Chénérailles

commune française du département de la Creuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Chénéraillesmap

Chénérailles est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Chénérailles
Chénérailles
Le bourg de Chénérailles.
Blason de Chénérailles
Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Alexandre Verdier
2020-2026
Code postal 23130
Code commune 23061
Démographie
Population
municipale
736 hab. (2022 )
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 51″ nord, 2° 10′ 29″ est
Altitude Min. 482 ou 487 m
Max. 551 ou 553 m
Superficie 7,77 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gouzon
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Chénérailles
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Chénérailles
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Chénérailles
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Chénérailles
Liens
Site web www.chenerailles.fr
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    De 1790 à 2014, elle a été le chef-lieu du canton de Chénérailles et, de 2001 à 2016, elle a été le siège social de la communauté de communes de Chénérailles.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

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    Le bourg de Chénérailles vu depuis la RD 990.

    Dans le centre du département de la Creuse, la commune de Chénérailles s'étend sur 7,77 km2. Elle est arrosée par un affluent de la Voueize, le ruisseau des Planches de Mollas[1] qui prend sa source sur le territoire communal, sur une colline dominant un chapelet d'étangs.

    L'altitude minimale, 482 ou 487 mètres[Note 1], se trouve localisée à l'extrême nord-est, au bord de l'étang de Malleret, en limite de la commune de Saint-Chabrais. L'altitude maximale avec 551 ou 553 mètres[Note 2] est située dans le sud-ouest, en forêt communale de Chénérailles[2].

    Implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 4, 55, 990 et 997, le bourg de Chénérailles est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au nord de la sous-préfecture, Aubusson, et vingt-quatre kilomètres à l'est-sud-est de la préfecture Guéret.

    La commune est également desservie par la RD 7.

    Communes limitrophes

    Chénérailles est limitrophe de quatre autres communes.

    Hydrographie

    La commune est située dans le sous-bassin de la Loire moyenne à l'intérieur du bassin Loire-Bretagne. Elle est arrosée par le ruisseau des Planches de Mollas, un affluent de la Voueize, elle-même affluent du Cher. Le ruisseau alimente un chapelet d'étangs, dont l'étang des Brochets, puis l'étang Pompeix.

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aubusson à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Chénérailles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (8 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), terres arables (4,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Chénérailles proprement dit, le territoire communal se compose de villages ou de hameaux, ainsi que de lieux-dits[15] :

    • Bas Gros
    • Basse Malgane
    • la Belle Jasse
    • le Calvaire
    • le Châtelard
    • le Chazèraud
    • le Colombier
    • les Coutures
    • l’Eau Bonne
    • Étang des Brochets
    • Étang du Cante
    • Étang Pompeix
    • la Font Vert
    • la Forêt
    • Forêt Communale de Chénérailles
    • Gardavaud
    • Haute Malgane
    • le Houx
    • le Janot
    • Peyrusse
    • Peyrusse Haut
    • le Plan Bonny
    • le Pra Soulier
    • les Rives
    • le Trésorier
    • la Tuilerie
    • Vaugueix
    • Villardy.

    Transports en commun

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chénérailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

    Risques naturels

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chénérailles.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 516 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en aléa moyen ou fort, soit 20 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chénérailles est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

    Toponymie

    La première mention historique connue du lieu date de la période 1154-1158 où sont évoqués des burgenses de Chanalelis et un rector Ecclesiae Chanalelis[21]. Le cartulaire de l'abbaye de Bonlieu mentionne entre 1214 et 1222 les formes Chanalelhas et Chanarelas[21]. Ces graphies ont été rapprochées de canaliculas représentant un diminutif de canalis, signifiant donc « petit canal » ou « petit chenal », en référence possible à des canaux qui auraient alimenté en eau les fossés entourant partiellement la bourgade[21].

    En est issu le nom occitan Chanalhas[22]

    Histoire

    L'origine de Chénérailles (Canalis) est fort ancienne. Elle remonte certainement à l'époque romaine, ainsi que le prouvent plusieurs urnes pleines de cendres, mêlées à des médailles des empereurs Maximien, Gallien, Gordien, Licinius, etc. qu'on y a trouvées. C'était autrefois une ville forte, au milieu de laquelle il y avait une roche élevée dont le sommet était couronné par un château détruit depuis longtemps et dont l'emplacement est de nos jours occupé par l'église paroissiale Saint-Barthélémy (XIIIe siècle) qui abrite un haut-relief dédié à Barthélémy de la Place, prêtre mort en 1300 et considéré comme le fondateur de cette église[23]. Chénérailles a beaucoup souffert de la guerre contre les Anglais au début du XVe siècle. Elle fut même presque entièrement détruite, mais Jacques et Bernard d'Armagnac, comtes de la Marche, la firent reconstruire de 1430 à 1440. Le premier de ces comtes confirma plusieurs privilèges qui avaient été accordés à Chénérailles, en 1265, par Hugues XII de Lusignan. En 1592, cette ville soutint un siège pour la Ligue. Elle opposa aux royalistes une vigoureuse résistance, et ne se rendit qu'après un blocus de huit mois, lorsque la garnison et les habitants eurent épuisé tous leurs moyens de subsistance[24]. La localité a été siège d'un arrondissement du département de Guéret lors de la création des assemblées provinciales. De 1790 à 2015, Chénérailles a été le chef-lieu d'un canton de la Creuse.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Chénérailles est rattachée au canton de Chénérailles qui dépend du district d'Aubusson jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement d'Aubusson[25].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[26]. La commune est alors rattachée électoralement au canton de Gouzon pour l'élection des conseillers départementaux à partir de 2015.

    Pour les élections législatives, la commune fait partie depuis 2012 de la circonscription unique.

    Intercommunalité

    Chénérailles a d'abord fait partie de la communauté de communes de Chénérailles qui, au , fusionne avec deux autres intercommunalités pour former la communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine dont le siège est à Auzances.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[27],[28].

    Liste des maires

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    L'hôtel de ville de Chénérailles.
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    Plaque de rue au nom d'Alcide Sarre, maire de Chénérailles de 1947 à 1970.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1794 1801 Rebière    
    1801 1803 Joseph Faure    
    1803 1811 François Toussaint Bussière    
    1811 1816 Nicolas Vertadier    
    1816 1821 Assolant    
    1821 1830 Télémaque Faure    
    1830 1832 Victor Fourot    
    1832 1837 Louis Joachim Béraud   Notaire
    Conseiller général du canton de Chénérailles (1833-1842)
    1838 1848 Pierre Bonnet   Chef de bataillon retraité
    1849 1853 Annet Julien Vergniaud    
    1853 1855 Jean-Jacques Léonard Chatellard   Notaire
    1855 1859 Gilbert Déprié   Notaire
    1859 1870 Antoine Lemasson Catholicisme libéral Notaire
    1870 1874 Silvain Lemut    
    1874 1878 Jacques Parry    
    1878 1888 Paul Lachambre   Médecin
    Conseiller général du canton de Chénérailles (1888-1895)
    1888 1892 Stéphane Pageix    
    1892 1904 Paul Lachambre    
    1904 1919 Léonce Marlaud PRRS Conseiller général du canton de Chénérailles (1901-1914)
    Député (1912-1914)
    1919 1921 Georges Larché   Médecin
    1921   Léonce Marlaud PRRS  
             
      1935 Gustave Mazedier    
    1935 1947 Édouard Bellegy    
    1947 1970 Alcide Sarre SFIO Conseiller général du canton de Chénérailles (1945-1970)
    1970 1977 Michel Balandier    
             
    1983 1989 Pierre Lavédrine UDR puis RPR Conseiller général du canton de Chénérailles (1970-1994)
    1989 1995 Léo Delcour    
    1995 2008 Gérard Berthelet    
    2008 mai 2020 Bernard Robin[30] UMP puis LR Agriculteur retraité
    mai 2020 En cours Alexandre Verdier DVD Enseignant en taille de pierres au lycée des métiers du bâtiment,
    Président de la CC Marche et Combraille en Aquitaine (2021 → )
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    Équipements et services publics

    Enseignement

    Dépendant de l'académie de Limoges, Chénérailles dispose début 2022 d'un groupe scolaire public regroupant école maternelle et école élémentaire[31] ainsi que d'un collège public, le collège Simone-Veil[32].

    Postes et télécommunications

    Un bureau de poste se situe dans le bourg[33].

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Chénérailles relève[34] :

    Secours

    Un centre de secours est implanté route d'Ahun à Chénérailles[35].

    Sécurité

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    Le bâtiment de la gendarmerie.

    La brigade territoriale de proximité de la gendarmerie nationale est implantée dans le bourg, route de Parsac.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2022, la commune comptait 736 habitants[Note 4], en évolution de −3,54 % par rapport à 2016 (Creuse : −3,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2017 2022 - - - - - - -
    760736-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007098119561 0281 0891 0791 1011 106
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0501 0481 0991 1051 0761 1551 2011 2631 149
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1091 1221 0281 027965887905872847
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    770729674685794759740737765
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foire aux chevaux, chaque année, les deuxièmes dimanches de mai et d'octobre.

    Sports

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    Le stade de Chénérailles.
    • Stade communal.

    Économie

    Résumé
    Contexte

    Emploi

    En 2021[39], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 294 personnes, soit 39,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (35) a légèrement diminué par rapport à 2015 (37) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.

    Activités hors agriculture

    66 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2021 à Chénérailles[Note 5],[40].

    Davantage d’informations Secteur d'activité, Commune ...
    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble66100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    34,5 %(11,3 %)
    Construction57,6 %(13,0 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1928,8 %(24,7 %)
    Information et communication00,0 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance23,0 %(3,7 %)
    Activités immobilières57,6 %(8,6 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    812,1 %(13,2 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1624,2 %(13,7 %)
    Autres activités de services812,1 %(10,0 %)
    Fermer

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 66 entreprises implantées à Chénérailles), contre 12,8 % au niveau départemental[41].

    Agriculture

    La commune est dans la « Marche », une petite région agricole dans le département de la Creuse[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage bovin, orientation viande[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations11111210
    SAU[Note 7] (ha)634629788899

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 11 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 11 en 2000 puis à 12 en 2010[44] et enfin à 10 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 10 % en 32 ans. Un mouvement bien plus marqué est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations (passant de 8 316 à 3 470)[45],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a augmenté, passant de 634 ha en 1988[44] à 899 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 58[44] à 90 ha[Carte 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • Restes de fortifications médiévales.
    • Monument en mémoire du Docteur Paul Mondon.
    • Monument en mémoire d'Aimé Monteil, fusillé par les Allemands le .
    • Le collège de Chénérailles était décoré de fresques réalisées par les élèves du peintre creusois Gabriel Chabrat, qui a aussi décoré de fresques l'église de Sous-Parsat, commune où il a son atelier. Gabriel Chabrat était professeur d'arts plastiques au collège. À l'intérieur du collège se trouve une tapisserie le Trafoujo.
    • Stand Joseph-Lemasson : installation d'entraînement militaire créée au cours de la Première Guerre mondiale dans la forêt de Chénérailles, qui est aujourd'hui utilisée pour des activités de loisir[46].

    Patrimoine religieux

    Personnalités liées à la commune

    • François Goubert (1735-1815), est un homme d'Église et un homme politique français. Fils de Jean Goubert, fabricant de tapisseries, et de Marie Cartier, docteur en théologie, il est prévôt d'Aubusson en 1762, puis curé à Bellegarde et official de Chénérailles. Il est élu le en 1789 député du clergé de la Creuse.
    • Guillaume Boëry (1747-1822), né à Chénérailles ; député du Tiers état en 1789, député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Conseil Législatif, chevalier de l'Empire.
    • Gilbert-Amable Faure-Conac (1755-1819), est un homme politique mort à Chénérailles.
    • Jean Gilles Joseph Gerbaud (1762-1818), homme politique né à Chénérailles.
    • Guy Eclache (1918-1945) était un membre de la police grenobloise durant l'occupation allemande de Chénérailles, de septembre 1943 au mois d'août 1944. SS et tortionnaire, il fut « l'ennemi public no 1 » à la Libération, traqué et retrouvé par Pierre Fugain, le père de Michel Fugain.
    • Georges Sarre (1935-2019), homme politique, né à Chénérailles, ancien secrétaire d'État, adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité et de la prévention, ancien député, ancien maire du 11e arrondissement de Paris.

    Héraldique

    Thumb
    Manteau de cheminée sculpté aux armoiries de Chénérailles.
    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    De gueules aux trois chênes d'or posés et rangés en bande[52].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Fermer

    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    • Henri Hugon, Chénérailles (Excursion archéologique du 6 Juillet 1924), Extrait des Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, t. XXIII, Imprimerie Betoulle, J. Lecante, Guéret, 1926.
    • Claude del Puppo, Chénérailles, son histoire, ses histoires, Association « Les Amis du Vieux Chénérailles »
    • Guy Marchadier et Christophe Ruby, Le canton de Chénérailles, coll. « Mémoire en Images », Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, juin 2006, (ISBN 2-84910-449-3)
    • Dominique Farigoux, Mon tour de foires, la foire aux chevaux de Chénérailles, Édilivre, 2016, (ISBN 978--2-334-23265-4)
    • Dominique Farigoux, Carnet de foires, chevaux in Chénérailles (illustrations peintes), Abbate-Piolé, 2017, (ISBN 978-2-917500-20-0)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Wikiwand - on

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