Circuit de Dijon-Prenois
circuit automobile français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le circuit de Dijon-Prenois est un circuit français de sport mécanique situé à Prenois, près de Dijon, dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Circuit de Dijon-Prenois | |||||
Caractéristiques générales | |||||
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Lieu | Prenois Côte-d'Or Bourgogne-Franche-Comté France |
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Coordonnées | 47° 21′ 48″ nord, 4° 53′ 59″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : France
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Homologation | FIA Grade 2 | ||||
Sens | Horaire | ||||
Événements | |||||
Grand Prix de l'Age d'Or, Super Série FFSA | |||||
Dimensions | |||||
Nombre de virages | 12 | ||||
Longueur | 3,801 km | ||||
Meilleur tour (1982) | |||||
Temps | 1 min 1 s 380 | ||||
Pilote | Alain Prost | ||||
Écurie | France Renault RE30B | ||||
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L'inauguration du Stade automobile de Dijon-Prenois, avec un tracé initial de 3,289 km, a eu lieu le . En 1975, sa longueur est portée à 3,800 km. De nombreuses courses d'endurance se disputèrent sur le circuit : les 500 et 1 000 km de Dijon, les 4 et 6 heures de Dijon, et une course du championnat du monde des voitures de sport (FIA-SCC). Antérieurement, les courses de Sports-Prototypes se déroulaient à Dijon-Longvic depuis 1969.
Dans la période actuelle (années 2020), le circuit de Dijon-Prenois accueille des épreuves historiques (Grand Prix historique de Bourgogne, Grand Prix de l'Âge d'Or, etc.), des épreuves nationales (Super Série FFSA, championnat suisse), ainsi que des compétitions de motos.
En 2009, le circuit a accueilli le championnat allemand de voitures de tourisme Deutsche Tourenwagen Masters (DTM).
Le , le circuit de Dijon-Prenois est officiellement re-homologué Grade 2 par la fédération internationale de l'automobile (FIA) pour une durée de trois ans.
Avant la Seconde Guerre mondiale, les 6 Heures de Dijon sont déjà organisées, en 1927 (vainqueur Raymond Leroy[1]) et 1928 (vainqueur Robert Laly[2]).
Après guerre ont lieu les courses répertoriées ci-dessous, de 1973 à 1997 (onze courses en 17 ans, souvent en avril ou mai; non disputées de 1991 à 1997). Elles ont été inscrites à neuf reprises au Championnat du monde des voitures de sport (hormis l'épreuve-test de 1989), le dernier existant en 1992 : en 1973 (3e manche), 1975 (3e m.), 1976 (6e m.), 1977 (1re m.), 1978 (3e m.), 1979 (3e m.), 1980 (11e m.), 1989 (2e m.) et 1990 (5e m.) ;
Puis, entre 1998 et 2006, trois épreuves internationales de Grand Tourisme sont organisées, en Championnat FIA GT, ainsi qu'une en championnat FIA des voitures de sport (2002) :
Des épreuves françaises du championnat de France FFSA GT sont aussi disputées en 1998, puis entre 2005 et 2011 au mois de mai (pour le GT Tour Dijon).
Le circuit a accueilli cinq Grands Prix de France de Formule 1 et deux Grand Prix de Suisse (le dernier organisé en 1982).
En 1979, Jean-Pierre Jabouille (Renault) marque l'histoire de la Formule 1 en remportant son premier Grand Prix, mais surtout en faisant triompher pour la première fois une monoplace à moteur turbocompressé. Sur le coup, son succès est pourtant en grande partie éclipsé par le duel d'anthologie que se sont livré dans les derniers tours pour le gain de la deuxième place Gilles Villeneuve (Ferrari) et René Arnoux (Renault).
Alain Prost y a gagné son premier Grand Prix en 1981 sur Renault. Niki Lauda est le dernier vainqueur en Formule 1 en 1984.
Le record du circuit de 1 min 5 s 257 au tour à 209,633 km/h de moyenne a été établi en 1984 par Alain Prost qui courait pour l'équipe McLaren.
Le record de la pole position est également détenu par Alain Prost sur une Renault RE30B Renault. Il l'a établi lors du Grand Prix de Suisse en 1982 en 1 min 1 s 380, à la moyenne de 222,874 km/h.
Saison | Grand Prix | Date | Pilote vainqueur | Nationalité | Écurie | Résultats |
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1974 | Grand Prix de France | Ronnie Peterson | Suède | Lotus-Ford | Résultats | |
1975 | Grand Prix de Suisse | Clay Regazzoni | Suisse | Ferrari | Résultats | |
1977 | Grand Prix de France | Mario Andretti | États-Unis | Lotus-Ford | Résultats | |
1979 | Grand Prix de France | 1er juillet | Jean-Pierre Jabouille | France | Renault | Résultats |
1981 | Grand Prix de France | Alain Prost | France | Renault | Résultats | |
1982 | Grand Prix de Suisse | Keke Rosberg | Finlande | Williams-Ford | Résultats | |
1984 | Grand Prix de France | Niki Lauda | Autriche | McLaren-TAG | Résultats |
Du 9 au 11 octobre 2009, pour la première fois en France, le circuit accueille le championnat de voitures de tourisme allemand Deutsche Tourenwagen Masters[4]. Sur une piste détrempée, le Canadien Bruno Spengler réalise la pole position[5]. Gary Paffett remporte la course devant Paul di Resta (meilleur tour en course), Bruno Spengler, Jamie Green et Ralf Schumacher, Mercedes obtenant un quintuplé[6].
Saison | Date | Pilote vainqueur | Nationalité | Écurie |
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2009 | Gary Paffett | Grande-Bretagne | Mercedes HWA Team |
Le , le circuit accueille l'arrivée de la 24e étape du Tour de France 1987.
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