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congrégation religieuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Clercs[a] de Saint-Viateur (CSV) ou Viatoriens[a] (en latin Congregatio Clericorum Parochialium seu Catechistarum S. Viatoris) constituent une congrégation cléricale de droit pontifical.
Clercs de Saint-Viateur | |
Devise : Sinite parvulos venire ad me | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | par Jean-Gaston de Pins |
Approbation pontificale | par Grégoire XVI |
Institut | congrégation cléricale |
Type | apostolique |
Spiritualité | école française de spiritualité |
But | enseignement, catéchèse |
Structure et histoire | |
Fondation | Vourles |
Fondateur | Louis Querbes |
Abréviation | C.S.V |
Autres noms | Viatoriens |
Patron | Viateur de Lyon |
Site web | https://viateurs.fr/index.htm |
Liste des ordres religieux |
Cette congrégation a été fondée le en France à Vourles près de Lyon, par le père Louis Querbes[1] (1793-1859), curé de cette paroisse.
Ordonné prêtre en 1816, Louis Querbes est nommé vicaire à Saint-Nizier avant de rejoindre la paroisse de Vourles (Rhône) où il va rester jusqu'à sa mort. C'est de là, qu'entre 1826 et 1831, il pose les bases d'une association de catéchistes qui assureront l'éducation chrétienne des enfants et les tâches affectées aux clercs paroissiaux : préparation des offices, des chants.
L'approbation pontificale donnée le légitime la congrégation des Clercs de Saint-Viateur. L'intuition du P. Querbes, qui voulait mettre à l'honneur la collaboration avec les laïcs a été redécouverte depuis le concile Vatican II. Les Viatoriens sont des enseignants, et ils sont donc impliqués dans des ministères paroissiaux et à tous les niveaux de l'éducation, de l'école primaire à l'université.
Leur patron, saint Viateur de Lyon, mort vers 390 fut un catéchiste du IVe siècle à Lyon.
Plusieurs instituts ont fusionné avec les clercs de Saint-Viateur :
L'institut a été expulsé de France par les lois anti-congrégationnistes de la Troisième République ; ses églises, couvents, écoles, maisons de retraite, juniorats et les provincialats ont été nationalisés. La province de Rodez s'est repliée en Espagne. Une trentaine de frères sont partis pour le Canada. L'institut s'est donc étendu depuis ses origines françaises vers les États-Unis et le Canada, où il était encore très présent jusque dans les années 1970 ; maintenant il a des provinces et des missions à travers le monde, mais surtout sur le continent américain (Canada, États-Unis, Bolivie, Bélize, Chili, Haïti, Honduras, Pérou). En 1960, les Viatoriens étaient mille sept-cent soixante, dont mille cent-quarante-six Canadiens. En 1980, les Viatoriens étaient au nombre de mille deux cents, répartis dans cent vingt maisons. L'institut n'est plus majoritairement francophone et n'est plus présent en Europe qu'en Espagne, et de retour en France avec une petite communauté dans le Rouergue, en plus de la maison généralice qui est située à Rome, 41, Via Padre Angelo Paoli. L'institut doit faire face à la crise des vocations depuis les années 1970, avec une déchristianisation très profonde au Canada francophone. En 2005, les Viatoriens ne sont plus que six cent-vingt-six, dont deux cent-soixante prêtres[3]. Son supérieur général est un prêtre de nationalité américaine, le R.P. Mark Francis[4].
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