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homme d’affaires, écrivain et poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christian Mégrelis, né à Chamalières le , est un homme d’affaires français, écrivain, poète et chrétien engagé, à l'origine du Groupe EXA International[1].
Président Alliance biblique française | |
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- | |
Jean-Jack Chafograck (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | Ecole Polytechnique 1957 ENSTA 1959 HEC 1969 Sciencepo Paris 1965 |
Activités | |
Conjoint |
veuf de Chantal Balzarini |
Enfant |
Marie-Louise, Emmanuel, Nicolas, Elisabeth |
Distinction |
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Christian Mégrelis[2] est né d’un père grec originaire de Sinope, en Asie Mineure, et d’une mère auvergnate[3]. Après des études au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand, il entre à l’École Polytechnique[4] à 18 ans. Sorti dans le corps de l’Armement, il intègre l’École nationale supérieure des technologies avancées puis Sciences Po en 1965[5]. Il sort major du CPA (aujourd’hui HEC Executive MBA). À 20 ans il est sous-lieutenant en Algérie.
Chef de service à la DGA, il rejoint la Banque française du commerce extérieur comme fondé de pouvoir en 1967. En 1971, Jacques Chaine, président de la BFCE, le charge de créer EXA International, première société de promotion des exportations françaises[6],[7]. Après l’assassinat de Jacques Chaine, il prend le contrôle de la société en 1976. Il crée des filiales au Brésil, Japon, Indonésie, Canada, Chine pour développer des courants d’affaires dans le domaine des équipements industriels.
Il a enseigné la gestion financière au HEC Executive MBA.
À partir de 1990, EXA International s'installe en URSS, ce qui constitue un tournant de son histoire.
Spécialisée dans le conseil et l'ingénierie, EXA International, créée en 1971, couvre un éventail d'activités parmi lesquelles l'industrie des engrais azotés, l'ammoniaque, les mines métalliques, la sidérurgie, la fonderie, la valorisation du gaz naturel, la certification de réserves, et, plus récemment, par acquisition, les industries portuaires. Les travaux d'études couvrent tout le spectre industriel. L'essentiel de son activité est internationale, principalement orientée vers la Russie, les États-Unis, l'Asie et l'Afrique centrale. La société travaille pour la Commission européenne entre 1980 et 2002. En sa qualité de conseil du Président de l'URSS, EXA International a permis la signature des premiers accords entre l'UE et l'URSS en 1991 (accords dits TACIS). Entre 1993 et 2006, EXA International a rénové l'essentiel des usines d'ammoniaque installées en URSS par l'Américain Armand Hammer (Occidental Petroleum), grand ami de Lénine et de Staline. La société a supervisé une énième réorganisation de la Gécamines au Congo, ainsi que les tentatives de valorisation du gaz off shore congolais. Elle est également présente dans le secteur de la formation et de la modernisation des ports maritimes et fluviaux en Europe, en Amérique et en Afrique. À partir de 2000, EXA International a développé une branche « matières premières » qui intervient dans les métaux non ferreux (cuivre, cobalt, or) ainsi que dans le gaz naturel et dans l'exploitation des zones diamantifères.
Appelé à Moscou à la chute du Mur, Christian Mégrelis participe à l’élaboration du « Plan des 500 jours » au cabinet du président Mikhaïl Gorbatchev avec le professeur Svatislav Chataline[8]. Avec le maire de Moscou, Gavriil Popov et le premier ministre de l’URSS, Valentin Pavlov, il participe à la résurrection de la Société d’Économie Libérale créée au XVIIIe siècle par la Grande Catherine, et dont il est élu premier vice-président.
En 1991, il conseille le président Gorbatchev et le premier ministre de l’URSS lors des négociations de coopération avec l’Union Européenne, qui aboutiront aux accords TACIS. Il raconte cet épisode de sa vie dans un livre paru en 2020 : Le naufrage de l'Union soviétique : choses vues.
Après l'échec des putschistes et la fin de l’URSS, il a créé à Moscou une société d’ingénierie et il aide son fils, Nicolas Mégrelis, à y créer les magasins Dlia Doucha i Douchi[9], « Roses de Chantal ».
En parallèle il participe à la montée en puissance de l’Afrique centrale et occidentale dans le domaine des matières premières (gaz, cuivre, or, diamant, engrais) en tant que conseil de chefs d’État et de multinationales.
Élu président de l’Alliance biblique française en 2007[10], Christian Mégrelis est devenu vice-président du Global Board de UBS[11], ONG qui fédère les 146 sociétés bibliques de la planète, principal éditeur de Bible du monde, avec des imprimeries à Nanjing, Séoul, Sao Paulo, consultant de l’UNESCO. Son portrait a été publié dans l’ouvrage Pour un capitalisme au service de l’homme' par Michel Cool, Albin Michel 2009.. En 2013, il crée la Fondation "Bible et Culture" dont il est président qui a pour objet de former les jeunes génération à connaitre la place de la Bible dans la culture européenne.
L'Union internationale des économistes a pour président Gavriil Popov, ancien maire de Moscou. Christian Mégrelis en est vice-président[12]. L'UIE a joué un rôle très important, en 1991, lors de la mise au point de la stratégie de privatisations du gouvernement de M. Gorbatchev. Héritière de la Free Economic Society créée par les frères Orlov à la demande de la Grande Catherine, elle existe depuis plus de 250 ans. Elle entretient un débat permanent entre économistes, entrepreneurs et banquiers, et elle est à l'avant-garde des réformes proposées au gouvernement russe par le secteur privé.
Les événements de 2022 contraignent EXA International à se retirer momentanément de Russie tout en y conservant ses activités de distribution. Christian Mégrelis se fait l'avocat de l'Ukraine sans cesser de défendre sa profonde amitié avec la Russie. Dans une lettre à Vladimir Poutine de mars 2022, il propose une stratégie de pacification. Sa campagne de réconciliation se développe principalement à la télévision. La mort de Mikhaïl Gorbatchev est l'occasion d'articles et d'émissions où il explique, pour les avoir vécus, le putsch de 1991, le démantèlement de l'URSS par Boris Eltsine avec la complicité active de la Biélorussie et de l'Ukraine qui y gagnent leur indépendance, et le sac de l'URSS par les futurs « oligarques » avec la complicité du Comité central puis de la Gosbank.
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