Les décisions du concile sont organisées en dix chapitres:
le chapitre I fixe la date de Pâques au «dimanche après la quatorzième lune du premier mois[5]»;
le chapitre II interdit aux évêques de se mêler des affaires des autres diocèses[5];
le chapitre III interdit aux évêques de se mêler des affaires des monastères ou d'en saisir les biens[6];
le chapitre IV interdit aux moines de quitter leur monastère pour un autre, sauf si leur abbé le permet[6];
le chapitre V interdit aux prêtres de quitter leur diocèse, sauf si leur évêque le permet, sous peine d'excommunication[6];
le chapitre VI interdit aux évêques et prêtres en voyage hors de leur diocèse d'exercer leurs fonctions sacerdotales, sauf si l'évêque local le permet[6];
le chapitre VII propose l'organisation de conciles le de chaque année en un lieu nommé Clofesho[6];
le chapitre VIII demande aux évêques de respecter l'ordre de précédence normal, selon la date de leur sacre, et de ne pas faire preuve d'ambition[6];
le chapitre IX suggère la nécessité de nommer davantage d'évêques, sans qu'aucune décision concrète ne soit prise à ce sujet[6];
Dans les faits, les dispositions du chapitre VII ne semblent pas avoir été appliquées, même si plusieurs conciles sont organisés à Clofesho tout au long des VIIIeetIXesiècles[7]. En revanche, Théodore applique les dispositions du chapitre IX en créant de nouveaux évêchés dans les années qui suivent à partir des vastes diocèses d'Est-Anglie, de Mercie et de Northumbrie.
(en) C. R. E. Cubitt, «Councils, Church», dans Michael Lapidge, John Blair, Simon Keynes et Donald Scragg (éd.), The Wiley Blackwell Encyclopedia of Anglo-Saxon England, Wiley Blackwell, , 2eéd. (ISBN978-0-470-65632-7), p.127.
(en) Martin Brett, «Theodore and the Latin canon law: Commemorative Studies on His Life and Influence», dans Michael Lapidge (éd.), Archbishop Theodore, Cambridge, Cambridge University Press, (1reéd. 1995) (ISBN978-0-521-48077-2).