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Daniel Tilenus, né le à Goldberg-en-Silésie et mort à Paris le , est un théologien protestant.
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Il est le fils de Georges Tilenus[1] et de Marthe Lubelian.
Après avoir terminé ses études en Silésie[2], il vint en France, vers 1590. Pour son premier emploi, il fut le précepteur du jeune de la Rocheposay (qui devint archevêque de Poitiers en 1611.)
Il se fit connaître par la publication d'une conférence sur les traditions apostoliques qui eut à Paris en 1597, avec Jacques Davy du Perron, évêque d'Evreux.
En 1599 Tilenus fut appelé à Sedan en qualité de pasteur et de professeur en théologie. À la fondation de l'Académie de Sedan, en 1602, le duc de Bouillon, Henri de la Tour, son fondateur, lui confia les fonctions de professeur en théologie et de conseiller modérateur de l'Académie. Le duc de Bouillon confia à Tilenus l'éducation de son fils cadet Henri, le futur Turenne[3].
En 1605, Tilenus, de concert avec les ministres de l'église de Sedan, envoya huit articles au duc de Laval, pour empêcher sa conversion à la foi catholique. Tristan de Villelongue fit une réponse à ces huit articles [4].
En 1609, l'Église réformée néerlandaise est secouée par une lutte entre l'Arminianisme et le Gomarisme. Tilenus finit par prendre position pour les premiers contre les seconds. À l'issue du Synode de Dordrecht (1618-1619) et de l'application des Canons de Dordrecht, il devient minoritaire dans l’Église réformée. Les calvinistes les plus intransigeants vinrent le pourchasser jusque Sedan, qu'il quitta au milieu de l'hiver 1619, pour gagner Paris.
Il participa encore à un débat, du 24 au , avec John Cameron, Théophile Brachet de La Milletière et Louis Cappel, au château de l'Isle, près d'Orléans.
Il fut mandaté par le duc de Bouillon pour calmer les ardeurs républicaines des protestants réunis en assemblée à La Rochelle, en .
Il semble avoir nourri une crainte du calvinisme : Léo Armagnac [5], raconte à son propos :« Ramsay le traite de « calviniste tolérant ». Il était si peu calviniste et si peu tolérant, qu'il disait : « Si je me trouvais dans la nécessité de me faire mahométan ou calviniste, j'aimerais mieux me faire mahométan; car enfin les mahométans adorent un Dieu bon et miséricordieux, au lieu que les calvinistes nous proposent un Dieu cruel et impitoyable qui damne ses créatures de propos délibéré. » ».
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