Chronologie du Rwanda

histoire chronologique du Rwanda De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Cette chronologie du Rwanda retrace l'histoire du pays à travers quelques dates clés.

Rwanda ancien

Rwanda colonial

Rwanda indépendant

  •  : proclamation de l'indépendance du Rwanda[7],[23],[24]. Départ en exil de Kigeli V.
  • 1963 : fondation de l’Université nationale du Rwanda par les pères dominicains qui en assureront la direction jusqu’en 1974[10].
  • 1963-1964 : massacre de milliers de Tutsi[22].
  •  : réélection de Grégoire Kayibanda (2e mandat)[24]. Juvénal Habyarimana est nommé ministre de la Défense et de la Garde nationale.
  •  : réélection de Grégoire Kayibanda (3e mandat)[24].
  •  : coup d'État du général Juvénal Habyarimana[24].
  • 1974 : création du Ballet national Urukerereza.
  • 1975 : signature d'une coopération militaire avec la France[22].
  •  : création du Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND) qui devient parti unique[13].
  • 1976 : création de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL)[22].
  •  : adoption d'une nouvelle Constitution par référendum[22].
  •  : victoire de Juvénal Habyarimana à l'élection présidentielle[24].
  • 1979 : création au Kenya de l'Alliance rwandaise pour l'unité nationale (ARUN).
  •  : fermeture de la frontière avec l'Ouganda devant un afflux massif de réfugiés tutsis expulsés par le gouvernement ougandais[24].
  •  : assassinat de l'éthologue américaine Dian Fossey dans les Montagnes des Virunga.
  •  : création en Ouganda du Front patriotique rwandais (FPR)[22].
  •  : réélection de Juvénal Habyarimana[22].
  •  : inauguration du Musée national du Rwanda par le Premier ministre belge Wilfried Martens[25].
  •  : discours à La Baule du président français Mitterrand appelant au pluralisme : "il n’y a pas de développement sans démocratie".
  •  : le Président Habyarimana annonce la fin du cumul de ses fonctions de président de la République et du parti unique MRND, et la reconnaissance du multipartisme.
  • 7-9 septembre 1990 : visite du pape Jean-Paul II et ordination de 22 prêtres[10] .
  •  : début de la guerre civile rwandaise déclenchée par le Front patriotique rwandais (FPR) venant d'Ouganda et rentrant au Rwanda par la force au poste frontière de Kagitumba (en) ;
  •  : mort de Fred Rwigema, commandant du FPR dans des circonstances troubles.
  •  : début de l'« Opération Noroît », officiellement pour évacuer les ressortissants occidentaux[26], en fait pour soutenir le pouvoir en place.
  •  : venant des États-Unis où il suivait une session au Command and General Staff College, Paul Kagame prend le commandement des troupes du FPR repliées en Ouganda.
  •  : attaque surprise du FPR sur la ville de Ruhengeri, tenue pendant une journée avant repli en forêt ; suivi d'actions de guérilla de faible intensité.
  •  : promulgation d'une nouvelle Constitution instaurant le multipartisme et création d'un poste de Premier ministre[22].
  • 1991 : lancement de la radio du FPR (Radio Muhabura), première alternative à Radio Rwanda.
  •  : retrait des troupes belges[22].
  •  : création de la Coalition pour la défense de la République (CDR).
  • : après la formation d'un gouvernement multi-partis à Kigali, Kagame annonce un cessez-le-feu et entame des négociations avec ce gouvernement à Arusha en Tanzanie.
  •  : premier accord d'Arusha entre le Front patriotique rwandais de Paul Kagame et le gouvernement rwandais, prévoyant un calendrier de négociation en vue d'une accord de paix.
  •  : le cessez-le-feu prend effet.
  •  : début des pourparlers en vue de la paix.
  •  : le cessez-le-feu prend effet.
  •  : Le colonel Bagosora quitte les négociations d’Arusha[27].
  • Fin  : pogroms contre des Tutsi et des opposants hutu à Kibilira et dans la région de Gisenyi.
  •  : la Commission internationale d’enquête menée par la FIDH met en cause à Paris la responsabilité des autorités rwandaises et de l’entourage du chef de l’État rwandais dans les massacres[28].
  •  : à la suite des massacres de Tutsi, le FPR lance une offensive majeure (prise de Ruhengeri, avance vers la capitale).
  •  : arrivée en urgence d’une compagnie supplémentaire de militaires français, qui aideront à repousser l'attaque sur Ruhengeri.
  •  : massacre de cinq personnes tutsi ou adhérentes à des partis d’opposition par des militaires rwandais en commune de Tumba ; deux jours plus tard, violences commises par les milices Interahamwe et CDR à Kigali, et massacres de Tutsi et d’opposants hutu dans les préfectures de Gisenyi, Ruhengeri, Kibuye et Byumba.
  •  : arrivée de deux compagnies de parachutistes français en renfort, et le lendemain d’une section de mortiers lourds ; Opération Chimère ; reprise en main l’armée rwandaise en pleine déroute.
  •  : Pierre Joxe, ministre français de la Défense, dans une lettre au président Mitterrand, écrit que Habyarimana est largement responsable du fiasco actuel[29].
  •  : Agathe Uwilingiyimana devient Première ministre[22].
  •  : signature du dernier des accords de paix d'Arusha[22].
  •  : création de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) chargée de veiller à la bonne application des accords d'Arusha[30].

Génocide

  •  : mise en garde de l'ONU menaçant de retirer la MINUAR en l’absence de progrès dans la mise en place des institutions de transition[7].
  •  : sommet régional consacré aux crises burundaise et rwandaise à Dar es-Salaam avec les présidents du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie et de l'Ouganda.
  •  : attentat contre les présidents du Rwanda et du Burundi[31].
  •  : assassinat du Premier ministre, Agathe Uwilingiyimana, hutue modérée, de plusieurs ministres, et de dix Casques bleus[32].
  •  : Jean Kambanda est nommé Premier ministre intérimaire. Massacre systématique des Tutsis[22]. Ordre d'opération Amaryllis pour l'évacuation des ressortissants français et étrangers[33].
  •  : installation d'un gouvernement intérimaire sous l'égide de la France, à l'Ambassade de France à Kigali.
  •  : retrait du contingent belge[22].
  •  : massacre de l’église de Kaduha (préfecture de Gikongoro) ; 15 000 morts environ[34].
  •  : à New York, condamnation des massacres par le Conseil de sécurité, mais 4 pays, dont les États-Unis et la France, refusent l’emploi du terme de génocide dans la résolution.
  •  : opération Turquoise menée par la France[22].
  •  : entrée du FPR à Kigali[22].
  •  : constitution d'un gouvernement de coalition. Pasteur Bizimungu devient Président et Faustin Twagiramungu Premier ministre[22].
  •  : reconnaissance du génocide par l'ONU et mise en place à Arusha du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), chargé de juger les responsables.

Rwanda contemporain

Notes

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.