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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Fiterman, né Chilek Fiterman le à Saint-Étienne, est un homme politique français.
Charles Fiterman | |
Charles Fiterman en 2015. | |
Fonctions | |
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Conseiller municipal de Tavernes | |
– (41 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 1er janvier 1973 |
Réélection | 20 mars 1977 13 mars 1983 19 mars 1989 18 juin 1995 18 mars 2001 16 mars 2008 30 mars 2014 |
Maire | Elie Rouvier René Rajola Lui-même Danièle Sault Annie Charrier |
Premier adjoint au maire de Tavernes | |
– (13 ans et 12 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Réélection | 16 mars 2008 |
Maire | Danièle Sault |
Maire de Tavernes | |
– (11 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 19 mars 1989 |
Réélection | 18 juin 1995 |
Prédécesseur | René Rajola |
Successeur | Danièle Sault |
Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Élection | 19 mars 1978 |
Circonscription | 2e du Val-de-Marne |
Législature | VIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Fernand Dupuy |
Successeur | Pierre Tabanou |
Ministre d'État[1] Ministre des Transports | |
– (3 ans et 24 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Premier ministre | Pierre Mauroy |
Gouvernement | Mauroy II et III |
Prédécesseur | Louis Mermaz |
Successeur | Paul Quilès |
Conseiller général du Val-de-Marne | |
– (5 ans, 5 mois et 23 jours) |
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Élection | 30 septembre 1973 |
Circonscription | Canton de Villejuif |
Président | Roland Nungesser Michel Germa |
Prédécesseur | Louis Dolly |
Successeur | Pierre-Yves Cosnier |
Biographie | |
Nom de naissance | Chilek Fiterman[2] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne (France) |
Parti politique | PCF (1967-1994) CAP (1994-1998) PS (1998-2017) |
Résidence | Val-de-Marne puis Rhône |
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Il est un responsable national du Parti communiste français (le PCF) jusqu’en 1994 et ministre d'État chargé des Transports dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy de 1981 à 1984.
À compter de 1998, il est membre du Parti socialiste qu'il quitte fin [3].
Ses parents sont des Juifs polonais qui exerçant le métier de marchands forains. À partir de 1942, pendant l'Occupation, il est placé chez des paysans, à Marlhes dans l'actuel parc régional du Pilat (Loire). Son père est déporté et finit assassiné à Auschwitz en .
Il travaille en tant qu'électricien à l'usine Schneider[4].
En , Charles Fiterman, qui adhère au PCF en 1951, devient secrétaire de Waldeck Rochet. Il est ensuite secrétaire de Georges Marchais. Élu conseiller général de Villejuif (1973-1979), il est ensuite élu député du Val-de-Marne (1978-1981), puis du Rhône (1986-1988). Après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, il fait son entrée avec trois autres communistes dans le gouvernement de Pierre Mauroy, en tant que ministre chargé des Transports et no 4 dans l'ordre protocolaire. C'est notamment pendant son exercice qu'est votée la loi d'orientation des transports intérieurs (LOTI) qui régit toujours l'organisation des transports en France aujourd'hui. C'est grâce à cette loi que seront sauvés les Chemins de fer de la Corse permettant à Charles Fiterman le de confier sa gestion à la SNCF pour les sauver de la faillite technique et financière. Le TGV est mis en fonction en septembre 1981 sur la ligne Paris-Lyon. En Île-de-France en 1982, les salariés bénéficient désormais d'un remboursement partiel de leur carte Orange par leur entreprise, ou l'administration. À la RATP, la première classe est supprimée dans le métro aux heures de pointe (6h-9h, 17h-23h). Le tramway, abandonné dans les années 1950 à la suite du lobbying intensif de l'industrie automobile, est réhabilité.
Fiterman s'oppose à Pierre Mauroy lors de la grève des camionneurs de , refusant de suivre le Premier ministre qui veut envoyer l'armée pour la briser. Il reste 37 mois à ce poste, jusqu'à ce que le comité central du PCF décide, le , que les communistes ne participeront pas au gouvernement de Laurent Fabius. Avec les trois autres ministres communistes, il quitte alors le gouvernement.
En 1993, il est largement battu (42,72 % des voix) dans la 4e circonscription de la Loire, dont le sortant communiste ne se représentait pas.
En 1994, il quitte le comité central du PCF et le parti[2] et participe, avec des personnalités et militants issus de différentes organisations, dont les refondateurs du PCF, à la création de la Convention pour une alternative progressiste (CAP), petite organisation politique française aujourd'hui dissoute. Celle-ci soutient la candidature de Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 1995.
Charles Fiterman participe au nom de la CAP aux Journées d'été des Verts en 1996, où est lancé le processus de la « gauche plurielle », aux côtés de Dominique Voynet, Lionel Jospin et Robert Hue.
Il est nommé en 1999 par le gouvernement dirigé par Lionel Jospin membre du Conseil économique, social et environnemental, et effectue deux mandats successifs jusqu'en 2009. D'après la liste arrêtée au , il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, « À gauche en Europe ».
Membre du Parti socialiste à partir de 1998[5], il soutient le « oui » au référendum du . À partir de 2008, il devient l'un des soutiens les plus proches de Ségolène Royal, soutenant sa motion E lors du congrès de Reims. Le , il quitte le Parti socialiste.
Il est maire du village de Tavernes, dans le haut Var, de 1989 à 2001. Lors de sa démission il laisse sa place de maire à sa première adjointe, Danielle Sault. Il reste premier adjoint de 2001 à 2014. Il est également membre du conseil d'administration du think tank Notre Europe[6].
Il a publié en 2005 aux éditions du Seuil un livre intitulé Profession de foi - Pour l'honneur de la politique. Il y retrace son parcours politique, s'emploie à tirer quelques leçons des échecs du communisme, et avance des propositions pour l'avenir de la gauche.
Philippe Lefait, journaliste à France 2, dans son livre Quatre ministres et puis s’en vont…, aux éditions de l'Atelier, 1995, revient sur l’itinéraire de Charles Fiterman et des trois autres ministres communistes de 1981 à 1984 (Anicet Le Pors, Jack Ralite et Marcel Rigout) pendant leur période ministérielle et celle qui l’a suivie.
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