Loading AI tools
écrivaine et professeure canadienne d'origine américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Catherine Mavrikakis, née le à Chicago, est une écrivaine et essayiste québécoise. Elle est professeure au département des littératures de langue française de l'Université de Montréal depuis , après avoir été professeure à l’Université Concordia de 1993 à 2003.
Professeure (en) |
---|
Naissance | |
---|---|
Nationalités | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinctions |
Née le 7 janvier 1961 à Chicago d'une mère française et d'un père d'origine grecque qui a grandi en Algérie[1], Catherine Mavrikakis complète un baccalauréat et une maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, avant de s'orienter vers la littérature comparée au doctorat[2]. Son mémoire de maîtrise a pour titre La question de la fin de l'histoire dans Le dernier homme de Maurice Blanchot. Elle obtient son doctorat à l'Université de Montréal en 1989. Sa thèse, intitulée Langue familière, langue étrangère : de la pureté d'une langue à sa traduction, porte sur la langue, la folie et la fondation de la littérature nationale dans le corpus suivant : Mallarmé, Nodier, Freud et Schreber, Khlebnikov, Hölderlin, Heidegger et les Romantiques allemands.
Elle a également travaillé sur différents sujets, tels la filiation, le deuil, la maladie dans l’écriture moderne[3]. Ses recherches tentent de penser le discours littéraire et social sur la santé actuelle (Foucault), les idées de contamination, contagion et influence dans les écrits du sida et l’imaginaire de l’aveu, de la souffrance à nommer dans le récit contemporain (Christine Angot, Chloé Delaume, Guillaume Dustan, Anne-Marie Alonzo)[réf. souhaitée]. Elle s’intéresse aussi au processus créateur dans la théorie psychanalytique et dans le discours tenu par les écrivains. Elle participe depuis longtemps au festival littéraire international [[Metropolis bleu|Metropolis bleu[réf. souhaitée]]].
Pour Mavrikakis, l’écriture est une écriture de la colère : « La colère chez moi est une éthique, une politique, un facteur de changement[4].» L’écriture de Mavrikakis s’inscrit ainsi dans le paysage des « auteurs de la colère », dont Martine Delvaux, Christine Angot, Elfriede Jelinek, Chloé Delaume, Alice Massat, Lorette Nobécourt et Virginie Despentes[4]. Son écriture, notamment dans ses textes récents, est marquée d’un « humour acerbe […] niché dans ses craques et se présentant à nous de façon inopinée[5] ».
Elle est membre de l'Académie des lettres de Québec depuis 2017[6].
De 1993 à 2003, Catherine Mavrikakis occupe le poste de professeure à l'Université Concordia[7].
En 2003, Catherine Mavrikakis et Martine Delvaux deviennent les directrices de la revue féministe Tessera, laquelle cessera ses activités en 2005[8].
De 2004 à 2010, Catherine Mavrikakis participe à plusieurs projets de recherche subventionnés par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, seule ou en collaboration avec d’autres chercheurs, dont Martine Delvaux et Christian Saint-Germain[9]. Ses projets abordent principalement la figure du féminin et le visage des femmes[9].
Avec Servanne Monjour et Marcello Vitali-Rosati, Catherine Mavrikakis participe à un projet de recherche sur le récit de voyage intitulé « Réaménagement littéraire de la route Transcanadienne (St-Jean-Victoria)[10] », et ce de 2018 à 2021.
Elle enseigne au Département d'études françaises de l'Université de Montréal depuis juin 2003[7].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.