Dhaya
commune d'Algérie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dhaya est une commune de la wilaya de Sidi Bel Abbès en Algérie, connue sous le nom de Bossuet à l'époque de la colonisation française.
Dhaya | ||||
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Noms | ||||
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Nom arabe algérien | الضاية | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Sidi Bel Abbès | |||
Code ONS | 2232 | |||
Démographie | ||||
Population | 5 163 hab. (2008[1]) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 34° 40′ 31″ nord, 0° 37′ 15″ ouest | |||
Localisation | ||||
![]() Localisation de la commune dans la wilaya de Sidi Bel Abbès | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Géographie
Situation
Dhaya est située sur la route nationale 13[2], à 65 km au sud de Sidi Bel Abbès, entre Telagh (15 km au nord-est) et Ras El Ma (26 km au sud-est)[3].
Lieux-dits, hameaux, et quartiers[4]
Géographie physique
Dhaya, à 1 350 m. d'altitude, est une commune de montagne située entre le Djebel Merhoum (sommet à 1 404 m) et le massif des monts de Daïa à l'est ; la route de montagne W 39 permet de rejoindre El Haçaiba, à seulement 950 m d'altitude, au nord-ouest.
Le climat d'hiver est propice à la neige. Le village est entouré de vastes étendues forestières (pins d'Alep[7]).
La rivière Mekerra, qui arrose Sidi Bel Abbès et Sig, prend sa source dans cette montagne.
Histoire
Époque coloniale francaise
À la fin du XIXe siècle, la région de Dhaya fait partie du département d’Oran. En 1878, un centre de colonisation est installé à cet endroit par une unité de la Légion étrangère, avec un secteur civil (lots de colonisation) et un secteur militaire; d'abord appelé « Daya », ce centre prend ultérieurement le nom de « Bossuet », en l'honneur de l'évêque de Meaux (1627-1704).
Le secteur militaire comprend un camp clôturé et un fort ou « redoute », qui devint successivement la "maison mère des bagnes [militaires]de Biribi en Oranie »[8] dès la fin du XIXème siècle et un centre d'internement de civils durant les années 1930, sous Vichy et aussi pendant la guerre d'Algérie.
Personnalités internées à Bossuet
- André Moine, dirigeant communiste;
- Bernard Lecache (1895-1968), fondateur de la LICA, en 1942;
- Djelloul Benderdouche en 1957, maire de Mostaganem[9] après l'indépendance de l'Algérie.
Administration
Économie
Services publics
Culture et patrimoine
Notes et références
Annexes
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