Méménil
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Méménil ([memenil]Écouter, en vosgien de la montagne [mɛmɛni]) est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est et membre de la communauté de communes Vologne-Durbion.
Méménil | |
Le centre du village avec l'église de l'Assomption-de-Notre-Dame de Méménil. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat |
Jean-Charles Collot 2020-2026 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88297 |
Démographie | |
Population municipale |
168 hab. (2021 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 16″ nord, 6° 36′ 42″ est |
Altitude | Min. 343 m Max. 582 m |
Superficie | 9,15 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune est traversée par de petits ruisseaux, le Rouot et la Grande Roye, dont les eaux rejoignent en aval le Durbion qui prend sa source sur la commune dans la forêt de Faîte (ban de Vaudicourt), et sort par deux fissures du rocher de l'Aurichapelle (alt. 470 m, 13 m de long, 2,5 m de haut).
À 368 mètres d'altitude (point culminant à 539 mètres), elle sied au milieu de forêts qui couvrent toute la moitié méridionale sans compter les bois de la Maie, des Bouxaux et de la Haie le Prêtre.
Les terres cultivées sont réparties sur plusieurs lieudits : le Pré Lançon, les Tendeux, la Corre, la Haute Corre, le Haut des Champs, les Coucheux, Roselot, les Champs du Chapon.
Girecourt-sur-Durbion | ||||
Fontenay | N | Viménil | ||
O Méménil E | ||||
S | ||||
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Durbion, le ruisseau de la Grande Roye, le ruisseau des Bolottes, le ruisseau de Fontenay et le ruisseau de l'Etang du Rouot[1],[Carte 1].
Le Durbion, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Châtel-sur-Moselle, après avoir traversé douze communes[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 082 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Roulier_sapc », sur la commune du Roulier à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Méménil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,1 %), terres arables (14,5 %), prairies (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le toponyme Memesnil est attesté au moins en 1594. Méménil fait alors partie du ban de Dompierre au bailliage de Bruyères. En 1656, le village se nomme Memeny.
Lors de la création des départements, sous la Révolution, le canton de Méménil eut pour chef-lieu Gugnécourt jusqu'au puis Girecourt-sur-Durbion.
L'ancienne église, sous le vocable de l'Assomption, est une annexe de celle d'Aydoilles. L'église actuelle a été commencée en 1855 et achevée en 1856. La mairie a été construite en 1882. L'école mixte a été construite en 1844 et réparée en 1882.
En 1892, 60 familles du village détiennent 140 vaches ou bœufs.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le , 70 bâtiments sont sinistrés par des bombardements allemands. Les vitraux de l'église volent en éclats : sainte Agathe a 30 pièces cassées, sainte Anne, 35 pièces, saint Nicolas, 6 pièces et saint Guérin, 12 pièces. Louis Caput, élu maire juste après la guerre, initie la reconstruction du village avec l'appui de son gendre Maurice Lemaire, alors ministre de la Reconstruction.
Méménil fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle a été membre de 2003 à 2013.
Depuis le elle est intégrée à la communauté de communes Vologne-Durbion[15].
Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1803 | Jean Georges Jacquel (1761, 1836) | ||
1911 | 1912 | Charles Jacquel | ||
1912 | 1914 | Louis Divoux | ||
1919 | 1929 | Louis Divoux (1872-1959) | ||
1929 | 1940 | Charles Poirot | ||
1945 | 1947 | Louis Caput | Propriétaire de la scierie de la Basse de l'Étang | |
1947 | 1949 | André Gérard | ||
1949 | 1983 | Adrien Mougel | ||
1983 | 1989 | Monique Husson | ||
1989 | 1995 | André Jacquel | ||
1995 | 2001 | Monique Husson | ||
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Thiébaut | ||
mars 2008 | mars 2020 | Éric Bichotte | ||
mars 2020 | En cours | Jean-Charles Collot |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 168 habitants[Note 3], en évolution de +12 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Fils de Jean-Baptiste Divoux et Marie-Catherine Moisson, il sera conseiller général du canton de Bruyères dès 1919.
Blasonnement :
De sinople au chevron ondé d'argent accompagné en chef de deux lettres gothiques M d'or et en pointe d'un sapin arraché d'argent soutenu d'une scie de bûcheron d'or.
Commentaires : Cette création est de François Meyer (2020), un héraldiste passionné. Le chevron évoque un toit, une habitation, allusion au patronyme Ménil. Il représente aussi les deux cours d'eau "la Grande Roye" et "le Rouot". Le sapin et la scie symbolise la forêt et la scierie de la Basse de l'Étang.Les deux M sont ceux des deux syllabes du nom de la commune et évoquent Sainte Marie, dans son assomption, patronne de la paroisse. |
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