Charles Christofle

Biographie
Naissance	25 octobre 1805; Paris
Décès	13 décembre 1863 (à 58 ans); Brunoy
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Christofle (d)
Nationalité	française
Activités	Orfèvre, chef d'entreprise, homme d'affaires
Enfant	Paul Christofle (d)
Distinction	Officier de la Légion d'honneur‎

Charles Christofle, né à Paris le 25 octobre 1805 et mort à Brunoy (Essonne) le 13 décembre 1863, est un orfèvre et industriel français, fondateur de l'entreprise Christofle.

Faits en bref Naissance, Décès ...

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Il avait commencé sa carrière en devenant à quinze ans, en 1820, apprenti chez son beau-frère le bijoutier Hugues Calmette^[1]. Il succède à son maître en 1830 et donne de l’expansion à sa firme de bijouterie qui, dès 1845, se spécialise dans l’argenture et la dorure à façon. Henri Bouilhet, neveu de Charles Christofle, continue l’entreprise qui devient au début du XX^e siècle la manufacture d’orfèvrerie la plus importante en France.

En 1839, il est déjà l’un des plus gros bijoutiers français^[2] et emploie 50 personnes^[3]. Il exporte ses bijoux jusqu’en Amérique du Sud. C’est en 1842 qu’il commence à exploiter pour la France les brevets des Anglais Henry et George Richards Elkington^[4] concernant un procédé de dorure et d’argenture électrolytiques. Devant le succès du procédé, il fonde en 1845 la société « Charles Christofle & Cie » et commence à fabriquer dès 1846 les pièces à argenter, devenant ainsi indépendant des autres fabricants orfèvres.

En 1863, à son décès, lui succèdent son fils Paul Christofle et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910), chimiste et également artiste de talent qui introduisit la galvanoplastie permettant le façonnage du métal au moyen de moules en gutta-percha d’après le procédé du Russe Moritz von Jacobi^[5].

Les successeurs de Charles Christofle continuèrent à donner à la firme une importante expansion industrielle^[6].

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Officier de la Légion d'honneur

Un bas-relief à l'effigie de Charles Christofle a été exécuté par Oscar Roty^[7]^,^[8].

[1]
« Charles Christofle », sur musee-orsay.fr, Musée d'Orsay (consulté le 6 avril 2021).
[2]
Marc de Ferriere, « La tribu des grands argentiers », l'Express - L'Expansion,‎ 20 décembre 1993 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).
[3]
« Brunoy. Guide touristique » [PDF], sur brunoy.fr (consulté le 6 avril 2021).
[4]
(en) (en) Sibel Dorsan, « Christofle: A legend revisited », sur diplomat.com.tr (consulté le 6 avril 2021).
[5]
« Christofle Biography », sur artdecoceramicglasslight.com (consulté le 6 avril 2021).
[6]
Anne Vaisman, « Christofle, l'ancêtre du luxe français », Les Échos,‎ 10 décembre 1996 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).
[7]
Oscar Roty (11th Jun, 1846 - 23rd Mar, 1911), Charles Christofle (1805-1863), crédit photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado, musée d'Orsay.
[8]
« Portrait of Charles Christofle by Louis-Oscar Roty, French, 1846-1911 », sur philamuseum.org, Philadelphia Museum (consulté le 6 avril 2021).

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Bibliographie

« Christofle, 150 ans d'art et de rêve », Dossier de l’art, n^o 2,‎ juillet-août 1991 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).
Paris/Grand-Palais, « L’art en France sous le Second Empire », exposition 11 mai-13 août 1979.
Loches, Christofle, 150 ans d’orfèvrerie, catalogue, introduction par Marc de Ferrière le Vayer, exposition 15 juin-15 septembre 1991.
David Allan, Le Couvert & la Coutellerie de table française du XIX^e siècle, Dijon, Éditions Faton, 2007, 399 p. (ISBN 978-2-878-44095-9, OCLC 190796999).
Henri Bouilhet (3 tomes), L'Orfèvrerie française aux XVIII^e et XIX^e siècles, Laurens, 1908-1912 (OCLC 312870401).
Françoise Cachin (dir.), L’Art du XIX^e siècle 1850-1905, Paris, Citadelles & Mazenod, 1990.
Marc de Ferrière Le Vayer, Christofle, deux siècles d'aventure industrielle : 1793-1993, Paris, Le Monde, coll. « Mémoire d'entreprises », 1995, 456 p. (ISBN 978-2-878-99105-5, OCLC 708332208).
Pierre Kjellberg, Les Bronzes du XIX^e siècle, Paris, Éditions de l'Amateur, 1987.
Annelies Krekel-Aalberse (trad. de l'anglais par Evelyne Costa de Beauregard), Argenterie. Art nouveau et Art déco, Paris, Éditions de l'Amateur, 1990, 272 p. (ISBN 978-2-859-17093-6, OCLC 959048225).
(en) (en) Richard Redding, « Christofle » (consulté le 6 avril 2021).
Gérard-Michel Thermeau, « Charles Christofle : l’homme qui a démocratisé le luxe », Contrepoints,‎ 21 février 2016 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).

Articles connexes

Henri Bouilhet
Musée de l'orfèvrerie Bouilhet-Christofle
La marque Christofle

Liens externes

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- VIAF
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- BnF (données)
- LCCN
- GND
- NUKAT
- WorldCat
Site de l'entreprise d'orfèvrerie Christofle

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[1] [1]
« Charles Christofle », sur musee-orsay.fr, Musée d'Orsay (consulté le 6 avril 2021).

[2] [2]
Marc de Ferriere, « La tribu des grands argentiers », l'Express - L'Expansion,‎ 20 décembre 1993 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).

[3] [3]
« Brunoy. Guide touristique » [PDF], sur brunoy.fr (consulté le 6 avril 2021).

[Diplomat-4] [4]
(en) (en) Sibel Dorsan, « Christofle: A legend revisited », sur diplomat.com.tr (consulté le 6 avril 2021).

[5] [5]
« Christofle Biography », sur artdecoceramicglasslight.com (consulté le 6 avril 2021).

[6] [6]
Anne Vaisman, « Christofle, l'ancêtre du luxe français », Les Échos,‎ 10 décembre 1996 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2021).

[7] [7]
Oscar Roty (11th Jun, 1846 - 23rd Mar, 1911), Charles Christofle (1805-1863), crédit photo (C) RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Michel Urtado, musée d'Orsay.

[8] [8]
« Portrait of Charles Christofle by Louis-Oscar Roty, French, 1846-1911 », sur philamuseum.org, Philadelphia Museum (consulté le 6 avril 2021).

[1]

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