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homme politique et psychologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bruno Chauvierre, est un enseignant universitaire et un homme politique français né le à Uzay-le-Venon (Cher). Il est député pendant deux ans dans le département du Nord.
Bruno Chauvierre | |
Bruno Chauvierre à Wattignies, en 1982. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Nord |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | FN-RN (1986) NI (1986-1988) |
Biographie | |
Nom de naissance | Bruno Chauvierre |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Uzay-le-Venon |
Nationalité | Français |
Parti politique | RPR (jusqu'en 1985) FN (1986) CNIP (1988) RPR (après 1988) |
Profession | Maître de conférences |
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Après des études de psychologie à la faculté des lettres et sciences humaines de Lille et une thèse en psychologie intitulée Débilité et théorie de l’intelligence dirigée par René Zazzo, il fait une carrière universitaire à l’université Lille-III, devenant maître de conférences.
En 1976, il adhère au parti social-démocrate (France) et figure sans succès sur la liste menée par Norbert Segard aux élections municipales de Lille de 1977. En 1977, il adhère au RPR et échoue à se faire élire en 1978 contre Pierre Mauroy aux élections législatives, puis se présente sans succès aux élections cantonales de Lille sud-ouest en 1979. Il est nommé secrétaire départemental du RPR et chargé de mission Nord-pas-de Calais en .
En 1983, il échoue à nouveau aux élections contre Pierre Mauroy, avec un score de 47,2 %, à l'issue d'une campagne mouvementée, pendant laquelle sa maison de Wattignies est détruite par un incendie criminel et son jeune fils menacé[1]. Il est battu avec un score de 47,2 %, qui reste le meilleur résultat de la droite aux élections municipales de Lille sous la Cinquième République. En 1985, il démissionne du RPR et est élu conseiller général dans le canton de Lille-Sud-Ouest avec 52,91 %.
Aux élections législatives de , — les seules à être à la proportionnelle — dans le Nord, il est tête de la liste « Front national » et obtient 11,35 % des voix. La liste FN obtient, au titre des résultats qui sont calculés dans chaque département, trois élus. Il siège dans le groupe parlementaire FN, mais il en démissionne le [2], après le refus du groupe parlementaire de voter l'investiture au gouvernement de Jacques Chirac. Il siège alors avec les non-inscrits, est apparenté au groupe RPR.
Proche de Charles Pasqua, certains y voient une tentative, avortée, de priver le FN d'un groupe parlementaire[3].
Lors des élections législatives de , il est investi par le CNI mais il obtient moins de 8 % des suffrages exprimés. Après ce revers, il rejoint le RPR, mais se présente en dissidence aux élections législatives de 1997 à Paris (3,68 % des voix).
Tout en étant membre du Rassemblement pour la France de Christian Vanneste, il est aussi le responsable du comité de soutien à Éric Zemmour dans le Loiret pendant la campagne présidentielle de 2022[4],[5].
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