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La culture taïwanaise (des 23 500 000 Taïwanais environ en 2018, et davantage en raison de la diaspora chinoise) est un mélange hybride de cultures confucianiste, Han Chinois, japonaise, européenne, américaine, et de celle des aborigènes taïwanais, souvent perçu dans un sens à la fois traditionnel et moderne[1]. L'expérience sociopolitique commune à Taïwan a développé peu à peu une identité culturelle taïwanaise et une sensation de conscience culturelle taïwanaise, qui ont été largement été débattues à Taïwan[2],[3],[4].
Reflétant la controverse continuelle entourant le statut politique de Taïwan, la politique continue à jouer un rôle dans la conception et le développement d'une identité culturelle taïwanaise, surtout dans le cadre dominant préalable d'un dualisme taïwanais et Chinois.
Ces dernières années, le concept de multiculturalisme taïwanais a été proposé comme une vue alternative relativement apolitique, qui tient compte de l'inclusion de continentaux et d'autres groupes de minorités dans la redéfinition continuelle de la culture taïwanaise comme modèle de pensée et de comportement partagé par le peuple de Taïwan[5],[6].
Le bouddhisme, dans ses formes traditionnelles ou contemporaines, est la religion dominante (35 %) à Taïwan au XXIe siècle : bouddhisme à Taïwan.
La principale forme de croyance religieuse à Taïwan est un mélange de bouddhisme (35 %), taoïsme (33%) et de religion traditionnelle chinoise, incluant le culte des ancêtres[7]. Néanmoins, on trouve également des adeptes de chacune de ces religions[8].
Les églises chrétiennes (3,9 %) sont actives à Taïwan depuis de nombreuses années, dont une majorité de protestants (2,6 % de la population se considèrent comme protestants[8]). L'église presbytérienne de Taïwan en particulier a été très active pour la promotion des droits de l'homme et de l'usage de la langue taïwanaise écrite et parlée (notamment en créant le pe̍h-ōe-jī, une transcription latine du taïwanais, à l'origine du système de romanisation taïwanais) pendant l'occupation japonaise, mais également pendant la période de loi martiale de la République de Chine, durant laquelle seul l'usage du mandarin était légalement autorisé. L'église presbytérienne est de ce fait souvent associée à la campagne de taïwanisation du pays et de la coalition pan-verte.
Plusieurs organisations religieuses taïwanaises ont étendu leurs opérations au-delà des frontières de leur pays d'origine.Buddha's Light International Association, Tzu Chi et Fo Guang Shan par exemple sont présentes dans le monde entier.
Selon le CIA World Factbook, 93 % des Taïwanais se déclarent bouddhistes ou taoïstes, 4,5 % chrétiens et 2,5 % d'autres religions[9].
La cuisine de Taïwan reflète l'histoire de l’île. Elle se compose de plats représentatifs de l'ethnie Hoklo, de plats aborigènes et hakka, et de dérivés locaux de la cuisine traditionnelle chinoise tels que la soupe de nouilles au bœuf.
La cuisine taïwanaise proprement dite est souvent associée à des influences de la Chine centrale et du sud, et tout particulièrement de la province du Fujian. Néanmoins, l'influence d'autres régions de la Chine peut se faire sentir également en raison de l'immigration de nombreux Chinois vers Taïwan à la fin de la Guerre civile chinoise. L'influence japonaise, à la suite de la période d'occupation de l'île, demeure notable. Toutes ces influences ont permis à Taïwan de développer une cuisine au style bien distinct.
La cuisine taïwanaise a commencé à pénétrer en Occident : le thé aux perles (aussi appelé thé aux bulles - bubble tea) est une boisson à base de thé, populaire et disponible dans de nombreuses parties du monde.
Avant la libéralisation du pays dans les années 80, Taïwan était sous le coup d'une loi martiale avec une stricte limitation de la liberté de la presse.
Aujourd'hui, la liberté de la presse est garantie par la constitution de la République de Chine. Selon le rapport de Reporters sans frontières, Taïwan se situe en 2008 à la 36e place des pays sur la liberté de la presse, ex-æquo avec les États-Unis.
Les téléphones portables sont très populaires à Taïwan, avec un taux de pénétration autour de 100 %. En raison de leur forte utilisation, les téléphones à Taïwan ont de nombreuses fonctions et deviennent bon marché.
Les cybercafés qui sont très populaires auprès des adolescents qui y passent beaucoup de leur temps libre.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
L'architecture s'efforce de prendre en compte la culture et l'histoire du pays[14].
Les artistes de musique pop les plus populaires sont Wang Lee-hom, Jay Chou, Show Luo, Jolin Tsai et David Tao. Certains ont acquis une notoriété internationale et effectué des tournées au Japon, en Malaisie ou à Singapour.
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
Pour le domaine de la marionnette, la référence est : Arts de la marionnette en Chine (pour Taiwan en partie), sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).
Le réalisateur, producteur et scénariste Ang Lee est sans doute la figure la plus connue du cinéma taïwanais en raison des films qu'il a produit en Occident, qui lui ont rapporté un Oscar du cinéma.
Parmi la nouvelle vague de réalisateurs : Hou Hsiao-hsien, Edward Yang, Lin Cheng-sheng...
Les patrimoines naturel[17] et culturel[18] de Taïwan sont deux attraits importants du tourisme à Taïwan.
Le Centre Cultuel de Taïwan à Paris (CCTP) et l'Ambassade de France à Taïwan participent au rayonnement culturel de Taïwan[19],[20].
Le site gouvernemental Digital Museum of Taiwan Indigenous Peoples[11] est une introduction aux pratiques culturelles des cultures tribales.
Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) n'a rien inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial au 12/01/2016. Taïwan ne participe pas à l'UNESCO. Le Bureau du Patrimoine Culturel (du Ministère de la Culture) estime en 2012[22] qu'environ dix-huit sites naturels ou culturels pourraient être inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO[23].
Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) n'a rien inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 12/01/2016). Taïwan ne participe pas à l'UNESCO. Le Bureau du Patrimoine Culturel (du Ministère de la Culture) estime en 2012[22] que pourraient être inscrits environ dix réalités, dont, au moins :
Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 15/01/2016). Taïwan ne participe pas à l'UNESCO.
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