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distinction pour symboliser la reconnaissance d'un honneur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Une décoration est une distinction honorifique remise par un État à une personne physique ou morale (par exemple une ville, une unité militaire, un navire, un établissement d'enseignement) en reconnaissance d'un service civil ou militaire. La décoration se marque physiquement par le port d'un insigne métallique (souvent une médaille ou une croix) appendu à un ruban.
On distingue trois sortes de médailles : officielles militaires, officielles civiles et autres.
Elles récompensent un acte ou une situation exceptionnelle, une longue période de service (comme la médaille du travail : argent pour 20 ans de service, vermeil pour 30 ans, or pour 35 ans et grand-or pour 40 ans), la participation à une campagne ou toutes sortes de services rendus à un État, à un souverain, à une institution ou un organisme.
La médaille est le plus souvent une décoration officielle obtenue à titre personnel (acte de sauvetage ou de bravoure) ou collectif (ensemble des participants à une expédition militaire). Si elles sont officielles (remises au nom d'un État ou reconnues par un État), elles peuvent être portées en boutonnière par le bénéficiaire sur le veston, l'habit ou l'uniforme sous forme d'un simple ruban, en réduction ou sous sa forme dite d'ordonnance (taille à sa création) suivant le cas (le récipiendaire doit en requérir le droit de port pour les médailles étrangères, auprès du ministère ad hoc).
Des médailles (d'or, d'argent ou de bronze) sont remises aux vainqueurs de compétitions sportives et à leurs suivants (deuxième, troisième ...). Bien que reconnues comme officielles, elles ne sont pas autorisées de port en public sous forme de ruban de boutonnière ou de poitrine sur les vêtements civils ou militaires.
Nul ne peut arborer un ordre, ou une médaille sans qu'il n'en ait reçu le diplôme et l'autorisation de son gouvernement pour les ordres étrangers. Le port illicite de décoration est partout puni par la loi.
L'étude des ordres de chevalerie et de mérite, des décorations, des médailles (officielles ou non) militaires ou civiles, et leur collection, est appelée phaléristique.
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Le , L'OTAN a créé la médaille Non-Article 5 pour des mandats se déroulant dans les Balkans (Kosovo, Bosnie-Herzégovine). + l'Afghanistan + la Libye
La réglementation régit l'ordre dans lequel l'on cite et porte les décorations suivantes :
Citer sans ordre imposé :
En France, le Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses publie les attributions des décorations, médailles et récompenses officielles :
(entre parenthèses la date où la décoration a été instituée)
(Il faut noter que la médaille pour le 30e anniversaire existe en 2 versions, une pour les combattants et une pour les travailleurs du front et celle du 40e anniversaire comporte une troisième version pour les étrangers)
Le renvoi de décoration n'est pas illégal mais, comme celui des livrets militaires, il est une forme de protestation politique et / ou éthique.
Jean-Pierre Lanvin s'engage en 1944 dans un maquis du Morvan puis comme volontaire dans la 1re armée française (Rhin et Danube). Il participe aux campagnes des Vosges, d'Alsace et d'Allemagne[2]. Il reçoit la Croix de guerre. Il la renverra pendant la guerre d'Algérie pour protester contre le bombardement de Sakiet Sidi Youssef[3].
Le 28 mai 1972, Andrée Georgevail, qui arbore ses décorations, est interpellée pour sa participation à une manifestation du Groupe d'action et de résistance à la militarisation. Elle écrit ensuite au président de la chambre des appels correctionnels :
« Pourquoi ai-je été relâchée trois heures après, alors que mon coéquipier était gardé jusqu'à 10 heures du soir, et que les porteurs de banderole étaient gardés à vue 48 heures, tandis que les distributeurs de tracts restaient 6 jours en prison ? Est-ce à la Croix de Combattant Volontaire de la Résistance et à ma Croix de guerre T.O.E. que je dois ce régime de faveur ? S'il en était ainsi, je serais prête à les rendre publiquement car il ne me convient pas d'être « protégée ». Je suis parfaitement solidaire de toutes les actions que mènent le G.A.R.M. et le Groupe des Insoumis[4]. »
En 1978, Roger Garaudy témoigne au Havre, au procès de Fanch Hénaff, un objecteur de conscience inculpé de « refus de carte du service national ». Il déclare au président du tribunal :
« Je vous remets ma médaille militaire, ce qui fut autrefois le symbole de la liberté, ma croix de guerre avec deux citations car si Fanch Hénaff était condamné, elle n'aurait plus aucun sens. Vous en ferez ce que vous voudrez[5]. »
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