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néo-helléniste grec De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Constantin Dimaras (en grec moderne : Κωνσταντίνος Θησέως Δημαράς, ou Κωνσταντίνος Δημαράς του Θησέως, « Konstantínos Dimarás, fils de Thésée » ; né à Athènes le et mort à Paris le ) est un érudit et philologue grec, spécialisé dans la littérature néo-hellénique qu'il a enseignée à la Sorbonne, Université Paris IV.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Κωνσταντίνος Δημαράς |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Philologue, professeur d'université, spécialiste de la littérature, érudit littéraire |
Enfant |
Aléxis Dimarás (d) |
Parentèle |
Nikólaos Dimarás (d) (oncle) |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Prix Herder () |
Constantin Dimaras, après avoir commencé des études de médecine, s'inscrit à l'École de philosophie de l'université nationale et capodistrienne d'Athènes, puis continue son cursus à l'université Aristote de Thessalonique où il présente son baccalauréat universitaire et obtient son doctorat[1]. Il y devient ensuite professeur de littérature grecque moderne.
En 1951, il est nommé directeur de la Fondation des bourses d'État (el), avant de devenir dix ans plus tard conseiller principal de l'actuelle Fondation nationale de la recherche scientifique dans le domaine de la littérature grecque moderne[1]. Mais en 1967, la junte militaire le démet de ses fonctions et en 1970 il accepte une demande de la Sorbonne lui proposant d'occuper la chaire de littérature grecque moderne, au sein de la direction de l'Institut de littérature grecque moderne (Institut néo-hellénique de Paris IV-Sorbonne)[1]. Il accepte cette fonction qu'il exercera jusqu'en 1978[1].
Constantin Dimaras est l'un des pionniers de la recherche sur les Lumières néo-helléniques. Il a accordé une attention particulière à l'historien Konstantínos Paparrigópoulos, ainsi qu'au peintre Denys de Fourna, auquel il a consacré une biographie.
Son œuvre principale est son Histoire de la littérature grecque moderne, dans laquelle il a inséré le résultat de ses recherches sur les Lumières en Grèce[1]. Il a également publié un ouvrage sur le romantisme en Grèce.
Il collabora à divers journaux et périodiques, comme Lettres helléniques (el) et Matinales (Πρωΐα), mais principalement To Víma et Néa Estía[1].
Il fut un proche de Marguerite Yourcenar, avec qui il traduisit en français l'œuvre de Constantin Cavafy qu'il lui avait fait découvrir.
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