Cathédrale Sainte-Croix de Barcelone
édifice religieux espagnol De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La cathédrale basilique métropolitaine de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie de Barcelone, souvent surnommée Seu en catalan, est la cathédrale de l'archidiocèse catholique de Barcelone.
Cathédrale Sainte-Croix-et-Sainte-Eulalie | |
Vue de la façade principale (terminée au XIXe siècle). | |
Présentation | |
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Nom local | Seu - Catedral Basílica Metropolitana de Santa Creu i Santa Eulàlia (catalan) |
Culte | Catholique romain |
Dédicataire | Sainte-Croix du Christ, Eulalie de Barcelone |
Type | Basilique Cathédrale |
Rattachement | Archidiocèse de Barcelone (siège) |
Début de la construction | 1298 |
Fin des travaux | 1420 |
Autres campagnes de travaux | Façade: 1882-1885; Tour-lanterne: 1906-1913 |
Style dominant | Gothique et Néogothique |
Protection | Classée BIC (1929) |
Site web | http://www.catedralbcn.org |
Géographie | |
Pays | Espagne |
Communauté autonome | Catalogne |
Province | Province de Barcelone |
Commune | Barcelone |
Coordonnées | 41° 23′ 04″ nord, 2° 10′ 33″ est |
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La cathédrale actuelle, de style gothique, a été construite entre les XIIIe et XVe siècles sur l'ancienne cathédrale romane[1], elle-même bâtie sur une église datant de l'époque wisigothe au même endroit qu'une antérieure basilique paléochrétienne dont certains vestiges sont encore visibles dans le sous-sol, au musée d'histoire de Barcelone.
Les deux grandioses tours-clochers octogonales sont à la part postérieure de l'édifice, des deux côtés de la fausse croisée du transept. La façade principale est cependant beaucoup plus récente (XIXe siècle). La grande flèche, haute de 80 m. est couronnée d'une statue colossale de Sainte Hélène portant la Croix, dont elle, selon une tradition ancienne, avait fait l'Invention. La cathédrale est classée bien d'intérêt culturel, en tant que monument historico-artistique national, depuis 1929. L'accès est gratuit sauf en début d'après-midi où il est payant.
Les travaux de construction de la cathédrale gothique commencèrent en , sous le règne de Jacques II d'Aragon (Jaume II el Just en catalan) et le mandat épiscopal de Bernat Pelegrí.
Lors de son premier séjour en Espagne, le futur empereur Charles Quint insista pour y tenir un chapitre de son ordre de la Toison d'or. On choisit la cathédrale de Barcelone pour des raisons de commodité : le roi devait venir dans cette ville pour recevoir l'investiture comme comte de Barcelone et la proximité de la Méditerranée assurait des communications faciles avec l'Allemagne alors que se préparait la succession de Maximilien de Habsbourg, grand-père du jeune monarque. Il fallait enfin une église aux vastes proportions pour accueillir les imposantes cérémonies de cette fête.
Dès 1518, le roi d'armes et le trésorier de l'ordre furent donc chargés de préparer le sanctuaire à la tenue du chapitre qui devait avoir lieu au début de l'année 1519. Jean Micault, le trésorier, escorta le trésor de l'ordre depuis les Pays-Bas, tandis que Thomas Isaac, le roi d'armes, devait diriger le peintre Juan de Borgonya dans la décoration du chœur de la cathédrale. Elle est toujours visible sur les dossiers des stalles des chanoines.
Outre les cinquante-et-un panneaux de bois représentant les titres et armoiries des différents chevaliers de l'ordre, Juan de Borgonya réalisa des inscriptions, et surtout une série de devises illustrant un programme très clair. On trouve en effet dans les coins du chœur deux tableaux représentant le rabot de Jean sans Peur, et de part et d'autre de l'entrée, deux tableaux à la devise de Charles-Quint : les colonnes d'Hercule. La mention de cet ancêtre du jeune roi, seul membre de la maison de Bourgogne à avoir pris part à une croisade, établissait une sorte de généalogie cherchant à montrer aux sujets espagnols du futur empereur que la nouvelle dynastie ne comptait pas rompre avec l'idéal de croisade des rois catholiques. De façon très manifeste, la titulature de Charles de Habsbourg qui accompagne ses armes dans le chœur fait mention du royaume de Jérusalem (titre sans souveraineté que le roi tenait par son royaume de Naples), alors qu'elle omet des territoires tenus effectivement.
Il s'agit d'un des ensembles monumentaux liés à l'ordre de la Toison d'or les mieux conservés, notamment car il n'a jamais été déplacé et que les devises et inscriptions sont toujours présentes. Cela tient au fait que c'est également le seul chapitre de l'ordre à s'être déroulé hors de la « couronne » de Bourgogne. Contrairement aux Pays-Bas, la péninsule Ibérique n'a connu ni l'iconoclasme calviniste (en particulier la furie iconoclaste d') ni les destructions révolutionnaires lors de la « chasse aux armoiries » de 1793-1795, très importantes dans le Nord de la France et le Midi de la Belgique. C'est enfin un des deux seuls armoriaux capitulaires datant du XVIe siècle à avoir été conservé (avec celui de Gand). Bien qu'il n'ait pas été démonté, comme celui de Gand, deux tableaux ont été retirés lors de l'installation du doxal de marbre destiné à clore le chœur côté nef ; il a été également en partie défiguré par l'ajout de chinoiseries lors d'une restauration peu rigoureuse au XVIIIe siècle.
La cathédrale est initialement, et toujours depuis 599, dédiée à la Sainte Croix. À partir de 877[2] est ajoutée à la dédicace sainte Eulalie, patronne de la ville de Barcelone.
Eulalie de Barcelone est, selon la tradition catholique, une jeune gardienne d'oies du village de Sarrià qui souffrit le martyre à l'époque romaine. La légende raconte que la jeune fille fut exposée nue sur le forum de la ville et qu'une miraculeuse chute de neige, en plein printemps, vint pudiquement la recouvrir. Furieuses, les autorités romaines décidèrent de l'enfermer dans un tonneau planté de couteaux et empli de verre brisé et de clous, et de lancer le tonneau dans la pente de la rue aujourd'hui éponyme (Baixada de Santa Eulàlia, descente Sainte-Eulalie).
Suivirent d'autres tortures qui portèrent à 13 supplices différents le martyre de la sainte, pour correspondre à son âge.
Elle fut finalement crucifiée sur une croix en forme de X, devenue symbole de la cathédrale et du diocèse de Barcelone, et attribut iconographique de sainte Eulalie.
En référence à la sainte gardienne d'oies morte à 13 ans, le cloître gothique de la cathédrale est gardé par treize oies blanches. Cependant lorsque l'une d'entre elles meurt, il arrive que seulement 12 oies vivent effectivement dans le cloître. Les oies doivent en effet être incorporées par deux pour être acceptées par le groupe[réf. nécessaire].
Les restes de sainte Eulalie sont conservés dans la crypte de la cathédrale.
L'église et un cloître, d'une parfaite unité de style, composent le bâtiment. La longueur de la cathédrale est de 90 mètres, sa largeur de 40 mètres. Le jardin du cloître est un carré de 25 mètres de côté. Les galeries qui l'entourent font 6 mètres de large. La cathédrale est orientée Sud-Est - Nord-Ouest : le Nord est en bas à gauche sur le plan.
La nef de la cathédrale est formée de trois vaisseaux de même hauteur. Le vaisseau central est deux fois plus large que les collatéraux.
Les circulaires se rejoignent à la fausse croisée du transept en un déambulatoire, passant derrière le presbytère et formant un demi-cercle dans lequel se trouvent neuf chapelles coiffées d'ogives à quatre branches.
Par les vitraux gothiques qui surplombent ces chapelles passe la lumière qui éclaire l'abside, la partie en demi-cercle où se trouve l'autel.
Une galerie en forme de U court au-dessus des chapelles latérales.
Un faux triforium surplombe cette galerie et les chapelles du déambulatoire. Il fait ainsi tout le tour de la nef. Depuis le triforium, les clés de voûtes peuvent être observées de près.
Le long des vaisseaux collatéraux se trouvent dix-sept chapelles couvertes d'ogives à six branches, avec des arcs d'ogive à chaque entrée. Deux des chapelles, entre chaque contrefort, ont une projection intérieure.
La chapelle de Santa Llúcia ou des onze mille Verges est située à un angle du cloître avec une entrée extérieure. Elle a été construite entre 1257 et 1268 dans un style roman tardif, sous le mandat de l’évêque Arnau de Gurb (1252-1284). Initialement, c’était la chapelle du palais épiscopal, sans lien avec la cathédrale. Elle est rectangulaire avec une seule nef recouverte d’une voûte en berceau pointue. Sa façade est ouverte par une porte avec arc en plein cintre à voussures et deux colonnes de chaque côté avec des chapiteaux sculptés de figures géométriques et des animaux ; Au centre de sa façade se trouve une petite épée à deux tranchants (ajoutée ultérieurement). Il a une porte arrière qui permet l’accès au cloître.
À l'intérieur, deux arches latérales avec deux tombes. Celle du côté de l'épître (c'est-à-dire en entrant dans la porte principale, à droite) est celle de l'évêque Arnau de Gurb, de style gothique, et le côté de l'évangile (en entrant, à gauche) de Francesc de Santa Coloma, du XIVe siècle, avec un calvaire taillé dans la pierre sur fond de verre bleu, le personnage apparaît représenté agenouillé près de la croix.
Une caractéristique singulière est que le dôme n'est pas, comme d'habitude, au centre du transept, mais au début de la nef, adjacente à la façade principale. C'est alors le premier élément architectural que l'on voit dès l'entrée. La façade est érigée sans ses décors en 1417, la construction du dôme a commencé en 1422, mais six ans plus tard est interrompue. Seule la galerie gothique octogonale, les garde-corps et le début des arcs, les clés et les médaillons œuvre décorative étaient terminés par les frères Antoni et Joan Claperós. À la mort de Clément SaperaIl en 1430, la construction a été arrêtée et une plate-forme en bois a été mise en place. Ce n'est qu'en 1906, qu'August Font et Carreras ont terminé le dôme.
Les fonts baptismaux sont en marbre blanc de Carrare, sculpté par l'artiste florentin Onofre Julià en 1433. L'ornementation en pierre de la porte à droite et le placard à gauche sont d'Antoni Canet en 1405. Le bas-relief, représentant le Baptême du Christ, est un travail du XXe siècle. Sur le côté, une tablette nous apprend que les six premiers Indiens arrivés d'Amérique en Europe, conduits par Christophe Colomb en , furent baptisés dans Cette chapelle.
La chapelle s'est consacrée à cette invocation en 1848, lorsqu'elle devint le siège de la Confrérie de l'Immaculée. La statue est une copie récente de l'original de Joan Massat en 1603, détruite dans un incendie en 1936. Le musicien Joan Pau Pujol y a été enterré. Sur le mur gauche de la chapelle, le mausolée de l'évêque de Barcelone, Francesc Climent Sapera († 1430) date de 1899.
Il existe une documentation relative à un premier orgue datée de 1259, l'instrument actuel a vu sa construction débuter en 1538 pour se termine en 1540. Le projet d'origine est dû au facteur d'orgues Peter Flamench et Antoni Carbonell. Il a été installé sous le clocher de la porte de Saint Jean.
Décrite dans le sens horaire
Œuvre Renaissance due à Bartolomé Ordóñez, on sait qu'en 1519 il était sur ce chantier, montrant une colonnade dorique couronnée de balustres et parmi ses entrecolonnements quatre scènes en relief de la vie de sainte Eulalie, deux de chaque côté de la porte et à ses extrémités des niches contenant des sculptures grandeur nature. Pour l'exécution, il s’était adjoint la collaboration de Simone da Bellalana et du Florentin Vittorio da Cogono.
Il a été incapable de terminer le travail en raison de sa mort prématurée en 1520 à Carrare, où il était en déplacement pour acheter du marbre nécessaire à la commande. Le chantier a été terminé en 1564 par son disciple Pere Villar en accord avec le projet du maître. De Bartolomé Ordóñez, nous avons seulement les bas-reliefs qui représentent le jugement de Santa Eulalia par Dacià et la crémation de Santa Eulalia, et les deux statues grandeur nature de Sévère de Barcelone et d'Eulalie de Barcelone.
À Pere Villar, nous devons le bas-relief de la crucifixion de Santa Eulalia ; l'autre bas-relief de la Flagellation de Santa Eulalia est une œuvre postérieure à la mort de Villar, réalisée par le sculpteur Claude Perret dans les années 1619-1621.
Les sculptures de saint Oleguer et saint Raymond de Penyafort sont d'un maître anonyme de la fin du XVIIe siècle.
Les travaux du chœur ont commencé sous le mandat de Mgr Ramon d'Escales en 1390. Les murs du chœur ont été réalisés par Jordi de Déu avec des arcades sculptées représentant des prophètes de l'Ancien Testament. Sur le côté gauche, le même artiste a sculpté l’escalier qui permet l’accès à la chaire ; et à l'entrée, deux petites sculptures représentant l'Annonciation. En 1394, le père Sanglada, un sculpteur déjà consacré, fut chargé de réaliser les stalles du chœur. Sur l'ordre du chapitre de la cathédrale, il se rendit à Gérone, à Elna, à Carcassonne et enfin à Bruges, où il acheta du chêne pour son exécution. Il était entouré de bons assistants comme Pere Oller et Antoni Canet et a commencé la première phase des stalles du chœur où les sculptures les plus importantes sont concentrées.
Peter Sanglada est également l’auteur de la chaire en bois de chêne, de forme prismatique avec un arrière-plan d’entrelacs et de pinacles où il a placé quinze images représentant entre autres Jésus-Christ avec saint Pierre et saint Paul et un autre panneau avec la Vierge Marie, sainte Eulalie et sainte Catherine. Dans la partie inférieure de la chaire, des arches rappellent celles de la cathédrale. Elle a été achevée en 1403. Des années plus tard, le chœur a été complété avec les stalles de Macià Bonafè, finalisées en 1459. En 1483, l'Allemand Michael Lochner a été chargé de faire les sculptures des auvents pour la partie haute des pinacles, en raison de sa mort en 1490, son travail a été poursuivi par son assistant Johan Friederich Kassel et terminé en 1497.
En 1517, le sculpteur Bartolomé Ordóñez a conçu les décors en bois de chêne pour l'accès aux sièges, avec des bas-reliefs représentant des scènes de l'Ancien Testament et de la Passion, l'une des grandes œuvres de la sculpture de la Renaissance hispanique. Diego de Siloé est également intervenu.
La crypte est située sous le chœur et sa construction est due à Jaume Fabre, au début du XIVe siècle.
On y accède par une entrée monumentale à arche surbaissée, ornée au centre du portrait d'un évêque, qui semble être Ponç de Gualba, sous le mandat duquel elle a été construite. Sur ses côtés, il y a des groupes sculptés de petites figures de personnages de l'époque. Sur les murs latéraux de l'escalier, il y a deux arches avec des sculptures qui étaient l'entrée de deux chapelles sculptées en 1779 pour les travaux de rénovation destinés à rapprocher l'escalier du maître-autel.
La voûte aplatie est divisée en douze arches qui convergeront toutes vers une clef de voûte centrale qui représente la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus, qui place à sainte Eulalie le diadème du martyre. La crypte a été terminée en 1326, bien que le transfert des restes de la sainte n'ait eu lieu qu'en 1339.
La présence d'une crypte n'est pas habituelle dans les lieux gothiques, mais on pense qu'à Barcelone cela a été fait pour maintenir l'organisation de la cathédrale romane, qui possédait une crypte avec le saint sépulcre au même endroit que celle de sainte Eulalia.
Le nouveau tombeau d'albâtre a été sculpté par le pisan Lupo di Francesco, il est exposé derrière la table de l'autel, au centre de la crypte, soutenue par huit colonnes de styles différents avec des chapiteaux corinthiens dorés. le couvercle et les flancs montrent des scènes du martyre de Santa Eulalia. Dans les quatre angles supérieurs, il y a des anges et au centre la Vierge Marie avec l'enfant Jésus. Sur le mur du fond, l’ancien tombeau du IXe siècle est conservé avec l’inscription de l’année 877 qui évoque la découverte de reliques à Santa Maria del Mar, appelée Santa Maria de las Arenas. La transcription des plaques dit ainsi:
«Ici se trouve la martyre Santa Eulalia Christ qui a souffert à Barcelone, sous le règne de Dacian deuxième jour des ides de février, et a été trouvé par l'évêque Frodoí avec le clergé dans l'église de Santa Maria le (...) des calendriers de novembre. Dieu merci»
Connue comme étant la chapelle de Saint Olegarius et du saint Sacrement, ou encore la chapelle du Christ de Lépante, qui est l'une des statues la plus visitée de la cathédrale. La salle du chapitre fut construite par Arnau Bargués en 1407 sur un plan d'étage rectangulaire recouvert d'une grande voûte en ogive étoilée. La voûte centrale de la chapelle représente la Pentecôte et a été réalisée par Joan Claperós en 1454. Au centre se trouve une pierre tombale sur la tombe de Mgr Manuel Irurita, qui aurait été assassiné en 1936. Quand il fut canonisé par l'évêque de Barcelone, saint Olegarius, en 1676, il fut décidé d'en faire son mausolée. Sur le tabernacle, le tombeau du saint est placé, dans un style baroque, avec une urne en verre qui permet de voir depuis la chambre le corps incorruptible du saint, l’œuvre des sculpteurs Francesc Grau et Domènec Rovira II ; Sur cette œuvre a été placée le gisant de Mgr Oleguer, qui avait déjà été exécutée par le sculpteur Pere Sanglada en 1406.
Le cloître gothique actuel est situé sur l’emplacement qu'occupait le cloitre roman primitif, plus petit. Sa construction s’étale du quatorzième au quinzième et a été suivie par de grands architectes comme Andreu Escuder et des sculpteurs tels que Claperós, père et fils.
À l’angle de la porte de la piété, une chapelle du maître Escuder, au centre duquel on peut voir une clé de voûte représentant saint Georges combattant le dragon par les sculpteurs Antoni et Joan Claperós de 1448 et une autre sculpture de saint Georges avec un cheval au centre de la fontaine du sculpteur contemporain Emili Colom, réalisé en 1970.
Dans trois de ses galeries, il y a des chapelles qui étaient à l'origine dédiées au patron d'une institution ou d'une guilde, ainsi que par tombeau de famille. Toutes les chapelles sont couvertes de croisées d’ogive (la plupart des quadripartites). Plusieurs personnes sont inhumées dans le cloître.
Au centre du cloître se trouve un jardin rénové en 1877 avec des magnolias et de grands palmiers ; jusque-là, il avait été planté d'orangers.
La cathédrale fait l’objet d’un classement en Espagne au titre de bien d'intérêt culturel depuis le [5].
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