Loading AI tools
épisode de la fin de la Seconde Guerre mondiale marquant la reprise par les Alliées des régions de France métropolitaine occupées par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Date | Septembre 1943 à mai 1945. |
---|---|
Lieu | France |
Issue | Victoire des Alliés ; fin du régime de Vichy. |
États-Unis Royaume-Uni Canada Armée polonaise de l'Ouest République française Royaume d'Italie[1] |
Reich allemand République sociale italienne État français (Vichy) |
Batailles
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Sur le plan politique, elle se traduit par la fin de l'occupation allemande, la fin du régime de Vichy et la mise en place du Gouvernement provisoire de la République française.
Le débute en France la Seconde Guerre mondiale. L'offensive allemande sur le front ouest (aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, et en France) commence le et, le , le gouvernement français signe l'armistice avec l'Allemagne nazie. Commence à partir de son entrée en vigueur, le , une période appelée Occupation :
Il se développe alors des mouvements de résistance intérieure et de résistance extérieure, dirigés en majeure partie par le général de Gaulle depuis Londres. L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des Alliés (principalement le Royaume-Uni et les États-Unis), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.
À la suite du débarquement des anglo-américains en Afrique du Nord le , les troupes allemandes et dans une moindre part italiennes envahissent la zone libre le . La France métropolitaine est alors entièrement occupée.
La libération de la France commence par le débarquement allié en Afrique du Nord française.
Le , les troupes alliées (Royaume-Uni, États-Unis et Canada) lancent une offensive amphibie sur la région de Caen, en Normandie. Cette opération d'envergure est connue sous le nom d'opération Overlord et la date sous le nom de D-day (Jour J).
L'objectif est de réussir à percer les lignes allemandes et de pénétrer sur le territoire français. L'opération est un succès, malgré une défense acharnée, surtout dans le secteur d'Omaha Beach. Le prix de la réussite des Alliés ne fut pas négligeable : des milliers de pertes, souvent de jeunes soldats inexpérimentés qui partaient au combat pour la première fois.
La bataille de Tulle a lieu le . La ville est attaquée et en partie prise par les maquisards FTP et FFI de Jacques Chapou et de Louis Godefroy. Elle est cependant reprise le soir du , à la suite de l'arrivée d'une colonne de la 2e division SS Das Reich. Les maquisards se replient, laissant la ville aux SS qui le lendemain commettent le massacre de Tulle.
Guéret est libérée par les forces de la Résistance Intérieure le . Après le retour des forces allemandes le , il n’y a pas eu de représailles. La ville devra attendre le pour être définitivement libérée[2],[3].
Le , les maquisards, dirigés par le colonel Georges Guingouin, décident d'investir la ville de Limoges. Mais c'est la tactique du « Préfet du maquis » qui va totalement changer le cours des choses. Pour ne pas rééditer la tragédie de Tulle, où une tentative de libération avait mené à la pendaison de 99 hommes, Georges Guigouin décide d'encercler Limoges. A la tête d'une armée de 8 000 hommes, Georges Guingouin obtient la reddition allemande, signée le [4].
L'action des maquis français libres permet de constituer une zone « libérée » dans le Vercors. Entre le et le , le verrouillage des accès au plateau du Vercors par la Résistance ayant été entreprise dès le . Cette libération provisoire dure jusqu'à l'offensive allemande, le (Aktion Bettina).
Ces faits sont partiellement relatés, selon une vision personnelle anti-résistance, par Monique Guyot, une habitante du plateau dans son journal intime dénommé Journal d'une pétainiste, écrit entre et et publié aux Presses Universitaires de Grenoble avec les annotations de l'historien Philippe Laborie[5],[6].
Le débarquement en Provence conduit l'Armée allemande à évacuer à partir du un large quart sud-ouest de la France à l'exception de quelques ports de la côte atlantique, et ce pour tenter d'éviter à des unités d'être coupées de leurs arrières. Le , le maréchal Pétain est transféré contre son gré par les Allemands de Vichy vers Belfort. Le reste du gouvernement suit le mouvement.
Le , les troupes de la 1re armée du général de Lattre, venant du sud, font jonction à Nod-sur-Seine, avec celles de la 2e division blindée (12e régiment de cuirassiers) du général Leclerc, venant du nord[7].
Le général allemand Botho Henning Elster se rend à l'Armée américaine le à Beaugency.
Le , les cheminots de Paris entament la grève. Le , la CGT appelle à la grève générale. Plusieurs corps d'administration y répondent. La grève des agents de police apporta un soutien armé à l'insurrection. L'état-major FFI est installé en sous-sol place Denfert-Rochereau. Le , alors que les alliés sont aux portes de la capitale, la police parisienne se met en grève à l'appel d'organisations policières résistantes. Elle participera au mouvement insurrectionnel qui démarre le et aboutit à la libération de Paris le . Cet engagement tardif d'une institution coupable d'avoir montré un zèle certain à seconder les Allemands durant l'occupation facilitera sa réhabilitation et le maintien, après guerre, de la plupart des policiers à leur poste.
À la fin du mois d’, les forces allemandes réussissent momentanément à contrôler l’avance des Alliés, grâce à des positions défensives, sur l’ensemble du front occidental. Une ordonnance d’Hitler, de , ordonne aux commandants des différentes places fortes du Reich de tenir les positions jusqu’au bout.
Les États-Unis préparent dès 1943 un plan pour administrer la France à travers un gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en France. Charles de Gaulle s'oppose toutefois à cette opération, et sa popularité dissuade les Américains de procéder à l'occupation militaire du pays.
Paris libéré, le conflit continue. La Belgique est libérée en août-septembre, puis une tentative de percée anglo-américaine dans les Pays-Bas (opération Market Garden) échoue. Les Allemands lancent alors une contre-offensive à la faveur de l'hiver, pour éviter la chasse alliée gênée par le mauvais temps : ce sera la bataille des Ardennes en Ardenne belge et au Grand-Duché de Luxembourg. Ils ont aussi fortifié un certain nombre de poches (Brest, Royan, Saint-Nazaire, Lorient) dans lesquelles ils résistent plusieurs mois. Le , à Reims, le général allemand Jodl signe les termes d’une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le , à Berlin le maréchal Keitel signe, à son tour, la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe mais la lutte continue dans le Pacifique.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.