Loading AI tools
général malien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Didier Dacko, né en 1967 à San, est un général de l'armée malienne.
Didier Dacko | ||
Didier Dacko en 2018, alors qu'il commandait la force G5 Sahel | ||
Naissance | (56-57 ans) San |
|
---|---|---|
Origine | Malien | |
Allégeance | Mali | |
Grade | Général de division | |
Conflits | Guerre du Mali | |
Faits d'armes | Bataille de Tessalit Bataille de Konna 2e Bataille d'Anéfis 3e Bataille de Kidal |
|
Distinctions | Ordre national du Mali Médaille de la valeur militaire |
|
modifier |
Didier Dacko naît en 1967 à San, dans la région de Ségou, au Mali. Il est issu de l'ethnie bobo[1]. Il fait partie de la première promotion du Prytanée militaire de Kati[2].
Il est colonel-major et commandant de la région de Gao lorsque débute la guerre du Mali en 2012. En février et mars, il dirige les renforts pour tenter de briser le siège du camp militaire d'Amachach, près de Tessalit, mais sans succès[3],[4]. Le , il doit abandonner Gao et se retire à Sévaré[5],[1].
En janvier 2013, Dacko commande les forces maliennes lors de la bataille de Konna[6],[7], puis il dirige la colonne qui reprend le contrôle de la ville de Gao le 27 janvier 2013[8]. Le , il prend la ville d'Anéfis au MNLA[9].
Après avoir assuré le commandement des opérations militaires dans le nord du Mali, Didier Dacko est promu général de brigade le ,
puis Chef d'État-major Général adjoint des Armées en octobre[10],[11].
Le , à la tête de près de 2 000 hommes, Dacko mène l'offensive contre le MNLA et le HCUA à Kidal. Mais l'opération tourne au fiasco, l'armée malienne est mise en déroute par les rebelles touaregs. Dacko doit abandonner le Camp 1 où était établi son quartier-général, pour se réfugier au Camp 2, tenu par la MINUSMA[12],[13].
Le , Didier Dacko est nommé au poste de chef d'État-major général des armées, il remplace le général Mahamane Touré, qui a pris sa retraite. Il reçoit aussi le grade de général de division[14],[15].
Il est nommé le commandant de la force conjointe du G5 Sahel[16]. Il est cependant limogé le en raison d'« absence de résultats » et d'« erreurs de commandement » selon Jeune Afrique et la Deutsche Welle[17].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.