Arrancy-sur-Crusnes
commune française du département de la Meuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département de la Meuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Arrancy-sur-Crusnes (appelée Arrancy-sur-Crusne jusqu'en [1]), est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Arrancy-sur-Crusnes | |
Mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt |
Maire Mandat |
Massimo Trinoli 2020-2026 |
Code postal | 55230 |
Code commune | 55013 |
Démographie | |
Population municipale |
464 hab. (2021 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 51″ nord, 5° 39′ 33″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 309 m |
Superficie | 20,16 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Arrancy est un village bâti en amphithéâtre sur une colline surplombant le ruisseau des Eurantes, affluent de la Crusnes.
Son territoire de 2 075 ha, est situé à l'extrême nord-est du département de la Meuse à la limite de la Meurthe-et-Moselle. Il est parcouru par deux voies SNCF (Calais-Bâle et Longuyon-Nancy), par la RN 18 et la CD 66, par un gazoduc, par une liaison souterraine des lignes téléphoniques internationales et par une ligne EDF de 400 kV.
Trois écarts dépendent de la commune : Lopigneux, Les Eurantes, La Ferme Saint-Martin[2],[3].
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Crusnes, le ruisseau des Eurantes et le ruisseau de la Belle Fontaine[4],[Carte 1].
La Crusnes, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Errouville et se jette dans la Chiers à Longuyon, après avoir traversé douze communes[5].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[6].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Arrancy-sur-Crusnes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), prairies (19,7 %), forêts (16,3 %), zones urbanisées (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Aranceium en l'an 1046, 1049, 1127 ; les formes Arrecein en 1231 ; Arrancey en 1249.
La commune d'Arrancy-sur-Crusne change officiellement de nom pour devenir Arrancy-sur-Crusnes après délibération du conseil municipal du et par décret du [1].
La Crusnes est le nom de la rivière qui prend sa source sur le territoire de la commune.
Les origines du village sont assez obscures car nous n'avons pas de certitudes de dates et de conditions de la création d'Arrancy. Selon Jeantin, Arrancy et les Eurantes formaient « aux temps anciens » (sans précision) un seul domaine de sept fermes. Faut-il entendre par là une vaste « villa » mérovingienne puis carolingienne ? Harbulot (dans la Meuse d'autrefois), suggère en regard des lumières de la toponymie, une origine gallo-romaine ; l'actuel toponyme ayant été composé (comme nous l'avons mentionné plus haut) d'un nom de propriétaire suivi de la désinence « -acum » qui s'est transformé en -ey au fil des temps, puis en -y. Faute de certitude, il apparaît qu'Arrancy a été créé vers 560 en même temps que Remenoncourt, tandis que les Eurantes sont données en 596, par le duc Eleutère et sa fille Waldrade première, abbesse de Saint-Pierre-aux-Nonains de Metz.
Le village remonte à une haute antiquité, comme la plupart des localités lorraines, de nombreux vestiges antiques en sont le témoignage. On dit qu'Aigulphe, évêque de Metz (578-598), procura par la faveur de Thibert, roi d'Austrasie, la terre d'Arrancy (Aranceim) à l'abbaye de Saint-Pierre de Metz. Le chapitre de la cathédrale de Verdun possédait à Arrancy des biens mentionnés dans la bulle de Léon IX en 1049. Après avoir fait partie du comté de Bar, Arrancy fut compris dans les Terres Communes, appartenant par indivis aux comtes de Bar et de Luxembourg. Entre 1193 et 1212, il obtint une charte d'affranchissement d'Ermesinde, comtesse de Luxembourg et de Thiébaut Ier de Bar, comte de Stenay et de Briey son mari.
Le village demeura en possession des deux maisons jusqu'en 1601, époque où une convention entre le duc Charles III de Lorraine et l'infante Isabelle, régente des Pays-Bas, l'assigna définitivement à la Lorraine.
Il était rattaché au diocèse de Trèves (archidiaconé et doyenné de Longuyon).
La ferme nommée Fontaine-Saint-Martin, était une cense placée sous la suzeraineté commune des ducs de Bar et de ceux de Luxembourg de 1270 à 1603.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Massimo Trinoli[20] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ancien employé |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 464 habitants[Note 4], en évolution de −5,88 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
493 | 466 | 464 | - | - | - | - | - | - |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Le mathématicien Henri Poincaré, dont la mère était une Launois venait passer ses vacances au château de la rue Mutel.
Blasonnement :
D'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés du même, à la rivière ondée d'argent issant de la pointe. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.