et 261 juvénistes.
Ce chiffre inclut les frères profès enseignants (327) et les frères profès convers (66). Les statistiques de 1960 donnent aussi 55 scolastiques et 255 juvénistes.
Cinq résidences ont été fermées en 2009: la résidence des Sœurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, ouverte en 1983 dans la paroisse Immaculée-Conception-de-la-Sainte-Vierge, à Trois-Rivières; la résidence des Sœurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, ouverte en 1993 dans la desserte Sainte-Rose-de-Lima, à Wemotaci; la résidence des Sœurs de la Charité de Saint-Louis, ouverte en 1995 dans la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc, à Shawinigan; la résidence des Filles de Jésus, ouverte en 1986 dans la desserte Saint-Joseph-de-Mékinac, à Trois-Rives; la résidence des Ursulines, ouverte en 1908 dans la paroisse Jacques-Buteux, à Shawinigan. Une résidence a été ouverte en 2009: la résidence des Sœurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge, dans la paroisse Saint-Timothée, à Hérouxville.
Daniel Robert et René Beaudion, «Le patrimoine religieux de Trois-Rivières», Patrimoine trifluvien, Bulletin annuel d'histoire, Trois-Rivières, Société de conservation et d'animation du patrimoine, no8,.
Daniel Robert et René Beaudion, «Le patrimoine religieux de Trois-Rivières» (Complément au bulletin d'histoire Patrimoine trifluvien no 8)», Carnet du patrimoine, Bulletin de liaison des membres de la SCAP, Trois-Rivières, Société de conservation et d'animation du patrimoine,.
Georges Panneton et Antonio Magnan sr., Le diocèse de Trois-Rivières 1852-1952: Biographies sacerdotales, organisation diocésaine, notes historiques, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, , 381p..
Georges Panneton et Antonio Magnan sr., Le diocèse de Trois-Rivières 1962: Biographies sacerdotales, L'organisation diocésaine, Les paroisses et les curés, Les instituts religieux, Les prêtres défunts, Notes historiques - Histoire du diocèse, Les vocations sacerdotales et missionnaires, Trois-Rivières, Les Éditions du Bien Public, , 517p..
Hervé Biron, Grandeurs et misères de l'Église trifluvienne (1615-1947), Trois-Rivières, Les Éditions trifluviennes, , 245p..
Jean Panneton, Le diocèse de Trois-Rivières, 1852-2002: 150 ans d'espérance, Sillery, Québec, Septentrion, , 259p. (ISBN2-89448-336-8, lire en ligne).