Chénérailles
commune française du département de la Creuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Chénérailles est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Chénérailles | |||||
Le bourg de Chénérailles. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine | ||||
Maire Mandat |
Alexandre Verdier 2020-2026 |
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Code postal | 23130 | ||||
Code commune | 23061 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
744 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 06′ 46″ nord, 2° 10′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 482 ou 487 m Max. 551 ou 553 m |
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Superficie | 7,77 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gouzon | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Dans le centre du département de la Creuse, la commune de Chénérailles s'étend sur 7,77 km2. Elle est arrosée par un affluent de la Voueize, le ruisseau des Planches de Mollas[1] qui prend sa source sur le territoire communal, sur une colline dominant un chapelet d'étangs.
L'altitude minimale, 482 ou 487 mètres[Note 1], se trouve localisée à l'extrême nord-est, au bord de l'étang de Malleret, en limite de la commune de Saint-Chabrais. L'altitude maximale avec 551 ou 553 mètres[Note 2] est située dans le sud-ouest, en forêt communale de Chénérailles[2].
Implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 4, 55, 990 et 997, le bourg de Chénérailles est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au nord de la sous-préfecture, Aubusson, et vingt-quatre kilomètres à l'est-sud-est de la préfecture Guéret.
La commune est également desservie par la RD 7.
Chénérailles est limitrophe de quatre autres communes.
Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aubusson à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Chénérailles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (8 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), terres arables (4,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Chénérailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 516 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en aléa moyen ou fort, soit 20 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chénérailles est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
La première mention historique connue du lieu date de la période 1154-1158 où sont évoqués des burgenses de Chanalelis et un rector Ecclesiae Chanalelis[20]. Le cartulaire de l'abbaye de Bonlieu mentionne entre 1214 et 1222 les formes Chanalelhas et Chanarelas[20]. Ces graphies ont été rapprochées de canaliculas représentant un diminutif de canalis, signifiant donc « petit canal » ou « petit chenal », en référence possible à des canaux qui auraient alimenté en eau les fossés entourant partiellement la bourgade[20].
L'origine de Chénérailles (Canalis) est fort ancienne. Elle remonte certainement à l'époque romaine, ainsi que le prouvent plusieurs urnes pleines de cendres, mêlées à des médailles des empereurs Maximien, Gallien, Gordien, Licinius, etc. qu'on y a trouvées. C'était autrefois une ville forte, au milieu de laquelle il y avait une roche élevée dont le sommet était couronné par un château détruit depuis longtemps et dont l'emplacement est de nos jours occupé par l'église paroissiale Saint-Barthélémy (XIIIe siècle) qui abrite un haut-relief dédié à Barthélémy de la Place, prêtre mort en 1300 et considéré comme le fondateur de cette église[22]. Chénérailles a beaucoup souffert de la guerre contre les Anglais au début du XVe siècle. Elle fut même presque entièrement détruite, mais Jacques et Bernard d'Armagnac, comtes de la Marche, la firent reconstruire de 1430 à 1440. Le premier de ces comtes confirma plusieurs privilèges qui avaient été accordés à Chénérailles, en 1265, par Hugues XII de Lusignan. En 1592, cette ville soutint un siège pour la Ligue. Elle opposa aux royalistes une vigoureuse résistance, et ne se rendit qu'après un blocus de huit mois, lorsque la garnison et les habitants eurent épuisé tous leurs moyens de subsistance[23]. La localité a été siège d'un arrondissement du département de Guéret lors de la création des assemblées provinciales. De 1790 à 2015, Chénérailles a été le chef-lieu d'un canton de la Creuse.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1794 | 1801 | Rebière | ||
1801 | 1803 | Joseph Faure | ||
1803 | 1811 | François Toussaint Bussière | ||
1811 | 1816 | Nicolas Vertadier | ||
1816 | 1821 | Assolant | ||
1821 | 1830 | Télémaque Faure | ||
1830 | 1832 | Victor Fourot | ||
1832 | 1837 | Louis Joachim Béraud | Notaire Conseiller général du canton de Chénérailles (1833-1842) | |
1838 | 1848 | Pierre Bonnet | Chef de bataillon retraité | |
1849 | 1853 | Annet Julien Vergniaud | ||
1853 | 1855 | Jean-Jacques Léonard Chatellard | Notaire | |
1855 | 1859 | Gilbert Déprié | Notaire | |
1859 | 1870 | Antoine Lemasson | Catholicisme libéral | Notaire |
1870 | 1874 | Silvain Lemut | ||
1874 | 1878 | Jacques Parry | ||
1878 | 1888 | Paul Lachambre | Médecin Conseiller général du canton de Chénérailles (1888-1895) | |
1888 | 1892 | Stéphane Pageix | ||
1892 | 1904 | Paul Lachambre | ||
1904 | 1919 | Léonce Marlaud | PRRS | Conseiller général du canton de Chénérailles (1901-1914) Député (1912-1914) |
1919 | 1921 | Georges Larché | Médecin | |
1921 | Léonce Marlaud | PRRS | ||
1935 | Gustave Mazedier | |||
1935 | 1947 | Édouard Bellegy | ||
1947 | 1970 | Alcide Sarre | SFIO | Conseiller général du canton de Chénérailles (1945-1970) |
1970 | 1977 | Michel Balandier | ||
1983 | 1989 | Pierre Lavédrine | UDR puis RPR | Conseiller général du canton de Chénérailles (1970-1994) |
1989 | 1995 | Léo Delcour | ||
1995 | 2008 | Gérard Berthelet | ||
2008 | mai 2020 | Bernard Robin[25] | UMP puis LR | Agriculteur retraité |
mai 2020 | En cours | Alexandre Verdier | DVD | Enseignant en taille de pierres au lycée des métiers du bâtiment, Président de la CC Marche et Combraille en Aquitaine (2021 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2021, la commune comptait 744 habitants[Note 4], en évolution de −2,75 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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760 | 744 | - | - | - | - | - | - | - |
Dépendant de l'académie de Limoges, Chénérailles dispose en 2018 d'un groupe scolaire public regroupant école maternelle et école élémentaire[30] ainsi que d'un collège[31].
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