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Famille noble flamande De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La maison de Lalaing est une importante famille de la noblesse belge (Flandre/Hainaut).
Maison de Lalaing | |
Armoiries | |
Blasonnement | De gueules à dix losanges d'argent.(ces losanges sont d’anciens «tétons», gros clous destinés à renforcer un bouclier de bois couvert de cuir ; primitivement ni accolés ni aboutés). L'origine du blason provient du role défensif de Lalaing pour la ville de Douai. Le blason de Lalaing étant identique à celui de Douai (de gueule plein) mais renforcé de dix clous de fer, il signifie Bras-de-Fer et fait sans doute référence à Baudouin Ier de Flandre, étant donné que Douai signifie l'avant-bras en Gallo-Romain.[citation nécessaire] |
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Devise | Sans Reproche[1] |
Lignées | Maison de Forest |
Branches | Lalaing (éteinte en 1650) Hoogstraten (éteinte en 1709) La Mouillerie (bâtarde, légitimée et seule subsistante) |
Période | fin XIe siècle–nos jours |
Pays ou province d’origine | Forest-sur-Marque dans le Comté de Flandre, Lallaing en Hainaut |
Allégeance | Comté de Flandre Comté de Hainaut États bourguignons |
Fiefs tenus | comtés de Lallaing, de Hoogstraten, de Renneberg, baronnies de Montigny, d'Escornaix, seigneurie de Hantes, Bugnicourt |
Demeures | Château de Forest-sur-Marque Château de Lallaing Château d'Écaussinnes-Lalaing Château d'Audenarde Château d'Hoogstraten |
Charges | gouvernements en Hollande, Zélande, à Utrecht, en Gueldre. Grand bailli du Hainaut |
Fonctions militaires | Capitaine général sous Charles Quint, sous les États généraux |
Récompenses civiles | Chevaliers de la Toison d'or |
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Issue de la Maison de Forest (vassal du comte de Flandre), originaire de Forest-sur-Marque actuellement en France près de Lille (ancien comté de Flandres), elle a donné de nombreux gouverneurs et généraux au service des souverains du Hainaut, ducs de Bourgogne puis rois d'Espagne, sept grands baillis de Hainaut, Stadhouders de Hollande, Zélande et Gueldre, et douze chevaliers de l'ordre de la Toison d'or. La famille actuelle vit encore en Belgique[2]. Leur château, Château de Lalaing (nl) (aussi appelé Hof van Lier), se trouve à Zandberg[3].
Anciennement sur la ligne fortifiée faisant la frontière entre le comté de Flandres et du Hainaut à l'est de Douai.
Aujourd'hui, localité du département du Nord (France) située sur la Scarpe entre Waziers et Pecquencourt (N 455), à l'est de Douai. La localité s'orthographie actuellement avec deux « l »[4]: Lallaing.
Lalen, Lalin, Laleng, Lalain, Lallaing, Lalaing.[réf. nécessaire]
Dérivé du celtique Laech = bas et Len, Lenn = lac, étang, d'où « étang peu profond »[5].
Fondée au XIIe siècle, agrandie du XIVe au XVIe siècle par l'ajout de chapelles et de constructions pouvant recevoir les tombeaux et mausolées de la famille Lalaing, son clocher fut rebâti en 1773.
Des fouilles ont permis de découvrir les vestiges d'un édifice du Xe ou XIIe siècle, et une tête sculptée de guerrier du XVIe siècle.
En 1210 cette borne a été placée par les moines de l'Abbaye de Marchiennes et de l'Abbaye d'Anchin pour des différents de chasses et de pêche. Chacune de ses 4 faces représentent une commune Flines-lez-Raches, Lallaing, Marchiennes et Pecquencourt. Elle est située à 500 m de la ferme de Germignies au lieu-dit « Marais des Six Villes »[6].
Au XIIe siècle le site est occupé, évoluant vers une motte castrale puis une forteresse. Au XIIIe siècle les seigneurs de Lallaing possèdent le château dont le mur d’enceinte intègre l’église. Dans les Albums de Croÿ, trois gouaches donnent une vue précise du lieu à cette époque. Au XVIIe siècle le fief passe à la maison d'Arenberg. Durant la guerre de succession d'Espagne les forteresses de Raches, Lallaing et Warlaing seront détruites (1679) sur l'ordre de Louis XIV lors de sa campagne de démantèlement de la Flandre qui suivit la prise de Lille et celle de Douai (1667) et leur rattachement à la France. En 1904 la princesse d'Arenberg vend le corps de logis subsistant à M. Morel, ses successeurs en 1943 le cèdent à la compagnie des mines d'Aniche. En 1959 la ville achète le bien et l’architecte de Douai, M. Coisne, conçoit le nouvel Hôtel de Ville sur l’emplacement du château. Les derniers éléments sont ainsi déconstruits. Il subsiste le pont et la porte d’entrée ainsi que dans le parc, un pilori[7].
C'est sur cette partie de terre ferme que s'est installé, à une date très reculée, une communauté qui, en 1365, date du premier dénombrement connu, rassemblait déjà 60 « feux » soit 250 personnes environ. Mais cette situation au bord d'une rivière, lorsque l'absence de route imposait le recours à la voie d'eau, a très vite été considérée comme stratégique car la rivière servait de frontière entre les possessions de la Flandre et celles du Hainaut.
Dès 1184, il existait un château féodal sur une motte naturelle partiellement aménagée de 50 ares, puisque le comte de Hainaut y avait placé une forte garnison. C'est sans doute peu avant cette date que s'était installée à Lallaing une famille de seigneurs venus de Forest-sur-Marque, dans la région Lilloise, les Forest, qui prirent ensuite le nom de Lalaing quand ils se détachèrent de leur lieu d'origine.
En 1285, Jacques Bretel cite Simon et Simars de Lalaing parmi les invités du comte de Chiny, venus au tournoi de Chauvency-le-Château, en compagnie des Hondschoote, Ligne, Haussy, Montigny et des fils des comtes de Hainaut et Flandres…
Les seigneurs de Lallaing furent des seigneurs du Nord de la France appartenant à la Maison de Lalaing.
Les seigneurs de Lalaing avaient leurs origines et leurs résidences habituelles à Lallaing dans le Nord de la France[8].
La maison de Lalaing eut douze Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or, trois Stadhouders de Hollande et sept grand baillis de Hainaut. Parmi eux, plusieurs s'illustrèrent dans les joutes[9].
Gossuin de Forest (cité pour avoir mortellement blessé au tournoi de Tournai en 1095 Henri de Bruxelles et de Louvain (Henri III de Louvain, ép. de Gertrude de Flandre)) | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Gérard Ier de Forest (cité 1128/33 comme témoins dans une charte de la comtesse Clémence de Flandres (Clémence de Bourgogne)) ép. l'Héritière de Lalaing. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Gérard II de Forest et de Lalaing (cité 1168/1170 dans une charte octroyée à l'Abbaye d'Anchin) ép. Adélaïde de Raches. En 1125, l'empereur et duc de Saxe Lothaire de Supplinbourg s'oppose au roi de France, Louis VI le Gros. Un des seigneurs de Lalaing participe aux guerres et est un proche de l'empereur au point que ce dernier règle son mariage. Le Hérault de Luxembourg (1) affirme que "ledit empereur l'eult fort en grace et luy fist grand bien le mariant à une noble damme d'Alemaigne, laquelle l'amenat à sa maison de Lalaing, après ledit trespas dudit empereur"(2). Cette "dame" est Adhelide de Raches et son époux Gérard II de Forest. | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Simon 1er de Lalaing 1er Seigneur de Lalaing,(cité dès 1157, 1184). Vivait en 1189 ou 1198 suivant les sources est mentionné dans une charte de l'abbaye de Marchiennes[11]. Il épousa Marie de Montigny, fille de Renier de Montigny et de Iolenthe de Saint-Aubin[12] ou/et Richesende de Landas | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Mathilde de Lalaing qui épousa Guillaume de Hainaut suivant les sources du fils de Baudouin IV de Hainaut | Nicolas 1er de Lalaing Chevalier, Seigneur de Lalaing, vassal de l'Abbaye de Saint-Amand (cité dès 1195 dans une charte du XIIe siècle de Flandre, 1202, 1219. Vivait encore en 1219. "en 1211 Philippe de Flandre (Philippe Ier de Namur), marquis de Namur, Régent de Flandre et de Hainaut, en notifiant à l'Evêque de Cambrai que Nicolas de Lalaing avait accepté de renoncer à une dime au profit de l'abbaye d'Anchin, donnait à ce dernier le vocable flatteur de "mon cousin"."1 Robert Born) | 3 autres enfants | |||||||||||||||||||||||||||||||
Simon II de Lalaing †1253 Seigneur de Lalaing et de Sémeries (cité tournoi de Compiègne 02/1238) ép. Alexandrine de Lesdaing et/ou Hermengarde de Lens | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Ide de Lalaing épousa Othon de Trazegnies et devient Marguerite de Quiévrain. | Simon III de Lalaing seigneur de Lallaing et Iwuy épousa Hermengarde de Lens, assista au tournoi de Compiègne en février 1238. | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Simon IV de Lalaing †03/05/1333 (cité 1300 comme législateur judiciaire et administratif du comté de Hainaut ép. 1310 Mahaut d'Aspremont +1373 héritière de Quiévrain (fille de Geoffroi III et d'Isabeau, dame de Quiévrain et d'Amblise) | Calard de Lalaing ou Nicolas de Lalaing (cité dans une charte de Saint-Aubert de Cambrai en 1281, 1284 et 1285.) Chevalier seigneur de Lalaing, croisé (1270) ép. Agnès de Willerval et/ou Havoise de Marque | 2 autres enfants | |||||||||||||||||||||||||||||||
Nicolas III de Lalaing †1380 Seigneur de Lalaing et de Bugnicourt, Châtelain d'Ath (1355-1358), Grand-Bailli de Hainaut (1352-1354) ép. avant 1346 Isabeau (alias Marie) de Montigny, dame de Montigny-en-Ostrevant (fille de Guillaume et de Marie de Haverskerke) | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Wathier de Lalaing religieux à l'abbaye d'Anchin | Hugues de Lalaing religieux à l'abbaye de Saint-Aubert | Othon de Lalaing †1441 Seigneur de Lalaing et de Montigny, Bugnicourt, Grand-Bailli de Hainaut (1398-1402) ép. avant 1346 Yolande de Barbençon, dame de Montigny-Saint-Christophe (fille cadette de Jean, chevalier, seigneur de Barbençon, La Bruissière et Merbe, Pair de Hainaut, et de Yolande de Grave, dite "de Lens" ou "de Masmines") | Simon V de Lalaing religieux à Marchiennes | ||||||||||||||||||||||||||||||
Guillaume de Lalaing †1475 seigneur de Lalaing, Bugnicourt, Fressin et Hordain, Grand-Bailli de Hainaut (1427-1434), Sénéchal d'Ostrevant (1441), Stadhouder de Hollande (1440-1445), proche du duc Charles "Le Téméraire", X 1468 siège de Liège ép. 1420 Jeanne de Créquy "L'Aînée", dame de Bugnicourt +1495 (fille de Jean IV, seigneur de Créquy, Canaples et Fressin, et de Jeanne de Roye; veuve de Robert de Wavrin, Sénéchal de Flandres +X1415, Azincourt) | Simon de Lalaing, (1405-1477), sgr de Montigny et Escornaix | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques de Lalaing le bon chevalier (1421-X03/07/1453(Poucques, près de Gand), seigneur de Bugnicourt, chevalier de la Toison d'Or (52°, 1451, Chapitre de Mons), conseiller & Chambellan de Philippe "Le Bon" duc de Bourgogne (tient en 1441 le Pas de la Fontaine de Plours (près de Châlons-sur-Saône) pendant un an sans être jamais vaincu par ses compétiteurs). Le plus célèbre tournoyeur de son temps en Europe | Jean de Lalaing, (†1498) seigneur de Lalaing et Bugnicourt | vend la seigneurie de Lalaing pour effacer ses dettes | Josse de Lalaing (†1483) sgr de Montigny, Escornaix puis aussi de Lalaing | ||||||||||||||||||||||||||||||
Arthus de Lalaing (c.1470-1521) sgr de Bugnicourt | Charles Ier de Lalaing (1466-1525) comte de Lalaing | Antoine Ier de Lalaing (1480-1540) comte de Hoogstraten | |||||||||||||||||||||||||||||||
Ponthus II de Lalaing (1508-1557) sans descendance | Charles II de Lalaing (1506-1558) comte de Lalaing | Philippe de Lalaing (1510-1555) Comte de Hoogstraten | Seigneurs de la Mouillerie, vicomtes d'Audenarde puis Comtes de Lalaing | ||||||||||||||||||||||||||||||
« La maison doit son nom à Philippe de Lalaing, gouverneur de la ville au XVIe siècle. L'édifice fut construit en cinq phases successives : la partie la plus ancienne date des années 1600. La façade côté rue a pris son apparence actuelle au XVIIIe siècle, l'intérieur fut également réaménagé à la même époque. Cet édifice a des fonctions multiples : l'atelier de restauration de tapisseries d'Oudenaarde, l'atelier de tissage VASA et un espace éducatif qui nous permet de suivre le procédé de la restauration et du tissage. L'atelier VASA tisse de nouvelles tapisseries à l'ancienne selon des dessins d'artistes contemporains. Des cours y sont organisés. Oudenaarde garde toujours vivante sa tradition textile, comme le démontre le concours triennal de création de cartons de tapisserie. Des artistes renommés, belges et étrangers, participent à chacune des éditions. Une tapisserie contemporaine sera réalisée d'après le dessin de Arne Quinze. »[13]
Les armes des Lalaing sont de gueules à dix losanges d'argent. Le cimier est une tête d'aigle dans un vol banneret d'or. La banche de Montigny, qui devint la branche principale au XVIe siècle, brisait d'un lionceau de gueules sur le premier losange. Les surbrisures se faisaient en changeant la couleur du lionceau ou en les multipliant (Josse de Lalaing du vivant de son père Simon). Après le rachat de la terre de Lalaing par Josse, un conflit se mut entre les seigneurs de Bugnicourt et ceux de Lalaing à propos du port des armes plaines. Les premiers pouvaient légitimement se prévaloir des armes plaines en leur qualité d'ainés, mais les second y prétendaient également au motif qu'ils étaient les propriétaires de la terre ancestrale. Une convention fut passée entre Charles Ier et Ponthus Ier de Lalaing en 1504 : les aînés des deux branches s'autorisaient mutuellement à porter les armes plaines, charge à leurs cadets de choisir des brisures distinctives.[citation nécessaire]
Les comtes de Hoogstraten reprirent la brisure traditionnelle des Montigny en ajoutant un lionceau de gueules sur le premier losange. La branche bâtarde de la Mouillerie, avant de devenir la seule branche subsistante de la maison de Lalaing en 1709 et d'hériter du titre comtal en 1719 ajoutait un chevron d'or sur le losange de la pointe.[citation nécessaire]
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