artiste française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Danielle Justes est une artiste française, née à Gamarde-les-Bains dans les Landes (Aquitaine) le . Elle est l'auteure d'œuvres permanentes dans l'espace public (art public).
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À partir de 1977, elle est l'élève du peintre Riccardo Licata à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Des études universitaires lui permettent d'obtenir une licence d'espagnol, une maîtrise d'arts plastiques et un DEA conjoint aux universités de Paris-III et de Paris-VIII en 1981[1].
Elle installe alors son atelier dans les Landes, investissant les espaces publics et les aménagements de jardins paysagers[2].
Danielle Justes inscrit ses œuvres dans un dialogue avec l’histoire des lieux et des techniques classiques de mosaïque qu’elle se réapproprie et détourne. Dans une première période, elle crée des compositions au sol à partir d’éléments hétéroclites, issus de recherches patrimoniales des lieux investis qu’elle fait dialoguer entre eux. La pierre est le médium privilégié qui lui permet d’inscrire ce langage dans le temps.
Depuis quelques années la lumière naturelle joue un rôle majeur dans son travail. Ses sculptures verticales ou horizontales sont des capteurs de lumière. Elles changent pendant la journée, sous l’effet du soleil ou de la nuit. Les effets réfléchissants saisissent l’environnement et le spectateur. Ses interventions deviennent - matières vivantes.
Danielle Justes signe des mosaïques contemporaines uniques, dont le pavement d'accueil de la Résidence Les Thermes de Jean Nouvel à Dax (Landes) en 1992[3] ou le pavement sous la tour du XVe siècle de La Grosse cloche de Bordeaux en 2007[4].
Elle a conçu et réalisé un mobilier urbain en place sur le cours Victor-Hugo à Bordeaux (bancs monolithiques et grilles d'arbre)[5].
Ses sculptures en marbre et granit, fer pur, bronze ou verre s'inscrivent depuis 1994 au parc botanique du Sarrat à Dax, devenu jardin remarquable en 2004[6] ; au parc floral Les Jardins de Colette à Varetz (Corrèze) en 2007[7] ; au Parc de Majolan (Réamenagement du Parc Majolan)[8] à Blanquefort, classé jardin remarquable en 2011.
Ses réalisations recherchent les effets de la lumière naturelle et intègrent les flux de circulation et les propriétés de réfraction des matériaux. Le 1 % artistique du collège Cel-le-Gaucher à Mont-de-Marsan (2012) fait de l'œuvre un lieu dans lequel sont impliqués le passage et la rencontre[9].
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