poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Royet-Journoud est un poète français né à Lyon en 1941. Il vit à Paris.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Royet, Journoud |
Nationalité | |
Activités |
Genre artistique |
Poésie |
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Dès 1963, Claude Royet-Journoud commence une activité éditoriale liée au support revue avec la création de Siècle à mains qu'il cofonde et codirige avec Anne-Marie Albiach et Michel Couturier[1]. Tout au long de son parcours littéraire, il restera lié à ce support et aux expériences qu'il permet. C'est ainsi qu'en 1973, il crée une nouvelle revue, llanfairpwllgwyngyllgogerrychwyrndrobwlllantysiliogogogoch, au titre improbable, à l'énonciation impossible, en retrait de toute articulation. À partir des années 1970, il collabore à plusieurs reprises avec son ami de longue date le poète Paul Buck pour assurer la traduction en anglais et la diffusion de la poésie française d'avant-garde au Royaume-Uni.
À llanfair, comme il la surnomme, succéderont les revues A (en référence au poète objectiviste Louis Zukofsky), L'In-plano[2] et Zuk (ici encore, il s'agit d'un hommage à Louis Zukosfky).
Le travail de Claude Royet-Journoud s'échappe du lyrisme, marqué par l'écriture blanche, l'objectivisme américain, et l'apport théorique par exemple de Roger Laporte, son travail de poésie explore les expressions infimes de la langue, comme dans son livre La Théorie des prépositions. Ce qui importe pour lui ne tient pas dans un renvoi à une réalité transcendante qui déborderait le cadre du texte, mais dans la composition même du texte comme lieu de l'objet.
L'œuvre de Claude Royet-Journoud a inspiré le compositeur Jean-Pascal Chaigne qui a mis en musique des extraits de Les objets contiennent l'infini (L'amant et l'image / Objets III, pour soprano, flûte, violon, guitare et percussion) et de Kardia (L'énigme et son sommeil pour soprano et Ma voix te suit pour chœur mixte).
2021 : Grand prix de poésie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre poétique[3]
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