Communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine
structure intercommunale française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La communauté d’agglomération Val d'Yerres Val de Seine est une structure intercommunale française située dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France.
Communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Forme | Communauté d'agglomération |
Siège | Brunoy |
Communes | 9 |
Président | François Durovray (ex-LR) |
Budget | 104 087 662 € (2019) |
Date de création | |
Code SIREN | 200058477 |
Démographie | |
Population | 177 003 hab. (2021) |
Densité | 2 666 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 66,40 km2 |
Localisation | |
Localisation en Essonne | |
Liens | |
Site web | www.vyvs.fr |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
modifier |
Elle est créée le par la fusion des communautés d'agglomération Sénart Val de Seine et du Val d'Yerres.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPTAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Sénart Val de Seine, de la Communauté d'agglomération du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement à la commune de Varennes-Jarcy[1] », jusqu'alors membre de la Communauté de communes du Plateau briard. Celle-ci, après une consultation de ses habitants[2] qui s'est tenue en avril 2015[3], intègre néanmoins la communauté de communes de l'Orée de la Brie le , de manière à ne pas être concernée par la Métropole du Grand Paris[4],[5].
Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[6],[7].
La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », qui prend effet le [8].
Celle-ci est contestée par la commune de Draveil, qui pose une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant que la création du conseil communautaire de la nouvelle intercommunalité sans nouvelles élections porterait « atteinte au droit de suffrage selon une périodicité raisonnable » et à l'égalité des citoyens. Ce recours est rejeté le par le juge des référés du tribunal administratif de Versailles, puis par le Conseil d’État le [9], ouvrant ainsi la voie à l'élection des membres du conseil communautaire et la mise en place de l'exécutif de la communauté d'agglomération[10]. La crise se poursuit en 2016, sur un fond de polémique concernant la convergence des taux d'imposition entre les communes des deux anciennes intercommunalités, certains alléguant qu'elle est destinée à faire payer au Val de Seine les dettes du Val d’Yerres[11]...
Le territoire de la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine se distingue notamment par son patrimoine géographique et culturel grâce à sa forêt de Sénart et ses lieux emblématiques comme la Propriété Caillebotte à Yerres qui reste depuis plusieurs années (2018) le site touristique le plus visité de l'Essonne avec la base de loisirs du Port-aux-Cerises de Draveil.
La communauté d'agglomération est composée des neuf communes suivantes :
Nom | Code Insee |
Gentilé | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Brunoy (siège) |
91114 | Brénadiens | 6,62 | 25 423 (2021) | 3 840 |
Boussy-Saint-Antoine | 91097 | Buxaciens | 2,9 | 7 980 (2021) | 2 752 |
Crosne | 91191 | Crosnois | 2,48 | 9 532 (2021) | 3 844 |
Draveil | 91201 | Draveillois | 15,75 | 29 173 (2021) | 1 852 |
Épinay-sous-Sénart | 91215 | Spinoliens | 3,58 | 11 869 (2021) | 3 315 |
Montgeron | 91421 | Montgeronnais | 11,22 | 23 800 (2021) | 2 121 |
Quincy-sous-Sénart | 91514 | Quincéens | 5,2 | 9 477 (2021) | 1 822 |
Vigneux-sur-Seine | 91657 | Vigneusiens | 8,77 | 31 050 (2021) | 3 540 |
Yerres | 91691 | Yerrois | 9,84 | 28 699 (2021) | 2 917 |
Le siège de la communauté d'agglomération est à Brunoy, 78 route nationale 6[8] et possède également une antenne à Draveil située au 6 boulevard Henri Barbusse à Draveil.
Le conseil communautaire de la communauté d'agglomération se compose de 56 conseillers[13], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
Ils sont répartis comme suit[13] :
Nombre de conseillers | Communes |
---|---|
10 | Vigneux-sur-Seine |
9 | Draveil, Yerres |
8 | Brunoy, Montgeron |
4 | Épinay-sous-Sénart |
3 | Crosne, Quincy-sous-Sénart |
2 | Boussy-Saint-Antoine |
À la suite des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, le conseil communautaire réuni le élit François Durovray comme président pour la mandature 2020-2026[14], ainsi que treize vice-présidents et quatre conseillers délégués.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2016[15] | juillet 2017[16] | Nicolas Dupont-Aignan | DLF | Administrateur civil Maire d'Yerres (1995 → 2017) Député de l'Essonne (8e circ.) (1997 →) Président de l'ex-CA du Val d'Yerres (2002 → 2015) Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député |
juillet 2017[17] | En cours (au 5 juillet 2020) |
François Durovray | LR puis DVD[18] |
Cadre territorial Conseiller départemental de Vigneux (2015 →) Président du Conseil départemental de l'Essonne (2015 →) Président de l'ex-CA Sénart Val de Seine (2014 → 2015) Réélu pour le mandat 2020-2026[14] |
La communauté d'agglomération exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Aux termes de l'arrêté préfectoral du , il s'agit de[19] :
L'intercommunalité est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, qui perçoit comme toutes les communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[8] (FPU) afin de financer l'exercice de ses compétences.
Celle-ci – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Le budget principal de 2019 de la communauté d'agglomération s'élève à 104 087 662 €, dont 87 864 000 € de dépenses de fonctionnement et 16 223 662 € de dépenses d'investissements[20].
En 2018, pour mettre en œuvre ses compétences, l'intercommunalité emploie 486 agents, soit 146 contractuels et 340 fonctionnaires titulaires[21].
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