Castellare-di-Casinca
commune française du département de la Haute-Corse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Castellare-di-Casinca est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Casinca.
Castellare-di-Casinca | |
Vue de la commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | CC de la Castagniccia-Casinca |
Maire Mandat |
Marc Marie Filippi 2022-2026 |
Code postal | 20213 |
Code commune | 2B077 |
Démographie | |
Population municipale |
706 hab. (2021 ) |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 28′ 07″ nord, 9° 28′ 27″ est |
Altitude | 150 m Min. 0 m Max. 320 m |
Superficie | 8,88 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Penta-di-Casinca (banlieue) |
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Casinca-Fiumalto |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.castellare-di-casinca.fr/ |
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Castellare-di-Casinca est située en Casinca, une microrégion au nord-est de la Castagniccia en Corse
La Casinca étant réputée comme étant le grenier de Rome sous l'Antiquité et le verger de la Corse de nos jours, Castellare a l'avantage d'être un village situé "entre mer et montagne" au sens littéral du terme. Sa plage communale, L'Anghjone, se trouve à sept kilomètres en contrebas de la commune, tandis que le monte Sant'Angelo et le monte San Petrone entourent le village et veillent sur son clocher, effondré par un orage en 1992.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de deux communes :
Les communes limitrophes sont Penta-di-Casinca et Sorbo-Ocagnano.
La commune se compose de deux zones inégales, que la route territoriale 10 divise virtuellement.
Le réseau hydrographique est dense, avec deux principaux cours d'eau :
Capricieux torrents desséchés en août dans la partie inférieure de leurs cours, mais très volumineux l'hiver et au printemps, ces ruisseaux[Note 1] terminent leur cours dans les deux fossés de drainage traversent la partie de la plaine en bordure du littoral avec, au nord un émissaire dans le fossé de Ciavattone relié à l'embouchure du Golo (Lucciana), et au sud un émissaire dans la mer à San Pellegrino (Penta-di-Casinca).
La commune bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés. L'hiver sur le littoral il ne gèle quasiment pas. La mer égalise et réchauffe les températures ; la neige n'abonde que rarement sur les hauteurs. L'été le pouvoir rafraîchissant de la montagne se fait ressentir par le climat humide qui a favorisé le développement de la châtaigneraie sur toute la façade orientale de la Castagniccia. La plaine n'est que rarement soumise à de brusques variations thermiques ; le libeccio vent dominant sur presque toute l'île, ne se fait pas sentir. Les vents dominants ici sont les vents d'est (levante) et du nord-est (gregale). Durant la période octobre/mars, les 6 mois les plus arrosés, les précipitations sont souvent importantes, avec de fortes pluies orageuses méditerranéennes.
La zone collinaire à l'ouest est couverte d'un épais manteau végétal, composé du haut maquis précédant le massif forestier de la Castagniccia[5]. S'y trouvent mélangés chênes verts et chênes-lièges. Aux abords des habitations ont été plantés châtaigniers et oliviers.
La zone « Plaine », longtemps délaissée à cause du paludisme et des incursions barbaresques, est devenue un territoire fertile grâce à l'eau abondante et une riche terre alluviale. Grandes sont les parcelles de vergers de clémentiniers et d'oliviers, de vignes et de cultures maraîchères.
La commune est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération : la ZNIEFF des Hauts maquis pré-forestiers des collines de la Castagniccia.
La zone d'une superficie de 5 246 ha concerne 23 communes de Casinca, Moriani, Campoloro, Alesani et Verde. Elle couvre le haut bassin versant du ruisseau de Buccatoggio[6], une combe ouverte au nord-est encadrée par une ligne de crête avec des sommets de plus de 1 000 mètres (Monte Negrine 1 133 mètres, « à cheval » sur Santa-Maria-Poggio et Santa-Reparata-di-Moriani). Ce relief élevé proche de la mer, provoque des précipitations importantes qui font de la zone l'une des plus arrosées du littoral corse[5].
Au , Castellare-di-Casinca est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), forêts (27,1 %), prairies (21,5 %), cultures permanentes (12,2 %), zones urbanisées (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village perché se caractérise par un habitat resserré autour d'une ancienne demeure seigneuriale, une maison-tour[14] implantée au XVe siècle au plus haut de la colline. Les habitations sont la plupart de construction ancienne, aux façades austères . Beaucoup sont crépies ; mais la plupart présentent encore des toits avec couverture d'ardoises.
Au village, entourées de merisiers et de châtaigniers, la plupart des maisons sont ancestrales et situées à flanc de colline, laissant à l'église du village le soin de dominer les terrains alentour. Hormis les résidences situées près de la fontaine dite "di u Canone" et sur l'ancien sentier pédestre menant à Folelli, ainsi que celles présentes le long de la route départementale menant à Penta-di-Casinca et Sorbo-Ocagnano, le village se concentre sur la colline où la route permet d'accéder, de manière concentrique, jusqu'à la place San Bastianu. Lieu de rencontres, cet emplacement a été récemment réaménagé à la vie communale, avec l'installation de bancs publics, la réhabilitation de la fontaine originelle (fondée en 1934 par le lieutenant Maestracci) et le déménagement de l'ancienne mairie (dont le toit sert encore de parking aujourd'hui) en bas du village. Ce lieu de vie domine les terrains voisins, dont beaucoup restent encore en friche aujourd'hui et offre un point de vue unique sur Penta-di-Casinca, construit à longueur de crête, sur toute la région bastiaise et l'étang de Biguglia, ainsi que sur l'île d'Elbe et la Plaine orientale.
Le village recèle de nombreuses fontaines, la ressource d'eau étant primordiale pour la culture et la consommation. Trois d'entre elles longent la route, dont celles des places San Bastianu et San Margherita, qui circonscrivent les limites du village. La troisième se situe approximativement à mi-chemin, un banc sous un grand châtaignier apaisant les marcheurs, et est accessible également depuis la piazza A Macina. D'autres points d'eau sont situés dans le labyrinthe de ruelles qui compose le vieux village, où se côtoient les maisons familiales et leurs anciennes caves, anciens rez-de-chaussée dont la réhabilitation demeure difficile. La plupart des trottoirs et des structures piétonnières ont été rénovées ces cinq dernières années. Un gîte de vacances a été ouvert il y a peu sur le point culminant, alors que la galerie d'arts Ferrara assure un lieu de rencontres artistiques picturales et sculpturales.
Des hameaux se sont rapidement développés le long de la RT 10 (ex-RN 198) : San Pancrazio (où se situent la mairie annexe et la remarquable église Saint-Pancrace, inscrite au titre des monuments historiques), à Valendella et à Corso. D'autres, Galiazze et Migliarine, se sont implantés le long de la route D106 menant à Anghione, une station balnéaire plus connue pour son village de vacances et camping Domaine d'Anghione, dans la plaine jalonnée d'anciennes fermes du XIXe siècle.
L'école communale a été rouverte à San Pancraziu, le principal hameau du village situé en plaine avant le croisement avec la RT 10.
Sur le littoral se construisent de nouveaux lotissements.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 696, alors qu'il était de 637 en 2013 et de 591 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 42,7 % étaient des résidences principales, 56,3 % des résidences secondaires et 1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castellare-di-Casinca en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Corse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,3 %), très supérieure à celle du département (35,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,1 % en 2013), contre 54,7 % pour la Haute-Corse et 57,5 % pour la France entière[I 3].
La commune est traversée par la RT 10 (ex-RN 198) dans l'axe nord-sud. Elle est située à 30 kilomètres au sud de Bastia et 40 kilomètres au nord d'Aléria.
L'accès au village même se fait par la route D 6 qui prend naissance à San Pancrazio et se poursuit après le village vers Sorbo-Ocagnano, Penta-di-Casinca et Taglio-Isolaccio. Proche de ce carrefour, la route D 106 conduit à la mer, à Anghione et sa plage.
En transports en commun :
Selon l'historien Xavier Poli, Asincum oppidum (var. Osincum), nom de lieu mentionné par Ptolémée dont l'emplacement est indiqué par les cartes topographiques, était la pieve de Casinca[Note 5], avec un oppidum à Castellare-di-Casinca.
L' oppidum et le castellum étaient des postes défensifs aussi désignés sous les noms de Castellio et de Castellum. Ils évoquent généralement l'idée d'une hauteur ; le castellio est presque toujours sur un cours d'eau. La plupart du temps l'oppidum porte le nom de la civitas[15].
Selon Ptolémée, le site était habité par les Mariani, des colons romains dont le territoire répondait aux anciens pays de Marana et de Moriani. « Asincum[Note 6] et Ara Tutela figuraient parmi les localités les plus importantes de cette colonie. Mariana fut le siège d'un des premiers évêques de l’île. »[16].
Le "pays Cortinco" qui englobait la Castagniccia, ainsi que les pièves de Casinca et de Venaco, était un grand territoire unifié par les Cortinchi au XIVe siècle, mais qui, jusque-là, reste divisé entre les mains de nombreux lignages. Une de ces grandes familles fut les Cortinchi de Petrelerata, représentés par les frères ennemis Ugo, marié à la fille de Giudice de Cinarca avec qui il a huit fils, et Guglielmo, marié à la fille de Manuele de Mari qui lui donne trois enfants mâles. Elle était alors la plus puissante famille du nord de la Corse. Depuis leurs possessions de Petrelerata, la famille s'avance vers le nord. Dans le courant du XIIIe siècle, de nouvelles fortifications sont construites en Casinca, notamment à Castellare. Ces castelli forment un front très dense au sud de la piève, en position de marche frontière, qui permet de contrôler à la fois l'axe de pénétration est-ouest le long du Fium'Alto, et les axes nord-sud. Selon les chroniques, Opizzo Pernice, évêque de Mariana, de la famille des Cortinchi, érige un nouveau castrum, Belfiorito-Vescovato, sur un éperon de confluent à moins de 2 km de Loreto. (Le château est cité pour la première fois en août 1289). Il a été à l'origine de la création de Vescovato, où l'église Santa Maria remplaça celle de la Canonica, située le long de la lagune bordant l'étang de Biguglia. La famille Cortinchi a participé à un repeuplement à la fin du XIIIe siècle, faisant venir des familles toscanes dans la région d'Aléria, soutenu par les indulgences promulguées par le pape Innocent IV.
Castellare-di-Casinca est un village de plan circulaire, regroupant une architecture de maisons fortes, dont la concentration et la construction seigneuriale de l'église amène à penser que le village a été érigé au XIIIe siècle[Note 7]. En 1454, selon les livres de tailles, le village de Castellare comptait cent seize feux.
Dans l'organisation piévale (i rughjoni) qui découpent la Corse au Moyen Âge selon les diocèses et les évêchés, la pieve de Casinca était entourée par celles d'Ampugnani et de Tavagna au sud, de Casacconi à l'ouest et de Marana au nord.
Au XVe siècle Castellare-di-Casinca comptait parmi les villages les plus peuplés. Il n'a pas souffert des troubles du XVIe siècle au point d'être déserté ; l'occupation s'est donc poursuivie jusqu'à nos jours.
Vers 1520, lo Catelar était un des lieux habités de la pieve de Casinca qui comptait environ 3 250 habitants ; les autres communautés étaient lo Vescovato, Loreto, la Venzolascha, Sorbo, Ocagiani, la Penta, San Jacobo et Porri[17].
Au début du XVIIIe siècle, Casinca était une pieve de la province de Bastia[Note 8]. Elle comptait 2 630 habitants répartis en 650 feux dans des villages tous situés en colline : « Oretto, Sorbo, Occagnani, Penta, Porri, Uenzolasca, Uescouato et il Castellare »[18].
« la Giurisditione di Bastia : Contiene questa 19.Pieui, Comprese 5. della Giurisditione, e Prouincia del Nebbio, e sono Otta, Petrabugno, Orto, Marana, Bigorno, Caccia, Petralba, Casaconi, Rostino, Casinca, Tauagna, Ampugnani Orezza e Moriani »
— Francesco Maria Accinelli in Storia veridica della Corsica - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
La pieve di Casinca dépendait du diocèse d'Accia et Mariana ; la résidence épiscopale étant détruite, l'évêque avait établi sa résidence à Bastia. Elle comprenait les communautés de : Oretto (318 hab.), Uescouato (410 hab.), Uenzolasca (460 hab.), Castellare (117 hab.), Sorbo (250 hab.), Occagnano e Penta (640 hab.), et Porri (158 hab.)[18].
Durant cette période[19], la Casinca a été le théâtre de nombreux événements, son couvent ayant servi à plusieurs consultes :
La commune se trouve dans l'arrondissement de Bastia du département de la Haute-Corse.
Elle faisait partie depuis 1828 du canton de Vescovato[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Les électeurs de la commune votent pour élire leurs représentants à l'Assemblée de Corse dans le cadre d'un scrutin proportionnel.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Corse.
Castellare-di-Casinca était membre de la communauté de communes de la Casinca, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent normalement avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de la Castagniccia-Casinca, dont est désormais membre la commune.
L'école primaire publique se trouve au hameau de San Pancrazio, en bordure de la route D 106 proche de sa jonction avec la RT 10. Le collège La Casinca "Henri-Tomasi" le plus proche établissement du secondaire, se trouve à Folelli distant de 5 km et le lycée technique de Montesoro à Bastia de 26 km.
L'Université de Corse-Pascal-Paoli se trouve à Corte, ville distante de 56 km[23].
Le centre hospitalier de Bastia est le plus proche hôpital général, distant de 27 km.
Les cabinet de médecin et pharmacie les plus proches se trouvent au Querciolo, à 4 km. Des infirmiers sont installés au Querciolo et à Penta-di-Casinca, également distant de 4 kilomètres.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 706 habitants[Note 14], en évolution de +12,06 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
696 | 706 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est comparable à celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne départementale (31,4 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,3 %) est inférieur au taux départemental (29,2 %).
En 2018, la commune comptait 335 hommes pour 346 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 1,4 | |
10,5 | 9,3 | |
17,3 | 17,8 | |
22,2 | 17,2 | |
19,0 | 22,3 | |
12,0 | 15,8 | |
18,7 | 16,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 1,9 | |
9,1 | 11 | |
18,9 | 19 | |
20,4 | 20,4 | |
18,6 | 18,7 | |
16,5 | 15,1 | |
15,6 | 14 |
Comme les autres communes de la façade orientale de la Castagniccia, Castellare-di-Casinca bénéficie d'un climat humide. Cette humidité a favorisé le développement de la châtaigneraie, autrefois exploitée et qui représentait une des principales ressources agricoles de cette micro région.
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