Dignonville
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Dignonville est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Dignonville | |
Vue générale du village. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Daniel Micard 2020-2026 |
Code postal | 88000 |
Code commune | 88133 |
Démographie | |
Gentilé | Dignonvillois, Dignonvilloises |
Population municipale |
209 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 39″ nord, 6° 30′ 23″ est |
Altitude | 345 m Min. 322 m Max. 400 m |
Superficie | 5,93 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épinal-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier |
Ses habitants sont appelés les Dignonvillois[1].
Dignonville est une petite commune rurale située, à vol d'oiseau, à 8,5 kilomètres au nord-est d'Épinal[2].
Bayecourt | Villoncourt | Sercœur | ||
Capavenir Vosges | N | |||
O Dignonville E | ||||
S | ||||
Dogneville | Jeuxey | Longchamp |
La superficie de la commune est de 593 hectares ; l'altitude varie entre 322 et 400 mètres[3].
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[4].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de St-Adrien et le ruisseau des Bouxis[5],[Carte 1].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 929 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épinal », sur la commune de Dogneville à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
La commune est desservie par la route départementale 66 qui vient de Longchamp : il faut noter que cette unique départementale ne traverse pas le village, mais y aboutit, juste en desserte, ce qui en fait un village calme, sans aucun transit. Les autres voies sont communales.
À l'exception de la rue Saint-Vincent (patron de la paroisse), de la ruelle des Seigneurs (ancien chemin des Seigneurs) et de la place Gaston-Litaize (en souvenir de ses passages), les noms de rues ou de voies sont empruntés au cadastre : rue de la Praye, Villancôte, rue de la Côte, rue de Loriquette, rue du Pâquis, Michelvaut, chemin des Cherrières, etc. Jusqu'en 1993, les rues de la commune ne portaient pas de nom, ni les maisons de numéro pour le service des postes...
Au , Dignonville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), forêts (36 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La population se répartit depuis le centre historique près de l'église, à travers un village-rue en fer à cheval, et un lotissement récent qui s'étire le long du Grand Bois, le Pâquis.
Les communes limitrophes sont Sercœur, Villoncourt, Longchamp, Bayecourt et Dogneville.
La maison la plus ancienne date de 1730 (inscription QM 1730 BP), après la ruine de la seule maison XVIIe siècle en 1990. Le groupe des plus anciennes maisons est situé autour de l'église, chemin des Seigneurs.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 75, alors qu'il était de 63 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,7 %, en hausse par rapport à 1999 (83,1 %).
Le toponymiste Ernest Nègre cite Dinovilla au XIe siècle, Denovelle en 1336, Daigneville en 1393, Degnonville en 1494[19].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Dignonville est défendue par le lieutenant Martin en 1940. Les canons du fort "de Longchamp" (situé sur la commune de Dignonville) participent à la bataille d'Epinal et de Jeuxey, du 18 au 22 juin 1940. Les défenseurs du fort, dernier de Lorraine a avoir résisté, reçoivent les honneurs des Allemands, le 22 juin 1940[20]. Le , Dignonville est libérée par la 7e armée américaine du général Alexander Patch. À noter que trois impacts de balles sont encore visibles sur la plaque d’entrée du cimetière.
Après la guerre, dans le cadre du nettoyage des zones de combat (désobusage), les Américains réalisent un dépôt de matériel non explosé dans une carrière située au Champ Cailloux. En 1946, un habitant de Dogneville fait sauter accidentellement le dépôt, provoquant sa destruction totale ainsi que celle des vitraux de l’église. On ne retrouva de lui qu’un bras.
L'école communale a compris de la fin du XIXe siècle jusqu’au début des années 1980 une classe unique mixte. L’instituteur savait chercher les enfants aux champs, et prolonger la classe après l’heure si nécessaire. Les élèves obtenant le certificat d’études avant 14 ans profitaient de leur présence en classe pour apprendre à lire aux plus petits. Après un temps de fermeture complète de l’école, elle fut rouverte pour une classe de maternelle, dans le cadre du regroupement pédagogique[21].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1840 | 1845 | François Etienne | ||
1845 | 1846 | Jean-Joseph Prévot | ||
1846 | 1848 | Nicolas Valet | ||
1848 | 1849 | Jean-Joseph Guery | ||
1849 | 1851 | Jean-Joseph Prévot | ||
1851 | 1852 | Jean-Nicolas Bled | ||
1852 | 1853 | Jean-Joseph Guery | ||
1853 | 1863 | François Etienne | ||
1863 | 1864 | Joseph Bergist | ||
1864 | 1867 | Charles Cousin | ||
1867 | 1871 | Jean-Joseph Prévot | ||
1871 | 1881 | Jean-Baptiste Rivot | ||
1881 | 1884 | Jean-Baptiste Huguenin | ||
1884 | 1887 | Victor Collignon | ||
1887 | après 1904 | Jean-Baptiste Rivot |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
en 1929 | Adolphe Huguenin | |||
vers 1945 | Auguste Prévot | Agriculteur | ||
vers 1945 | mars 1965 | Henri Ruer | Agriculteur | |
mars 1965 | juin 1995 | Maurice Huguenin | Agriculteur | |
juin 1995 | avril 2014 | Bernard Rivot | DVD | |
avril 2014 | En cours | Daniel Micard | Chargé d'affaires GDF |
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 360 €[24].
Dignonville relève du tribunal d'instance d’Épinal, du tribunal de grande instance d’Épinal, de la cour d'appel de Nancy, du tribunal pour enfants d’Épinal, du conseil de prud'hommes d’Épinal, du tribunal de commerce d’Épinal, du tribunal administratif de Nancy et de la cour administrative d'appel de Nancy[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 209 habitants[Note 3], en évolution de +11,76 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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209 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entre 1806 et 1821 il semble que la population ait diminué à cause des guerres napoléoniennes. Pendant la Première Guerre mondiale, six morts au front sont recensés (environ 3,5 % de la population), mais la baisse de la population, très notable, semble se confirmer par la suite. La période qui va de 1945 au début des années 1980 est fortement marquée par l'exode rural, avant une arrivée de population citadine "résidentielle".
Dignonville est située dans l'académie de Nancy-Metz.
Établissements d'enseignements[31] :
Professionnels et établissements de santé[32] :
Il n'y a aucun club sportif répertorié dans la commune.
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Sainte-Thérèse du Durbion qui, au sein du diocèse de Saint-Dié, regroupe les habitants des communes d'Aydoilles, Badménil, Dignonville, Dompierre, Fontenay, Girecourt-sur-Durbion, Gugnécourt, Longchamp, Méménil, Padoux, Sercœur, Vaudéville, Villoncourt et Viménil[33].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,0 % d'actifs dont 71,5 % ayant un emploi et 2,4 % de chômeurs[a 3].
On comptait 21 emplois dans la zone d'emploi, contre 18 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 88, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 23,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour quatre habitants actifs[a 4].
Au , Dignonville comptait 16 établissements : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, six dans la construction, quatre dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif[a 5].
Parmi les édifices de la commune, aucun n'est recensé au titre des monuments historiques[34], mais trois objets sont classés monuments historiques et deux objets à l'inventaire général du patrimoine culturel :
La partie la plus ancienne de l’église Saint-Vincent est son clocher-tour carré de style roman du XVIe siècle. La clef de voûte de l’entrée porte ainsi la date de M544 (1544). Le reste du bâtiment a été reconstruit au début du XIXe siècle, comme l’atteste l’inscription située au fond de l’église, sur une pierre située à un mètre de hauteur : « Cette pierre a été posée par François ETIENNE, maire, et en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse. Les travaux ont été dirigés par M. ADAM, architecte à Epinal, et exécutés par MM. GENAY ET AUBERY, entrepreneurs à Jeuxey, en l’an de grâce 1860 ». Toutefois cette reconstruction n’a due être que partielle, car une pierre extérieure, partiellement coupée, indique : « N – V – 9 […] 1760 – J – D – 3 – »…
L’église renferme plusieurs « statues anciennes digne d’intérêt »[42] :
L’autel a été édifié vers 1955 par l’abbé Althofer (curé de Sercœur, dont dépendait Dignonville), qui a entièrement refait la décoration de l’église à cette époque. Des peintures murales éphémères, aujourd’hui disparues, ont ainsi représenté les sept péchés capitaux (entre les arches des vitraux), ainsi que des scènes de l’Apocalypse (au fond du chœur). Elles ont été réalisées par M. Maillard de Rambervillers, qui a utilisé des habitants pour les visages des saints et des prophètes… De cette époque date aussi l’aménagement du baptistère.
Les vitraux datent des environs de 1950 (ateliers Loire)[43]., en remplacement de ceux qui ont été détruits par la guerre, à l’exception de celui du fond (croix éclatée par la lumière), réalisé en 1973 par Jacques Bony, en art non figuratif. En 1969, la décoration et l’aménagement actuel de l’église ont été entièrement revus par Jean Olin : peinture, etc. La mosaïque qui forme l’allée centrale a été réalisée juste après la Seconde Guerre mondiale.
L’orgue a été construit par Gonzalez[44] en 1970-76, avec quelques jeux anciens (tierce en étain martelé du XVIe siècle ; bourdon, flûte et nasard en plomb du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ainsi que "la Basse" en chêne du Bourdon) qui viennent du grand-orgue de la cathédrale de Beauvais.
La sonnerie automatique permet d’apprécier le son de trois cloches : Saint-Vincent (1749 – classée MH), Sainte-Thérèse et Sainte-Jeanne d’Arc (baptisées en 1929).
Ainsi que l’indique le calvaire situé à quelques pas, cette chapelle a été érigée à la suite d'un vœu, en remerciement d’une grâce reçue. L’intérieur de cette chapelle, très simple, contient un autel portant une statue de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette. En mauvais état, elle a été restaurée en 1991 (et bien entretenue depuis) ; à cette occasion, une procession depuis l’église paroissiale a eu lieu le , sous la présidence de l’abbé Armand Ory, curé, afin de réinstaller dignement la statue.
Dignonville compte quatre croix ou calvaires :
Le cimetière, autrefois situé autour de l’église, a été déplacé à l’entrée principale du village au XIXe siècle comme presque partout en France. La plaque à l’entrée en témoigne : « Cette pierre a été pose en l’honneur de saint Vincent, patron de la paroisse en l’an de grâce 1872 ». Cette plaque porte les traces de plusieurs balles, probablement reçues lors de la Seconde Guerre mondiale et des violents combats dans les environs.
Le fort improprement dit « de Longchamp » appartient en réalité à la commune de Dignonville : son appellation usuelle « de Longchamp » vient d’une nécessité militaire de le distinguer de celui, voisin, « de Dogneville », à la phonétique proche ; ce qui aurait pu entraîner des confusions… Il surplombe la ville d'Épinal. Le fort de Longchamp est le plus important des deux, il a été construit entre 1876-1878 sur le modèle des fortifications du système Séré de Rivières. Il servit lors des deux guerres mondiales (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale). Il est aujourd’hui condamné et sert de refuge naturel pour les chauves-souris, dont certaines espèces rares et menacées de disparition[45].
Ne disposant pas de monument aux morts pendant des longues années, la municipalité a décidé de l’érection d'un monument à Ses enfants, morts pour la France dans les années 2000. Il porte les six noms de Victor Stouvenel (1915), Joseph Huguenin (1915), Alexandre Ruer (1915), Paul Stouvenel (1918), Charles Vuillaume (1918) et Joseph Ruer (1919). Il ne semble pas y avoir eu de morts lors de la Seconde Guerre mondiale et l'unique mort de la guerre d'Indochine, Michel Prévot (1948), n'y figure pas.
Dignonville a compté trois fontaines et deux lavoirs. L’unique fontaine subsistante (remise en eau après des années de « bac à fleur » est située au carrefour de la rue de la Praye et de la rue du Pâquis ; juste à côté, l’ancien lavoir a été transformé en un congélateur collectif de 24 cases en , l’un des premiers du canton, avant de disparaître le dernier, en 2005. Le bâtiment demeure propriété de la commune et renferme le matériel de lutte contre les incendies.
Une fontaine (et l’autre lavoir couvert) se trouvaient sur la place du village ; trois autres lavoirs non-couverts semblent avoir existé vers le milieu de l’actuelle rue Saint-Vincent, ainsi qu’un autre rue du Pâquis, ce dernier alimenté par une source, aujourd’hui disparue.
Blason | Coupé: au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent et accompagnée à senestre d'un corbeau de sable et à dextre d'une branche de chêne au naturel, au 2e de sinople à la grappe de raisin tigée et feuillée d'argent[46]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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