Catherine Parat devient psychanalyste et membre de la Société psychanalytique de Paris (SPP).
Elle collabore avec Pierre Marty, Michel de M'Uzan, Michel Fain, Denise Braunschweig et Christian David à la création de l'Institut de psychosomatique de Paris en 1972. Elle est l'une des analystes d'André Green. Ses apports théoriques principaux sont relatifs au complexe d'Œdipe, à l'affect[2] et à la technique psychanalytique. Elle était connue comme clinicienne et enseignante discrète, sereine et tenace. «Analyste des analystes», elle réunissait des dimensions techniques et éthiques dans sa fonction de psychanalyste, issues de sa pratique en psychosomatique, et de sa finesse et sensibilité personnelles. «Elle y soulignait la nécessité d’adapter le travail du contre-transfert et les interprétations qui en découlent à la qualité et à la capacité du fonctionnement mental de son patient[3].»
Elle a également postulé la notion de transfert de base[4],[5],[6].
Cf. l'article de Paul Denis, «Transférentielle (relation)», p.1743 in A. de Mijolla, Dictionnaire international de la psychanalyse 2. M-Z, Paris, Calmann-Lévy, 2002.
Catherine Parat, «La répression chez l'analyste», Revue française de psychanalyse, vol.65, no1, , p.141–143 (ISSN0035-2942, lire en ligne, consulté le )