Il avait épousé à Paris le , Stéphanie Bauchau, née à Namur en 1788 et décédée à Bruxelles le .
Était attaché aux ambulances lors de la bataille d'Eylau en 1807.
Il étudia à l'ancienne université de Louvain où il devint licencié ès Arts le et licencié en médecine le . Il devint encore licencié ès sciences et docteur en médecine de l'Université de Paris en 1811.
Attiré par l'enseignement, il fit une carrière académique et devint successivement:
1798 à 1803: professeur d'histoire naturelle à l'École centrale de Sambre-et-Meuse à Namur.
1816: par arrêté royal du , il fut nommé professeur à la faculté de médecine de l'université d'État de Louvain. Il y donna les cours de matière médicale, médecine légale, diététique, clinique, thérapeutique générale et spéciale.
1819 à 1820, il fut secrétaire de cette université.
1822 à 1823, de 1830 à 1831 et de 1831 à 1832, il en fut recteur magnifique.
1838: il fut nommé le professeur à la faculté de médecine de l'Université libre de Bruxelles où il enseigna jusqu'en 1845, les cours de médecine légale, de police médicale et d'histoire de la médecine.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages scientifiques.
Bibliographie Nationale, Dictionnaire des écrivains belges et catalogue de leurs publications, Bruxelles, 1892, t. II, p. 303.
Dr. G. Bourgeois, "Un Fumacien oublié: Charles Jacmart, Recteur Magnifique de l'Université de Louvain", dans, Nouvelle Revue de Champagne et de Brie, Largentière (Ardèche), 3eannée, 1925, pp. 9 et suivantes.
Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique..., Bruxelles, 1936, t. II, p. 590.
Maurice Dieu, Louvain pendant la révolution belge de 1830, Louvain, 1930, p. 235.
Dr. Gallez, Histoire de l'Académie royale de Médecine de Belgique, Bruxelles, 1903, publié dans "Mémoires Couronnés par l'Académie de Médecine", t. XVI, 1904, pp. 226 et 234. Sa notice biographique: p. 423.
Léon Vanderkindere, L'Université de Bruxelles, Bruxelles, 1994, pp. 69 et 172 et annexes pp. 74 et 80.