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économiste italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Daniele Archibugi, né le [1] à Rome, est un économiste et théoricien politique italien. Ses travaux portent sur les aspects politiques et économiques des processus de transformation technologique ainsi que sur la théorie politique des relations internationales.
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Science and Technology Policy Research (en) |
Activités | |
Père |
Franco Archibugi (en) |
Mère | |
Fratrie |
A travaillé pour |
Conseil national de la recherche (depuis le ) Université du Sussex (depuis ) Conseil national de la recherche (depuis le ) Birkbeck College London School of Economics Université Harvard |
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Maître |
Il a étudié l'économie à l'Università La Sapienza de Rome, où il a soutenu sa maîtrise sous la direction de Federico Caffè. Ensuite, il a obtenu sa thèse (D. Phil.) au centre de recherche SPRU de l'université du Sussex, où il a travaillé sous la direction de Christopher Freeman et de Keith Pavitt.
Il a enseigné aux universités de Sussex, Naples, Cambridge et Rome. Pendant l'année académique 2003-2004 il a été Leverhulme Visiting Professor à la London School of Economics, où il a été affilié au Centre for the Study of Global Governance. Dans l'année suivante, 2004-2005, il a été Lauro de Bosis Visiting Professor auprès de l'université Harvard, où il a été affilié au Minda de Gunzeberg Center for European Studies. En il a été nommé professeur honoraire à l'université du Sussex et Membre d'honneur du Réseau de Recherche sur l'Innovation[2]. Il travaille au Conseil national de la recherche italien à Rome et à Birkbeck College, Université de Londres.
Daniele Archibugi a été, avec David Held, l'une des figures-clé dans le développement d'un projet de démocratie cosmopolitique, en particulier, et d'une pensée du cosmopolitisme contemporaine, en général. Il a prôné une série de réformes substantielles dans les organisations internationales, y compris les Nations unies et l'Union européenne. Il est parmi les défenseurs de l'idée d'un Parlement mondial à élection directe.
Partisan de la responsabilité individuelle des dirigeants en cas de crimes internationaux, Archibugi a également activement soutenu, depuis la chute du mur de Berlin, la création d'une Cour pénale internationale, collaborant à la fois avec les juristes de la Commission du droit international des Nations Unies et avec le gouvernement italien[3]. Au fil des ans, il est devenu de plus en plus sceptique quant à l'incapacité des tribunaux internationaux à incriminer les plus forts. Il a donc prise en charge d'autres instruments quasi judiciaires de protection des droits de l'homme tels que la Commissions vérité et réconciliation et le Tribunaux d'opinion[4],[5].
Daniele Archibugi a servi en tant que président du groupe d'experts de l'Espace européen de la recherche travaillant sur la collaboration internationale dans les sciences et le développement technologique.
En tant que tel, il a mis l'accent sur les dommages que le déclin démographique en Europe associé à la baisse des vocations scientifiques dans les jeunes générations sont en train de causer. En effet, cela produira une diminution importante dans la main d'œuvre qualifiée et cela en très peu de temps. Ce qui va se traduire par le risque d'un déclin dans les standards de vie des européens et cela surtout dans des domaines essentiels tels la recherche médicale, les technologies informatiques et les industries de la connaissance. Daniele Archibugi a donc exprimé la nécessité de reconsidérer la politique européenne d'immigration pour permettre l'accès d'au moins deux millions d'étudiants qualifiés dans les sciences et dans l'ingénierie provenant des pays en voie de développement.
En tant qu'érudit du cycles économiques, Archibugi combine la perspective keynésienne dérivée de ses mentors Federico Caffè, Hyman Minsky et Nicholas Kaldor avec la perspective schumpétérienne dérivée de Christopher Freeman et de l'Unité de recherche sur les politiques scientifiques (SPRU) de Université de Sussex[6]. En combinant les deux perspectives, Archibugi a fait valoir que pour sortir d'une crise, un pays doit faire un effort majeur pour entrer dans les industries émergentes[7]. En l'absence d'esprit d'entreprise dans le secteur privé, le secteur public doit développer la capacité managériale d'exploiter les opportunités scientifiques et technologiques[8], protéger également les bien public[9]. Cela acquiert plus de pertinence face à des événements majeurs, notamment la crise environnementale et la crise économique créées par Covid-19[10].
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