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commune espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Caravaca de la Cruz est une commune de la communauté autonome de la région de Murcie, en Espagne. Elle est située dans la comarque du Nord-Ouest (es).
Caravaca de la Cruz | ||||
Héraldique |
Drapeau |
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Sanctuaire de la Vera Cruz. | ||||
Administration | ||||
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Pays | Espagne | |||
Communauté autonome | Région de Murcie | |||
Comarque | Comarque du Nord-Ouest (es) | |||
District judic. | Caravaca de la Cruz | |||
Maire Mandat |
José Francisco García Fernández (PP) 2019-2023 |
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Code postal | 30400 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Caravaqueño/a Cruceño/a |
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Population | 25 996 hab. () | |||
Densité | 30 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 38° 06′ 27″ nord, 1° 51′ 36″ ouest | |||
Altitude | 625 m |
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Superficie | 85 876 ha = 858,76 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : région de Murcie
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Liens | ||||
Site web | www.caravaca.org | |||
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C'est la cinquième ville sainte au monde après Jérusalem, Rome, Santo Toribio de Liébana et Saint-Jacques-de-Compostelle. Ainsi, on y célèbre tous les sept ans l'An Saint et on peut y obtenir le jubilé, l'indulgence plénière, solennelle et universelle. La ville est aussi connue par la vénération du sanctuaire de la "Vera Cruz" ("vraie croix", "croix authentique").
Caravaca de la Cruz est la vingtième plus vaste commune espagnole et elle offre à ce titre, des paysages très variés.
La ville se situe à 625 mètres d'altitude. L'altitude moyenne vers l'Est est de 600 mètres. A l'ouest, elles dépassent rapidement les 800 mètres. Plus de la moitié de la commune est au-dessus de 800 mètres et plus d'un tiers dépasse 1000 mètres. Le sommet de la Sierra de Mojantes atteint 1 612 mètres. C'est le point culminant de la municipalité.
Les restes humains les plus anciens trouvés dans la municipalité de Caravaca sont les vestiges paléolithiques du site dit de Cueva Negra, où se trouve la plus ancienne présence de feu du paléolithique européen[1].
Les premiers établissements situés dans la ville actuelle datent d'entre 2400 et 1950 av. J.-C., comme l'ont révélé les études menées par des archéologues de l'Université de Murcie et de la Direction générale des beaux-arts de la Communauté autonome de Murcie, qui a conclu qu'à côté du centre urbain actuel de Caravaca se trouve un site funéraire chalcolithique de 1 300 squelettes, les restes de 50 chiens et divers objets. Il est considéré comme le plus grand site funéraire préhistorique de la péninsule et l'un des plus grands d'Europe[2].
D'autres vestiges archéologiques notables, ceux-là plus récents, peuvent être trouvés dans la municipalité, tels que ceux situés dans le quartier de La Encarnación, où, au sommet d'une colline, se trouve le sanctuaire du même nom construit sur les restes d'un temple romain dont on peut apprécier la structure[3].
À partir du Moyen Âge, le centre urbain de Caravaca est devenu un carrefour en raison de sa position stratégique entre le Royaume de Grenade et le Royaume castillan de Murcie, ainsi que sa proximité avec la Couronne d'Aragon. La capitulation de la taïfa de Murcie par le traité d'Alcaraz en 1243 consolida le domaine de la couronne de Castille et fit de Caravaca une enclave frontalière chrétienne face à Al-Andalus. La ville se fortifia après la révolte mudéjare de 1264-1266 et fut placée sous la protection de l'Ordre du Temple puis de l'Ordre de Santiago. En 1264, Alphonse X le sage fit don du château de Caravaca aux Templiers pour les remercier de leur aide à la suite de l'insurrection survenue dans le taïfa de Murcie. L'ordre du Temple y établit une commanderie jusqu'en 1312, et qui sera finalement dévolue en 1344 à l'ordre de Santiago et non à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem tout comme Bullas et Cehegín[4].
Sous les l'ordre de Saint-Jacques, Caravaca s'est agrandie, prenant la tête d'une vaste juridiction qui courrait de Ricote jusqu'à Yeste.
Alors qu'au XIVe siècle, elle connut une crise profonde à la suite du danger frontalier et des épidémies de peste qui dépeuplèrent presque la région.
Après la chute de la frontière orientale de Grenade en 1488, elle connut une expansion importante qui en fit, à la fin du XVIe siècle, le troisième centre le plus peuplé du Royaume de Murcie, avec 7000 habitants, derrière la ville de Murcie et celle de Lorca[5].
Caravaca a été attaquée et occupée par les troupes françaises pendant la guerre d'indépendance. Les troupes françaises étant sous le commandement du général Sebastiani, dont il a été dit qu'il avait été nommé duc de Murcie par l'empereur Napoléon pour ses services militaires, ce qui s'était avéré inexact. Caravaca, quant à lui, rejoint Calasparra et Lorca dans une sorte de collaboration mutuelle pour combattre les Français. À son tour, le canton défensif est créé, constitué de 1 500 habitants, répartis en 15 compagnies de 100 combattants. La ville a subi un siège de quatre jours par les forces françaises dirigées par le maréchal Soult, soit un total de 50 000 soldats, qui ont dévasté toute la région et la ville. En 1813, la ville est abandonnée par les Français, qui lui volent la garde de la Croix.
En 1849, elle reçut le titre de ville de la reine Élisabeth II.
En 1933, la ligne Murcie-Caravaca est ouverte au trafic, permettant la connexion de la région avec le reste du réseau ferroviaire espagnol. La municipalité avait sa propre gare. L'exploitation de la ligne fut cependant peu rentable et la ligne finira par être fermée en 1971.
Les édifices et sites notables de la commune sont[6] :
De nombreux sites archéologiques dispersés dans toute la ville nous donnent une idée du nombre de colonies qui se sont établies dans cette municipalité au cours du Paléolithique jusqu'au Moyen Âge, et de l'importance que cette zone a toujours eue en raison de sa situation géographique et des conditions d'accès qu'elle présente. De nombreux artefacts trouvés parmi ces différents sites sont présentés au Musée Archéologique Municipal de Caravaca, au Musée Archéologique de Murcie ou même au Musée Archéologique National d'Espagne, comme c'est le cas du précieux Centauro de Royos d'origine grecque, ou du diadème de Caravaca, de la période argarique. Parmi les vestiges archéologiques, les suivants se distinguent :
En 1231, alors que Caravaca se situait à la limite du royaume de Grenade, les Maures du monarque Ceyt Abuceyt, accompagné de toute sa cour, mirent au défi le prêtre Gines Perez Chirinos de démontrer son activité ecclésiastique. Quand, procédant à la célébration de la messe, le prêtre se rendit compte qu'il ne se signaient pas, à la surprise de tous eut lieu l'apparition miraculeuse de la croix à double bras portée par un ange. Cette vision étonnante provoqua la conversion au christianisme du roi maure. La puissance de la Croix de Caravaca est, dans son sens originel et premier, représentant d'une valeur religieuse qui a été le responsable du point de départ d'autres valeurs. Sans le symbolisme religieux, la Croix n'avait pas eu le développement importance et le caractère de son histoire. symboles séculiers ne causent habituellement pas la même force que des symboles religieux, qui sont le lieu de rencontre d'une réalité transcendante et d'autres documents. Caravaca de la Croix est le symbole d'une ville, protège et donne de la force à tout son peuple, est un sentiment profond qui sont tous caravaqueños dans son cœur, atteint aussi profondément dans le cœur des pèlerins qui viennent au Sanctuaire visite. Depuis près de huit siècles le culte pèlerins, était gardée par les Templiers et plus tard par l'Ordre de Santiago. Croix a aussi d'autres connotations et pris en considération. L'ensemble des expériences historiques et les expériences de l'identité qui a accumulé au fil du temps, a donné une charge émotionnelle et de la fonction, le représentant et joué dans la communauté locale et de nombreuses personnes à l'extérieur.
Cet aspect de la Croix est la mémoire du peuple caravaqueño chaque année à des actes qui constituent une véritable tradition festive soutenue par une légende avec fondement historique, a rappelé depuis le Moyen Âge. En effet, les festivités mai en l'honneur de la Vierge et Vera Cruz sont une combinaison parfaite de la couleur, de la culture, la religion et de divertissement dans lequel tous les citoyens de participer sans condition, invitant les visiteurs à partager les célébrations. Plus que des vacances, les Maures et les chrétiens de Caravaca est un culte du passé, un hommage à son histoire.
Le festival Los Caballos del Vino se déroule du 1er au 5 mai chaque année, est entre dans un ensemble de fêtes dédiées à la Santissima et à Vera Cruz. Il correspond au 2 mai. Le déroulement des évènements se fait comme suit :
En fin de matinée, vers 11 heures, une procession parcourt le trajet reliant la Glorieta à la Basilique. À son terme, des fleurs sont déposées en forme de la Cruz de Caravaca en offrande à celle-ci. Une grande messe est ensuite donnée sur l'esplanade du château à midi. À 16h00, el Concurso de Caballos a Pelo ("le concours des chevaux à cru") débute. Les chevaux suivent un parcours commençant par la Plaza Elíptica ("Place elliptique") où jouent des fanfares, puis continuent par la Gran Vía, avant de finir sur la Plaza de los Caballos del Vino. Des prix sont remis en fonction de la beauté et de l'allure du cheval. À 17h00, une exposition de capes brodées à la main avec des fils dorés est donnée. En début de soirée, les chevaliers de San Juan de Jérusalem chantent sur la Plaza del Tuzla une musique à propos des fêtes et de la ville. À partir de 20 heures, la ville est animée par des groupes de musique Maures et Chrétiens jouent sur les places et les croisements de la Gran Vía à la Plaza del Arco. La soirée se termine par un le chant de l'hymne de la ville par les habitants à 22 heures 20.
Les fêtes débutent dès 4 heures par le son des cloches de la Parroquia del Salvador annonçant le début du jour le plus important des fêtes. Elles recommencent à 7 heures. Deux heures plus tard, est donnée la messe d'Apparition (la Misa de Aparición) afin de reconstituer l'apparition de la Croix en 1231 sur la place del Templete ("du kiosque"). À 9 heures 30, débute le défilé Desfile de las Peñas Caballistas y Caballos del Vino au sein duquel les chevaux sont vêtus des capes brodées d'éléments marquants de la ville (personnes, lieux, fêtes, etc). Il est suivi par une procession de Maures et Chrétiens à midi ainsi que d'une bannière de fleurs réalisée par les soeurs du couvent de las Claras. Le public peut admirer le défilé en s'asseyant sur des gradins disposés sur la Gran Vía.
Le cheval vainqueur de la veille apporte le vin jusqu'au sanctuaire pour qu'il soit bénit par la Croix. Les fleurs offerte la veille y sont ensuite trempées puis réparties entre les différents organisateurs de la cérémonie.
Cette fête a été instaurée à la suite d'une légende. Les Maures grenadins auraient, selon la légende, assiégé la forteresse de la ville en 1250. À la suite d'une pénurie d'eau, des chevaliers de la cité durent aller chercher à boire pour s'approvisionner et ont ramené du vin aux gardes du château, où se trouvait une relique de Santa Cruz. Ils furent à leur retour reçus avec des offrandes et leurs chevaux furent parés de capes similaires à celles offertes aujourd'hui, ainsi que de fleurs.
En 1959, durant la Guerre Civile, les fêtes ont changé radicalement pour donner ce qu'elles sont aujourd'hui. Des groupes de Maures et de Chrétiens ont instaurés les rituels des défilés, et ont commencé à créer les associations. Les capes furent brodées et cousues à partir de couvre-lits, et c'est quelques années plus tard que de l'or fut ajouté aux broderies. Aujourd'hui, certaines capes valent plus de mille euros et demandent quasiment un an de travail, c'est pourquoi le travail de ceux et celles qui les confectionnent est très reconnu dans la ville.
Arrivées du Tour d'Espagne :
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