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Catherine Lalumière

personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Catherine Lalumière
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Catherine Lalumière, née le à Rennes, est une femme politique française.

Faits en bref Fonctions, 8e vice-présidente du Parlement européen ...
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Plusieurs fois députée et ministre, elle a exercé les fonctions de secrétaire générale du Conseil de l'Europe et de vice-présidente du Parlement européen. Elle a également présidé la Fédération française des maisons de l'Europe de 2008 au 1er avril 2017.

Elle préside la Maison de l'Europe de Paris, le Relais Culture Europe, ainsi que l'association européenne des Écoles d’études politiques du Conseil de l'Europe. Elle quitte ses fonctions en 2020.

Depuis décembre 2021, elle est présidente fondatrice de la Fondation Pierre et Catherine Lalumière, abritée par la Fondation de France.

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Biographie

Résumé
Contexte

Formation et carrière universitaire

Catherine Lalumière est docteur en droit public de l'université de Rennes en 1968[1] puis maître de conférences. De 1960 à 1981, elle a successivement enseigné au sein des universités de Rennes, Bordeaux et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Issue d'une famille protestante rennaise[2], elle ne dissimule pas son adhésion au protestantisme[3].

Carrière politique

Catherine Lalumière milite très tôt à la SFIO[4], puis adhère au Parti socialiste en 1973[4].

Membre du « groupe des experts », elle est nommée en 1975 déléguée du PS à la fonction publique[4]. Aux élections législatives de 1978, elle est parachutée dans la cinquième circonscription du Val-de-Marne, mais est battue au second tour avec 46,90 % des voix[4].

Elle arrive sur la scène politique nationale en 1981, dans le sillage de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.

En mai 1981, elle est nommée au sein du premier gouvernement de Pierre Mauroy secrétaire d'État chargée de la Fonction publique et de la Réforme administrative auprès du Premier ministre[5].

Élue pour la première fois députée en Gironde en juin 1981, elle est nommée dans la foulée ministre de la Consommation dans le deuxième gouvernement Mauroy.

En 1983, après son échec face au maire sortant Jacques Chaban-Delmas dans la bataille municipale pour la mairie de Bordeaux, elle conserve son portefeuille de la Consommation mais son ministère est rétrogradé au rang de secrétariat d'État rattaché au ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, Jacques Delors. Elle s'appuie alors notamment sur Christiane Doré[6], « numéro 2 » du ministère[7].

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Conférence de Catherine Lalumière au Festival international de géographie en 1998.

Le 7 décembre 1984, elle est nommée secrétaire d'État chargée des Affaires européennes du gouvernement de Laurent Fabius. À ce titre, elle est signataire pour la France de l'accord de Schengen en 1985.

Réélue députée en 1986 et 1988, elle est nommée secrétaire générale du Conseil de l'Europe en juin 1989. Dès le mois suivant, elle reçoit le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, qui vient exposer sa vision d'une Europe rassemblée au sein de la « Maison européenne commune ». Durant son mandat, elle favorise la mise en place d'un réseau d’Écoles d’Études Politiques du Conseil de l'Europe dont l'objectif est de former les jeunes cadres politiques des démocraties naissantes de l'ancien Bloc de l'Est. Elle inaugure enfin les nouveaux bâtiments de la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.

À la fin de son mandat au Conseil de l'Europe, en mai 1994, Catherine Lalumière est évincée de la liste socialiste de Michel Rocard et se place désormais en marge du Parti socialiste[8]. Elle rejoint la liste Énergie radicale de Bernard Tapie, élue députée européenne en 1994 et réélue en 1999 sur une liste PS/PRG/MDC. Elle se voit confier une des vice-présidences du Parlement européen entre 2001 et 2004.

En 2003, elle est nommée à la tête de la Maison de l'Europe de Paris, association dont l'objectif est de promouvoir la citoyenneté européenne. En 2008, elle devient présidente de la Fédération française des maisons de l'Europe, association qui rassemble une trentaine de Maisons de l'Europe en France. Elle quitte ses fonctions en 2020.

En décembre 2021, elle crée la Fondation Pierre (du nom de son défunt mari) et Catherine Lalumière, abritée par la Fondation de France.

Elle est nommée officier de la Légion d'honneur en janvier 2017[9].

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Fonctions électives

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Fonctions ministérielles

Fonctions internationales

Fonctions politiques

Fonctions associatives

Divers

Le rapport qu'elle rédige à la demande du Premier ministre, Lionel Jospin, sur l'Accord multilatéral sur l'investissement déclare ce projet « non réformable », ce qui provoque son abandon définitif en octobre 1998[11].

Décorations

Notes et références

Voir aussi

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