Charles Suisse (architecte)
architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Suisse, né le à Paris et mort le à Chenôve, est un architecte français.
Charles Suisse
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(à 60 ans) Chenôve |
Nationalité |
Française |
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Biographie
Charles Louis Suisse est le fils de l'architecte Jean-Philippe Suisse et de Cornélie Fauste Marsuzi de Aguirre, mariés à Paris en 1844[1].
Il intègre l'école des Beaux Arts de Dijon puis l’école Impériale et Spéciale des beaux-arts de Paris, promotion 1869 et sera élève de Louis-Jules André et d'Alexis Paccard[2].
Le 11 février 1879, il épouse à Allemant, Aisne, sa cousine Henriette Jeanne Marsuzi de Aguirre (1857-1822), originaire de Bruxelles[3].
Il devient membre de l'Académie d'architecture en 1888[4].
Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1899 [5].
Il meurt à son domicile le à Chenôve à l’âge de 60 ans, à la survivance de son épouse[6].
Carrière
Résumé
Contexte
Charles Suisse se forme à l'École des beaux-arts[7] et est engagé volontaire pendant la guerre de 1870[8].
D'abord inspecteur des édifices diocésains de Dijon, il est nommé « architecte des édifices diocésains de Dijon » le 8 juin 1876[8],[9] et attaché à la Commission des monuments historiques en 1885[8].
Il devient architecte en chef des Monuments historiques le chargé de l'arrondissement de Dijon[10] et, en 1898, architecte en chef des monuments historiques de la Savoie et de la Haute-Savoie[8] puis de Beaune, Châtillon-sur-Seine, Saumur, du département de l'Ariège et de l'Isère[10].
Il réalise en 1893 la réfection de la flèche de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon[9], dernière en date des grandes flèches de cathédrales françaises du XIXe siècle après Orléans et Paris. Il restaure le château de La Rochepot en complétant l'édifice ruiné dans ses moindres détails, notamment à partir de l'étude qu'il réalise du château contemporain de Châteauneuf-en-Auxois.
Il publie en 1876 un ouvrage intitulé Architecture militaire bourguignonne[7].
Il a également peint des portraits et des paysages côtiers[7]. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1874, de 2e classe au Salon de 1878 et une médaille de 2e classe à l'exposition universelle de 1878[8]. Il participe avec d'autres architectes, à la réalisation du collège et lycée Saint-Joseph, situé au n°39 de la rue du Transvaal à Dijon [11]. Il a été membre de l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon[8]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898[8]
Œuvres
Dijon
- Lycée Saint Joseph, situé au n°39 rue de Transvaal, entre 1877 et 1880 (date de 1879 sur facade)[11],[12].
- Immeuble de style Haussmannien dit "Maison Bélorgey", situé au n°1 de la rue du Docteur Chaussier et à l'angle de la Place Darcy, construit entre 1879-1881[13].
- L'École Saint-François-de-Sales, située au n°5 rue du Lycée, entre 1890 et 1892[14].
- La flèche de la Cathédrale Saint-Bénigne entre 1886 et 1893, lors de la campagne de restauration[15].
Notes et références
Liens externes
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