Dent Blanche
montagne suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La dent Blanche est une pyramide de gneiss presque parfaite qui culmine à 4 358 m dans les Alpes valaisannes, canton du Valais.
Dent Blanche | |||
Vue de la dent Blanche depuis les hauteurs des Haudères. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 4 358 m[1] | ||
Massif | Alpes pennines (Alpes) | ||
Coordonnées | 46° 02′ 03″ nord, 7° 36′ 43″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | Suisse | ||
Canton | Valais | ||
Districts | Viège, Sierre, Hérens | ||
Ascension | |||
Première | par William Wigram et Thomas Stuart Kennedy avec Jean-Baptiste Croz et Johann Kronig | ||
Voie la plus facile | par le glacier de Manzette et la cabane de la Dent-Blanche | ||
Géologie | |||
Roches | gneiss | ||
Type | pic pyramidal | ||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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La légende dit que la dent Blanche a été mal nommée par un moine qui était chargé de réaliser une carte de la région. Le versant nord de l'actuelle dent d'Hérens est en effet couvert de neige et de glace et devait ainsi s'appeler la « dent Blanche ». Mais le moine intervertit les deux noms. La dent d'Hérens est également plus éloignée du val d'Hérens que la dent Blanche.
De fait, la dent d'Hérens était bel et bien nommée « dent Blanche » durant une longue période. En , Antoni Lambien plaça le Weisszahnhorn (la « dent blanche ») à l'ouest du Cervin. Elle devint la « dent Blanche » dès mais la confusion liée à l'imprécision des cartes et aux différentes dénominations selon les cartes et les traditions fit que l'on échangea les noms vers [2] pour aboutir au nommage actuel. À l'époque du petit âge glaciaire, l'actuelle dent Blanche était fortement enneigée.
Cependant, l'office fédéral de topographie affirme que l'appellation Weisszahnhorn servait probablement à définir une région de haute montagne et non un sommet précis. Il dit également qu'il est difficile de dire si une erreur a effectivement été commise ou non lors de la publication de la carte Dufour[3].
La dent Blanche se situe sur la commune d'Évolène (district d'Hérens), dont elle constitue l'un des symboles les plus caractéristiques (au même titre que le Cervin est la figure emblématique du Valais). Elle est l'un des cinq sommets de plus de 4 000 m d'altitude qui forment une ceinture de hauts sommets que l'on appelle la « couronne impériale » autour de Zinal avec, du nord au sud : le Weisshorn (4 506 m), le Zinalrothorn (4 222 m), l'Ober Gabelhorn (4 064 m), la dent Blanche (4 358 m) et le Bishorn (4 151 m)[4],[5].
La dent Blanche présente une forme pyramidale. Ses quatre puissantes arêtes correspondent presque exactement aux quatre points cardinaux : l'arête nord-nord-ouest, l'arête ouest (arête de Ferpècle), l'arête sud (arête de la Wandflue) et l'arête est-nord-est (des Quatre Ânes). Elles ont des déclivités différentes. L'arête est-nord-est est entièrement rocheuse et abrupte ; partant, elle est la plus difficile. L'arête nord-nord-ouest tombe sur le col de la dent Blanche qui sépare la dent Blanche du Grand Cornier. L'arête sud est en revanche la moins pentue et accueille la voie normale. Les quatre faces dominent le glacier de la dent Blanche, le Schönbielgletscher et le glacier du Grand Cornier. Le col de Zinal en bas de l'arête ouest sépare la dent Blanche de la pointe de Zinal. Le versant nord est à dominante glaciaire et est l'une des grandes faces nord de la « couronne de Zinal »[6].
Comme les autres grands sommets du val d'Anniviers (Grand Cornier, Zinalrothorn, Weisshorn, Bishorn, les Diablons, etc.), la dent Blanche est constituée de gneiss d'Arolla ayant l'aspect d'un granite plus ou moins schisteux de couleur vert tendre[7].
La croix scellée au sommet de la dent Blanche a été bénie par l'abbé Luc Devanthéry en 1966 au cours d'une cérémonie qui s'est tenue à la cabane de la Dent-Blanche[réf. nécessaire].
La dent Blanche fut qualifiée de « monstrueuse coquette » par Guy de Maupassant, dans sa nouvelle L'Auberge, parue en 1886.
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