Denis Perier-Daville

journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Denis Périer-Daville, né le à Paris où il est mort le [1], est un journaliste français. Il est président de la Société des rédacteurs du quotidien Le Figaro et l'un des animateurs du mouvement des Sociétés des rédacteurs dans les années 1960 et 1970.

Faits en bref Président Syndicat national des journalistes, 1972-1973 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Journalisme

Denis Perier-Daville travaille pour le journal Franc-Tireur après la Libération avant de rejoindre en 1947 le quotidien Le Figaro, où il passe l'essentiel de sa carrière, en particulier au service politique et à la rubrique justice.

Après avoir été délégué syndical SNJ[2], il est élu président de la Société des rédacteurs de 1965 à 1975, qui s'oppose à la prise de contrôle du titre par Robert Hersant[3].

L'année 1965 voit quatre sociétés de rédacteurs se créer en France dans des titres risquant de changer de mains :

Dans les années 1960, il est président de l'Association de la presse présidentielle.

Le , il fonde la Fédération française des sociétés de journalistes avec Jean Schwœbel, du quotidien Le Monde, et Rémy Le Goff, de Ouest-France.

En 1975, Denis Périer-Daville quitte Le Figaro lorsque ce dernier est racheté définitivement par Robert Hersant, ce qui entraîne aussi le départ de Raymond Aron[5], pour rejoindre Le Monde.

Denis Périer-Daville milite pendant longtemps au Syndicat national des journalistes (SNJ) dont il assure la présidence entre 1972 et 1973.

Autres activités

Denis Périer-Daville est également conseiller juridique de Christine Boutin et de l'association catholique Familles de France, auprès du kiosque télématique de France Télécom. Grand connaisseur des acteurs de la télématique française, il est notoirement informé des actions engagées en justice (affaires pénales) tant contre Xavier Niel, président de la société Free, que contre d'autres acteurs. Il laisse un mémoire sur ses impressions des débuts de la télématique française, dans le Roman noir du Minitel rose, contre lequel il lutta avec toute son énergie.

Distinctions

Il est chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

Bibliographie

  • Main basse sur le Figaro, Tema Éditions (1976)
  • La liberté de la presse n'est pas à vendre, Éditions du Seuil (1978)
  • Le dossier noir du Minitel rose (1988)

Notes et références

Liens externes

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