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peintre franco-péruvien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Carlos Laos Braché né le [1] à Chincha Alta (province d'Ica) est un peintre, dessinateur et lithographe péruvien.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Carlos Laos Braché |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es), Lima (peinture), École nationale supérieure des beaux-arts, Paris (lithographie) |
Maître |
Juan Manuel Ugarte Eléspuru (es) |
Mouvement | |
Distinction |
Prix Maxime Juan, Fondation Taylor (France), médaille Abraham-Valdelomar (Pérou) |
Rattaché au mouvement du post-surréalisme, il vit à Paris depuis 1972. Il est également illustrateur de livres pour enfants et signe ses œuvres Braché.
Carlos Braché est élève de Juan Manuel Ugarte Eléspuru (es) (1911-2004) à l'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es) à Lima, de 1962 à 1968[2]. Le maître se souviendra de l'élève qu'il évoquera ainsi en août 1972 : « Carlos Braché était un brillant élève. Il a travaillé dans mon atelier. De lui, j'ai le souvenir d'un tempérament agité, concentré sur son travail et continuellement à la recherche de la perfection »[3].
Au terme de ses études, en 1968, Carlos Braché est nommé professeur de l'école régionale des beaux-arts[4] d'Ica dont il devient directeur en 1970 et 1971. On évalue le nombre de ses expositions au Pérou entre 1964 et 1972 à 45, dont 15 expositions personnelles[5].
Le prix des boursiers du Gouvernement français, qui en 1971 lui est attribué à Lima[2], le fait venir et s'installer en 1972 à Paris[6] où il loge dans un premier temps à la Cité internationale des arts. De 1972 à 1974, il étudie la lithographie à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. La galerie du Haut-Pavé accueille sa première exposition personnelle parisienne en 1973.
En 1975, alors qu'il installe son atelier au 13, rue Vavin, son envoi au Salon de mai est ainsi remarqué par Alain Bosquet : « Une palette chaude et remuante nous livre les étranges images d'un rêve monumental : des êtres, qui sont aussi des objets, couvrent un horizon où forêts et montagnes se fondent selon des lois magiques qui, pour paraître somnambules, n'en réussissent pas moins à s'imposer avec une force toute de séduction et d'inquiétude[5]. »
Carlos Braché revient à plusieurs reprises à Ica, notamment en juillet 2011 où, dans le cadre des événements marquant le 50e anniversaire de la disparition de Sérvulo Gutiérrez (es), le gouvernement régional lui décerne, en même temps qu'au graveur Herbert Dante Calumani Blanco[7], la médaille Abraham-Valdelomar avec titre de grand chevalier[8],[9].
Dans son propre texte Considérations sur mon œuvre, si Carlos Braché énonce que « la couleur a son importance » - tour à tour « rageuse, chaleureuse, capricieuse, froide, triste, joyeuse ou déprimée, […] je cherche toujours la couleur dans mes compositions », il indique comme fondamentaux les deux actes de dessiner et d'imaginer : « La superficie blanche me force à entrer en elle, à la blesser avec mes traits, à esquisser des images pour transmettre une émotion », écrit-il, ajoutant : « Les vécus du passé et du présent que j'ai pu capturer dans mon espace mental, je vais m'y vautrer, cherchant des idées encore floues pour leur donner des formes concrètes[10] ».
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