: début de la révolution hutue: massacres de Tutsis, destructions, départs massif en exil[17]
1960: l'administration coloniale belge organise des élections locales largement remportées par le MDR-Parmehutu dirigé par Grégoire Kayibanda qui devient le Premier ministre d'un gouvernement provisoire[17]
: proclamation de la république à Gitarama. Élection d'une Assemblée législative et d'un président provisoire de la République, Dominique Mbonyumutwa[13]
: abolition de la monarchie et approbation de la république par référendum (Kamarampaka), avec 79,7% des voix; fin du royaume du Rwanda
: discours à La Baule du président français Mitterrand appelant au pluralisme: "il n’y a pas de développement sans démocratie".
: le Président Habyarimana annonce la fin du cumul de ses fonctions de président de la République et du parti unique MRND, et la reconnaissance du multipartisme.
7-9 septembre 1990: visite du pape Jean-Paul II et ordination de 22 prêtres[10] .
: après la formation d'un gouvernement multi-partis à Kigali, Kagame annonce un cessez-le-feu et entame des négociations avec ce gouvernement à Arusha en Tanzanie.
: Le colonel Bagosora quitte les négociations d’Arusha[27].
Fin : pogroms contre des Tutsi et des opposants hutu à Kibilira et dans la région de Gisenyi.
: la Commission internationale d’enquête menée par la FIDH met en cause à Paris la responsabilité des autorités rwandaises et de l’entourage du chef de l’État rwandais dans les massacres[28].
: à la suite des massacres de Tutsi, le FPR lance une offensive majeure (prise de Ruhengeri, avance vers la capitale).
: arrivée en urgence d’une compagnie supplémentaire de militaires français, qui aideront à repousser l'attaque sur Ruhengeri.
: massacre de cinq personnes tutsi ou adhérentes à des partis d’opposition par des militaires rwandais en commune de Tumba; deux jours plus tard, violences commises par les milices Interahamwe et CDR à Kigali, et massacres de Tutsi et d’opposants hutu dans les préfectures de Gisenyi, Ruhengeri, Kibuye et Byumba.
: arrivée de deux compagnies de parachutistes français en renfort, et le lendemain d’une section de mortiers lourds; Opération Chimère; reprise en main l’armée rwandaise en pleine déroute.
: Pierre Joxe, ministre français de la Défense, dans une lettre au président Mitterrand, écrit que Habyarimana est largement responsable du fiasco actuel[29].
: mise en garde de l'ONU menaçant de retirer la MINUAR en l’absence de progrès dans la mise en place des institutions de transition[7].
: sommet régional consacré aux crises burundaise et rwandaise à Dar es-Salaam avec les présidents du Kenya, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie et de l'Ouganda.
: Jean Kambanda est nommé Premier ministre intérimaire. Massacre systématique des Tutsis[22]. Ordre d'opération Amaryllis pour l'évacuation des ressortissants français et étrangers[33].
: installation d'un gouvernement intérimaire sous l'égide de la France, à l'Ambassade de France à Kigali.
: massacre de l’église de Kaduha (préfecture de Gikongoro); 15 000 morts environ[34].
: à New York, condamnation des massacres par le Conseil de sécurité, mais 4 pays, dont les États-Unis et la France, refusent l’emploi du terme de génocide dans la résolution.
Ian Linden et Jane Linden, Christianisme et pouvoirs au Rwanda (1900-1990) (traduit par Paulette Géraud), Karthala, Paris, 1999, p. 41 (ISBN9782865379187).
Lettre Pastorale de Monseigneur Perraudin, Vicaire Apostolique de Kabgayi, pour le Carême de 1959, le 11 février 1959, publié en annexe de C. M. Overdulve, Rwanda: un peuple avec une histoire, L'Harmattan, 1997, p. 121 et suiv. (ISBN2-7384-5292-2).
« Bref aperçu historique » in Rapport de la Mission francophone d'information et de contacts à l'occasion des élections législatives du 15 au 18 septembre 2008 au Rwanda, Organisation internationale de la francophonie, p. 4-6
« et modalités de mise en œuvre de l’opération Noroît », in Rapport d'information sur les opérations militaires menées par la France, d'autres pays et l'ONU au Rwanda entre 1990 et 1994, Assemblée nationale .
F. Reyntjens, « L'assassinat d'Agathe Uwilingiyimana et des dix casques bleus», in Rwanda, trois jours qui ont fait basculer l'histoire, op. cit., p. 65-79.
Anonyme, Historique et chronologie du Rwanda, Kabgayi, 1956 (polycopié)
Jean-Pierre Chrétien, « Chronologie politique Rwanda-Burundi », in Le défi de l'ethnisme: Rwanda et Burundi, 1990-1996, Karthala, Paris, 1997, p. 389-394 (ISBN2-86537-727-X)
Bernard Lugan, « Chronologie du Rwanda», in Histoire du Rwanda: de la préhistoire à nos jours, Bartillat, Étrepilly, 1997, p. 9-10 (ISBN2-8410-0108-3)
Bernardin Muzungu, « Débat sur la chronologie de l'Histoire du Rwanda », in Histoire du Rwanda précolonial, L'Harmattan, Paris, 2003, p. 10-14 (ISBN2-7475-3616-5)
« Chronologie », in Paul Kagame et la résilience d'un peuple, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 126-127 (ISBN978-2-86950-438-7)
(en) Aimable Twagilimana, « Chronology », in Historical dictionary of Rwanda, Scarecrow Press, Lanham, Md., 2007, p. XXVII-XXXVII (ISBN978-0-8108-5313-3)
Marie Béatrice Umutesi, « Chronologie des évènements politiques au Rwanda », in Fuir ou mourir au Zaïre: le vécu d'une réfugiée rwandaise, L'Harmattan, Paris, Montréal, 2000, p. 303-306 (ISBN2-7384-8353-4)
Jan Vansina, « Chronologie», in Le Rwanda ancien: le royaume nyiginya, Karthala, Paris, p. 255-268 (ISBN2-8458-6145-1)
Liens externes
Chronologie depuis l’époque coloniale: Jacques Morel, La France au cœur du génocide des Tutsi, ch. 46 (en ligne, 1565 pages, 67 Mo).