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Les Jeux olympiques sont une compétition multisports internationale majeure. Au cours de son histoire, les Jeux d'été et d'hiver ont été l'objet de nombreux scandales et controverses.
Certains États boycottent les Jeux à plusieurs reprises, souvent en signe de protestation envers le Comité international olympique ou de la politique des autres participants. Après les deux guerres mondiales, les pays perdants ne sont pas invités. Les autres controverses comprennent des décisions d'arbitres et même des gestes faits par des athlètes.
La controverse empêche une rencontre très attendue entre le tanzanien Filbert Bayi - l'ancien détenteur du record du monde du 1 500 mètres et du mile et le néo-zélandais John Walker - qui a dépassé ces deux records - pour devenir le détenteur des records du monde de ces deux épreuves en titre. Walker remporte finalement la médaille d'or dans le 1500 mètres[16].
À noter que certaines nations boycottent également les Jeux paralympiques de Toronto cette même année. Voir la section « Jeux paralympiques » ci-dessous.
La controverse implique des questions comme la possibilité qu'une simple chorégraphie puisse être suffisante pour obtenir l'or devant des programmes qui incluent des combinaisons quadruple saut-triple saut, la collusion dans le processus de jugement, et si oui ou non le saut le plus difficile est reconnu en tant que tel dans le système actuel de notation de l'ISU.
Les Jeux paralympiques ont traditionnellement été très peu affectés par des boycotts. Le seul boycott paralympique à ce jour a lieu lors des Jeux d'été de 1976 à Montréal. L'Afrique du Sud, exclue des Jeux olympiques depuis 1964 en raison de sa politique d'apartheid, continue à cette date à participer aux Jeux paralympiques. En amont des Jeux de Montréal, plusieurs pays exigent que cette nation soit exclue du mouvement paralympique. L'Afrique du Sud étant invitée malgré tout par les organisateurs, huit pays boycottent les Jeux. Le Kenya, le Soudan et la Yougoslavie n'envoient pas de délégation à Montréal. Cuba, la Jamaïque, la Hongrie et l'Inde envoient des athlètes, dans l'espoir que l'Afrique du Sud soit exclue à la dernière minute, puis se retirent avant le début de la compétition. La Pologne participe aux premières épreuves, puis se retire elle aussi pour protester contre la participation des Sud-Africains. Les autorités fédérales canadiennes, opposées à la venue des Sud-Africains, annulent leur contribution au financement des Jeux. La délégation sud-africaine, qui inclut pour la première fois des athlètes noirs (au nombre de neuf, sur trente-neuf), vit là ses derniers Jeux de l'ère de l'apartheid ; le pays sera interdit de participation en 1980[51]. À noter que l'Éthiopie, l'Égypte et l'Ouganda, qui boycottent les Jeux olympiques d'été de 1976 (à Montréal) en raison de la participation de la Nouvelle-Zélande, pays qui entretient des relations sportives avec l'Afrique du Sud, participent aux Jeux paralympiques de Montréal, malgré la participation sud-africaine[52].
Les boycotts olympiques de 1980 et de 1984 n'ont pas de répercussions sur les Jeux paralympiques, puisque les Jeux paralympiques d'été de 1980 se déroulent à Arnhem (aux Pays-Bas), et non pas à Moscou. Quant aux Jeux paralympiques d'été de 1984 à New York et à Stoke Mandeville (Royaume-Uni), l'Union soviétique est bien absente, mais elle n'a de toute manière encore participé à aucune édition des Paralympiques à cette date. A contrario, l'Allemagne de l'Est, la Chine, la Hongrie, la Pologne et la Yougoslavie participent toutes aux Jeux de 1984 ; pour les Allemands de l'Est et les Chinois, ce sont d'ailleurs leurs premiers Jeux paralympiques[52].
Les Jeux paralympiques d'hiver de 2014 se déroulent dans un contexte de grande tension entre l'Ukraine et le pays hôte, la Russie. Une insurrection en Ukraine vient de mener à la destitution par le Parlement du président pro-russe Viktor Ianoukovitch. Fin février, la Russie renforce sa présence militaire en Crimée, région du sud de l'Ukraine où les Russes disposent d'une base navale depuis le XVIIIe siècle. Des Ukrainiens pro-russes prennent le pouvoir en Crimée et demandent l'aide de la Russie, amenant Le Monde à estimer le 1er mars (six jours avant le début des Paralympiques) que « l'Etat ukrainien semble avoir perdu sa souveraineté en Crimée, avec la complicité de la Russie »[53]. Le 4 mars, la porte-parole du Comité paralympique ukrainien donne deux jours à la Russie pour retirer ses troupes de Crimée, faute de quoi -dit-elle- les athlètes ukrainiens boycotteraient les Jeux : « Nous ne participerons pas aux Jeux organisés par un pays qui a attaqué notre pays »[54]. Pour leur part, des pays occidentaux condamnent les actions de la Russie, sans remettre en cause la participation de leurs athlètes respectifs. Les Ukrainiens décident finalement de participer, mais leurs athlètes boycottent la parade des athlètes lors de la cérémonie d'ouverture ; leur porte-drapeau Mykailo Tkachenko y est le seul présent[55].
Les Jeux paralympiques n'ont pas été épargnés par les scandales et controverses. Le plus grand scandale ayant touché les Jeux est l'envoi par l'Espagne d'une équipe de basketball principalement composée d'athlètes non-handicapés à la compétition pour athlètes handicapés mentaux, aux Jeux d'été de 2000 à Sydney. Les Espagnols obtiennent la médaille d'or avant que la vérité ne soit révélée, et qu'il ne leur soit ordonné de rendre leurs médailles. Ce scandale amène le Comité international paralympique à suspendre toutes les épreuves pour athlètes handicapés mentaux jusqu'en 2012, le temps de mettre en place des procédures de vérification plus strictes[56],[57].
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