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photographe française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Catherine Deudon, née à Orléans le , est une photographe et militante féministe française. Durant les années 1970, elle participe au Mouvement de libération des femmes dont elle photographie les actions et réunions. Ces clichés constituent aujourd'hui un important témoigne des luttes féministes de cette période, en France.
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Peu encline aux études, Catherine Deudon commence à militer, en 1954, en collant des affiches contre la Guerre d'Algérie[2]. Elle se passionne ensuite pour la photographie et découvre Simone de Beauvoir et le féminisme à 17 ans[3]. Le Deuxième sexe agit comme une révélation pour elle. En 1962, elle est l'assistante de la photographe Denise Colomb[4]. Elle n’adhère pas à Mai 68, trop semblable à son goût au stalinisme[5].
Elle participe au mouvement féministe à partir de 1970, après la lecture du manifeste écrit par Monique Wittig[6]. Catherine Deudon fait de nombreuses photographies de réunions et d'actions des groupes féministes dont celles des débuts du Mouvement de libération des femmes[7]. Ses premières photos se caractérisent par des plans larges, essayant de capter le plus de visages de femmes possible[8]. Avec le début des études féministes, elle fait de plus en plus de portraits de femmes qui deviennent célèbres. Elle impute le déclin du mouvement à la privatisation du sigle MLF par Antoinette Fouque[3].
Catherine Deudon écrit dans différents journaux comme Le Torchon brûle ou encore Les Femmes s’entêtent. Elle rédige un texte nommé « Les tendances contre le Mouvement de libération des femmes » publié par Libération en 1975. Elle est également la rédactrice des « chroniques du sexisme ordinaire »[9].
Catherine Deudon est représentée par l'agence Roger-Viollet.
1 223 photographies de Catherine Deudon ont été numérisées par l'université d'Angers et sont consultables au sein de la bibliothèque universitaire d'Angers, au Centre des Archives du Féminisme (CAF)[10].
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