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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Chonet de Bollemont, né le à Arrancy-sur-Crusne (Meuse), mort le dans la même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
| Charles Chonet de Bollemont | ||
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| Naissance | Arrancy |
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| Décès | (à 66 ans) Arrancy-sur-Crusne (Meuse) |
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| Origine |  France
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| Arme | Artillerie | |
| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1764 – 1803 | |
| Distinctions | Officier de la Légion d'honneur | |
| Autres fonctions | député de la Meuse | |
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Attention de ne pas confondre avec son frère François Charles Robert, capitaine d'infanterie légère né le .
Il commence sa carrière comme aspirant au corps de l'artillerie le , élève surnuméraire le , élève titulaire le , il devient lieutenant le , au régiment d'artillerie de Metz. Il reçoit son brevet de capitaine le , et celui de capitaine en premier au 4e régiment d'artillerie en 1791.
Chef de bataillon au 4e d'artillerie à pied à l'armée des Alpes le , il se distingue à l'attaque de la redoute des Abîmes en Savoie le . Directeur du parc d'artillerie à l'armée du Nord en 1793, il sauve, lors de la trahison de Dumouriez, de concert avec Boubers et Songis, l'artillerie qui se met en sûreté à Valenciennes. Il est nommé chef de brigade le , et le , il commande en second l'artillerie de l'armée du Nord. Il se trouve à Wattignies le , et il est promu général de brigade le suivant.
Destitué comme noble le , il est rappelé à l'activité comme commandant en chef l'artillerie de l'armée de la Moselle le , et il est élevé au grade de général de division le . Le , il est commandant en chef de l'artillerie réunie sur la Sambre sous Jourdan, et il sert au siège de Charleroi puis à Fleurus le . Commandant en chef l'artillerie à l'armée de Sambre-et-Meuse le , il participe au siège de Maastricht (septembre - ), puis au siège de Luxembourg le . Confirmé dans son grade de général de division le , il devient le suivant, inspecteur du 8e arrondissement d'artillerie (entre la Meuse et le Rhin) tout en continuant ses fonctions à l'armée de Sambre-et-Meuse. Après avoir servi au blocus de Mayence en , et avoir participé à la bataille de Wurtzbourg, il est obligé de se constituer prisonnier à la reddition de cette place le .
Inspecteur général du 8e arrondissement de l'artillerie en 1798, il est employé au comité central d'artillerie le . Le , il refuse le commandement de la place de Brest. Le , il est élu député de la Meuse au corps législatif après avoir été recommandé par le Premier Consul[1]. Il y siège jusqu'au .
Admis à la retraite le , il est fait membre de la Légion d'honneur le , et officier de l'ordre le .
Il meurt le , à Arrancy.
Sa tombe est visible sur le côté de l'église d'Arrancy sur Crusnes (Meuse) photo
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